Par Jason S. Mathurin

Avec un intérêt fort pour les médias et plus particulièrement la télévision, Véronique Provost a travaillé pour le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel comme observatrice des programmes en 2005.

Son expérience dans le service public commencera chez France Télévisions en 2010 où elle sera chargée d’études.

Intervenue le 07 octobre 2016 sur le site de Gennevilliers, Véronique Provost a évoqué brièvement le débarquement de Vincent Meslet par Delphine Ernotte et la défiance votée contre le directeur de l’information de France 2 par les rédactions.

Mais cela a surtout été l’occasion pour les étudiants et la chargée d’études de Médiamétrie, de parler des mesures d’audience (panel de téléspectateurs) et de débattre de la qualité des programmes qui primerait sur l’audience dans la stratégie menée par le service public.

Véronique Provost pense que les chaînes doivent davantage ramener les moins de trente ans, dans une époque où les générations Y et Z passent plus de temps sur le net que devant la télévision.

Selon elle, la force d’M6 est justement de capter une cible plus jeune et de recruter des animateurs qui ne sont pas forcément des têtes d’affiches embauchées à la télévision.

Des études en sciences politiques à l’IEP de Bordeaux, un master de Communication Technologies et Pouvoir en poche, Véronique Provost a débuté sa carrière avec notamment un stage de chargée d’études à France 3.

En 2006, c’est pour Médiamétrie, société spécialisée dans les études d’audience, marketing et des médias audiovisuels en France qu’elle va rédiger les bilans d’audience des producteurs de l’audiovisuel mais également pour d’institutions privées et même pour le milieu sportif.