Par Pauline Bluteau

« Les invités viennent d’arriver ! Tout le monde au studio, aller, aller, c’est parti ! ». En bon chef de file, François Lepage tente de faire baisser le stress qui commence à nous envahir, nous, les étudiants de master 1.

Blaise Mao & Thomas Saintorens

Blaise Mao & Thomas Saintorens

Après un mois de préparation, de recherches, de rédaction, de montage et de filage, nous voilà fin prêts pour débuter notre première émission radio autour du livre Cyber Fragiles edité chez Tallandier, de Blaise Mao et Thomas Saintourens.

Cyber Fragiles est une enquête sur notre société, un monde connecté. Les auteurs reviennent sur cette menace d’hyperconnexion qui règne dans la plupart de nos foyers. Ce livre, chacun d’entre nous (ou presque) l’a lu et épluché, beaucoup d’interrogations sont nées suite à cette lecture. Il est 14h ce mardi 6 décembre et il est temps pour nous de poser toutes nos questions à nos interlocuteurs.

François Lepage, journaliste-présentateur à France Info, nous a coaché en nous montrant les codes d’une bonne émission radio. Nous avons décidé de scinder l’émission en quatre parties pour respecter les différents chapitres du livre. Pour chaque partie, un présentateur (fil rouge) et un interviewé. Afin de rendre l’émission plus dynamique et aussi pour contenter toute la promo, nous avons eu l’idée de réaliser des reportages ou chroniques pour détailler chaque partie : les objets connectés, le piratage chez les jeunes, le dark web, les cyberattaques en France comme à l’étranger,…

Après une courte répétition générale le matin-même pour déceler les éventuelles redondances entre chaque partie, à 14h, nos deux invités, Blaise Mao et Thomas Saintourens, jeunes journalistes, s’installent dans notre petit studio radio, beaucoup plus détendus que les étudiants.

Les casques sur les oreilles, le micro réglé, nos notes à porter de mains, le premier groupe composé de Fleury Vuadiambo, Johan Bescond et Pauline Bluteau (sans oublier Myriam Attaf) se jettent dans l’arène. Notre technicienne, Bernadette Pasquier, lance le jingle, l’émission démarre pour environ une heure d’enregistrement.

Les objets connectés

Studio RadioLes 15min fixées pour chaque partie passent à une vitesse folle. Le début de l’émission est l’occasion de revenir sur l’histoire des hackers et d’appréhender le web comme un nouveau modèle économique. Derrière la vitre du studio, une dizaine de petites têtes regardent le déroulement de l’émission tout en gardant un œil sur ses fiches pour voir s’il n’y a pas de répétitions.

Le piratage chez les jeunes

La deuxième partie s’enchaîne avec Armandine Castillon et Arian Karimi ainsi que Marie-Caroline Royet, Jason Mathurin et Assia Bougherara pour les chroniques. La question tourne autour du marché noir du web et l’hyperconnexion de la société. Malgré un léger problème technique, l’émission continue dans la joie et la bonne humeur.

Le dark web

Marie Caroline Royet

Marie Caroline Royet

Au tour du troisième groupe d’entrer dans le studio. Marie-Caroline Royet se tient en maître de cérémonie pour évoquer les dangers liés à l’utilisation du web. A ses côtés Samia Kidari, Arian Karimi, Kévin Senan et Pauline Bluteau. L’ambiance est tellement décontractée que la partie dure plus longtemps que prévue, 22min au total mais personne ne s’en rend vraiment compte mise à part François Lepage, seul professionnel parmi tous les débutants.

Arian Karimi & Samia Kidari

Arian Karimi & Samia Kidari

Les cyberattaques

Finalement, l’émission se termine avec Jonas Collin et Rémy Descous-Cesari, accompagnés de Samia Kidari, Ali Al Daher et Abdulhamid Abuqubaita. La quatrième partie prend une tournure plus géopolitique concernant le piratage aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.

Bernadette Pasquier lance le jingle de fin, les micros sont définitivement coupés, les invités semblent surpris par tout notre investissement mais contents d’avoir pu contribuer à tout ce travail.

Fiers d’avoir mené cette émission jusqu’au bout, François Lepage nous félicite également :« Il y a encore quelques imperfections mais pour une première vous vous en êtes bien sortis. »