COP 21 Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/cop-21/ De la presse écrite au web Journalisme Sun, 04 Oct 2020 16:46:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png COP 21 Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/cop-21/ 32 32 Miguel Puente Pattison :  » Il faut prendre en compte les effets de la libéralisation commerciale sur le climat » https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/miguel-puente-pattison-il-faut-prendre-en-compte-les-effets-de-la-liberalisation-commerciale-sur-le-climat/ Mon, 28 Dec 2015 15:49:15 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=4273 Par Clément BARBET  Miguel Puente Pattinson est le représentant de la Commission européenne en France, il a accepté de répondre à nos questions sur le rôle de L’Union Européenne dans les négociations de la Cop 21, et sur les défis auxquels les institutions européennes sont confrontées actuellement. Clément Barbet : Quel était le rôle de […]

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Par Clément BARBET 

Miguel Puente Pattinson est le représentant de la Commission européenne en France, il a accepté de répondre à nos questions sur le rôle de L’Union Européenne dans les négociations de la Cop 21, et sur les défis auxquels les institutions européennes sont confrontées actuellement.

Clément Barbet : Quel était le rôle de la Commission européenne dans les négociations de l’accord de la COP 21 ?

Miguel Puente Pattison : La commission européenne jouait  le rôle de leader des pays de l’Union Européenne dans ces négociations. L’Union européenne était une des 195 parties, et elle a présenté une position unifiée des 28 États membres. Ces derniers se sont mis d’accord pour plaider pour des objectifs de réductions d’émissions de gaz à effet de serre commun.

Comment se fait-il que chaque pays européen disposait d’une délégation alors que la Commission est censée parler en leurs noms ?

Il est vrai que chaque pays européen a eu un double rôle étant donné que nous étions dans une convention sous l’égide de l’ONU : chaque pays dispose d’un siège tout comme l’Union qui dispose elle aussi d’un siège pour représenter l’ensemble de ces pays. Ce qui était inédit et important dans cette conférence, c’est que la position des 28 était véritablement commune. Même si chaque pays à un siège aux Nations Unies, ces pays n’ont pas négocié individuellement pour l’obtention d’un résultat. Tout était délégué à L’UE qui a mené les négociations sous l’égide de la Commission.

Quel était le  message  porté par l’Union européenne pendant ces négociations ?

L’Union voulait porter trois messages. Le premier, c’était la volonté d’un accord ambitieux: nous souhaitions porter l’objectif d’un réchauffement en deçà des 2 degrés, et si possible le limiter à 1,5 degrés. C’est essentiel pour prendre en compte les risques auxquels sont confrontés les pays insulaires. Le deuxième message c’est qu’il fallait que l’accord de Paris soit contraignant. Enfin, le dernier c’est qu’il fallait  que tous les pays se retrouvent tous les cinq ans pour adapter ce texte aux innovations technologiques.

L’ONG Cororate Europe Observatory a publié le 4 décembre dernier, un document interne qui révélerait que la Commission aurait donné des instructions à ses négociateurs de refuser que le futur accord climatique puisse imposer des limites au commerce. Que répondez-vous ?

C’est faux. Les négociations concernant le changement climatique, ici, à Paris et la politique commerciale de l’Union sont vraiment distinctes. L’Union européenne a une politique commerciale commune, vous n’êtes pas sans savoir qu’en ce moment ont lieu les négociations TAFTA avec les États-Unis par exemple…

Évidemment, même si les négociations sont distinctes, il faut prendre en compte les effets de la libéralisation commerciale sur le climat. L’aviation et le transport de marchandises ont bien sûr un effet sur le réchauffement climatique c’est pourquoi nous voulions que ces secteurs soient mentionnés dans l’accord de Paris,  et qu’ils prennent leurs responsabilités face à leurs rejets massifs de gaz à effet de serre. Par exemple, en investissant dans des technologies vertes qui pourront leurs permettre d’être moins polluant.

Vous avez évoqué les négociations sur le traité transatlantique. Que répondez-vous aux militants contre les traités TAFTA et CETA selon lesquels ces traités pourraient permettre l’importation vers l’Europe de gaz de schiste ou encore de pétrole issus de sables bitumineux de la province d’Alberta au Canada ? 

L’Union ne peut pas obliger un état souverain  de faire tel ou tel choix sur sa politique énergétique. Une chose est cependant certaine : aucune marchandise, aucun produit ou aliment ne pourra être distribué sur le territoire de l’Union s’il ne respecte pas les normes et critères de l’UE. C’est un engagement essentiel depuis le début des négociations entre l’Europe et l’Amérique.

Au début du mois avait lieu, à Bruxelles, des discussions sur la mise en place de la taxe sur les transactions financières qui pourrait permettre de doter le fond vert pour le climat. Malgré de longues discussions aucun accord n’a été trouvé. Pourquoi cet accord est-il si difficile à mettre en place ?

C’est assez simple : parce que la fiscalité reste un domaine national dans la distribution des compétences au sein de l’Union européenne. C’est difficile d’aller vers une harmonisation fiscale au sein de l’Union européenne car il y a beaucoup de divergences en ce moment. Ainsi, même si la taxe sur les transactions financières ne sera mise en place que par 10 pays, c’est déjà un premier pas et la Commission Européenne soutient ardemment cette proposition essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pour terminer, quel est votre message aux électeurs français qui ont été nombreux à voter pour des partis politiques se disant contre « le diktat bruxellois » ? Comment faire aimer l’UE aux européens ?

Ce n’est pas le rôle de la Commission Européenne de s’occuper des élections nationales mais il est vrai que nous devons lutter contre le désamour ambiant de certains contre l’UE. D’abord je pense qu’il  faut expliquer que l’Europe est sans doute la meilleure arme face à la globalisation financière : comment chaque pays pourrait-il lutter face à des géants économiques tels que la Chine ou les Etats-Unis? 

Ensuite il faut imaginer les conséquences concrètes si on fermait les frontières par exemple… Nous ne pourrions plus circuler librement entre les pays européens mais ce serait pareil pour les marchandises. Cela aurait des impacts sur le quotidien de chaque citoyen.

L’union et le partage des compétences sont la seule stratégie à adopter face aux défis humains et économique de notre époque.

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Comprendre notre bilan carbone numérique avant la COP 21 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/comprendre-notre-bilan-carbone-numerique-avant-la-cop-21/ Sun, 18 Oct 2015 16:00:12 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=4002 Eteins Facebook en sortant Par Maxime Grimbert A l’heure où les géants du web installent leurs serveurs à proximité du cercle polaire pour réduire leurs factures d’électricité, les technologies numériques ne paraissent plus aussi écologiques que prévues. Les émissions de gaz à effet de serre – et de polluants – de nos usages informatiques méritent […]

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Eteins Facebook en sortant
Par Maxime Grimbert

A l’heure où les géants du web installent leurs serveurs à proximité du cercle polaire pour réduire leurs factures d’électricité, les technologies numériques ne paraissent plus aussi écologiques que prévues. Les émissions de gaz à effet de serre – et de polluants – de nos usages informatiques méritent d’être mieux connues pour alimenter un débat nécessaire. Car les entreprises et les internautes vont aussi devoir s’adapter pour soutenir les objectifs fixés par la COP 21 de cet automne.

Chaque minute, près de 2,5 millions de contenus sont échangés sur Facebook. Un trafic gigantesque qui suppose des serveurs à la hauteur, en surchauffe permanente. Pour diminuer le coût énergétique du refroidissement de telles machines, le réseau social états-unien ouvre en 2011 une ferme de serveurs supplémentaire à proximité du cercle polaire.

Datacenter_bing_carbone_NTIC_COP21Des centaines de rangées comme celles-ci forment l’épicentre des grands datacenters au bilan carbone numérique important.

C’est un indéniable progrès écologique. Leur premier centre de données dans l’Oregon était alimenté en énergie en provenance de centrales à charbon. Celui-ci est installé en Suède, où l’hydroélectricité est majoritaire et où la température reste sous la barre des 10°C neuf mois sur douze. Les vents glaciaux assurent le plus gros de l’effort de gestion de la température.
Pourtant, ce nouveau datacenter de Facebook, un imposant entrepôt gris sans charisme, consomme à lui seul autant d’électricité que 16 000 foyers de Luleå, l’agglomération hôte.

Consommation d’électricité et émissions de gaz à effet de serre

Nos usages numériques, qu’ils soient récréatifs ou professionnels, ont aussi un bilan carbone. Envoyer un courriel de 1Mo, c’est à dire une photographie compressée, à un ami qui la regardera pendant cinq minutes et la conservera pendant un an semble aussi courant qu’anodin. Et entraîne l’émission de 19 grammes d’équivalent CO2. A titre de comparaison, une Clio neuve en rejette « seulement » 100 par kilomètre. Ces estimations de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie tiennent principalement compte des toutes les machines sollicitées par ce banal envoi : les ordinateurs personnels de l’expéditeur et du destinataire, mais aussi des serveurs de stockage et de tous les relais intermédiaires.

Le phénomène prend bien sûr de l’ampleur à mesure que de plus en plus d’internautes émergent sur le globe. Une hausse de 6 % entre 2014 et 2015 a ainsi fait grimper ce chiffre à 3,07 milliards d’individus connectés. Ce qui suppose de nouvelles installations. Restons sur l’exemple de Facebook : l’entreprise lancera en 2016 son propre satellite, en coopération avec le groupe français Eutelsat Communications. Il permettra l’accès à l’application mobile dans certaines régions d’Afrique ; reste à déterminer le bilan carbone de sa construction.

Impossible à ce rythme de tenir les promesses de la COP 21

En 2009, un rapport remis aux ministres français de l’économie et de l’environnement estime que les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, les fameuses NTIC, étaient bonnes pour le bilan carbone du pays. Les émissions de CO2 qu’elles représentent permettent d’en économiser le quadruple sur certains secteurs, en rationalisant le transport de marchandise et en favorisant le télé-travail par exemple. Un score intéressant mais loin des objectifs de la COP 21. L’Union Europénne, dont la France, souhaite avoir réduit ses émissions globales de CO2 de 40 % d’ici à quinze ans par rapport au niveau de 1990.

D’autant qu’il est des secteurs nouveaux qui ne représentent qu’un coût écologique additionnel, probablement sans aucune contrepartie positive. Nos nouveaux usages numériques professionnels comme privés inclut aussi le visionnage de vidéos de lolcats hebergées par Facebook en Suède et l’envoi de mails via un serveur californien à son voisin d’openspace. Ce qui est gratuit n’est pas forcément inoffensif pour la planète.

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Corinne Bouchoux : https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/corinne-bouchoux/ Fri, 25 Sep 2015 14:29:29 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=3921 « La COP 21 va être le départ d’un nouveau projet commun » Par : Lloyd CHERY & Mélanie CHAOUCH Franche, directe et sans langue de bois, Corinne Bouchoux d’Europe Ecologie les Verts est une femme politique accomplie. Sénatrice de Maine-et-Loire depuis 2011, cette figure d’EELV a accepté de se plier à l’exercice des questions-réponses […]

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« La COP 21 va être le départ d’un nouveau projet commun »

Par : Lloyd CHERY & Mélanie CHAOUCH

Corinne Bouchoux photo de Mélanie CHAOUCH

Corinne Bouchoux

Franche, directe et sans langue de bois, Corinne Bouchoux d’Europe Ecologie les Verts est une femme politique accomplie. Sénatrice de Maine-et-Loire depuis 2011, cette figure d’EELV a accepté de se plier à l’exercice des questions-réponses avec les étudiants du master journalisme de Gennevilliers. L’écologie, les réfugiés, la vie politique française et la COP 21, tous les sujets d’actualité ont été abordés pendant une heure et demie.

Une chemise verte avec des fleurs, des cheveux courts à la garçonne et de petites lunettes posées sur le nez, Corinne Bouchoux est une femme engagée : la défense de l’environnement, des migrants et de ses concitoyens, voilà les combats de cette franco-allemande âgée de 51 ans. Elle a constaté avec lucidité la crise traversée par son parti. « On ne peut pas parler d’hémorragie, mais d’un certain nombre de départs significatifs (Jean-Vincent Placé, Daniel Cohn-Bendit) », avant d’ajouter « la crise est dans toute la sphère politique, il suffit de regarder Les Républicains, le Front National ou encore le Parti Socialiste ». Corinne Bouchoux explique avec honnêteté la crise que traverse EELV : au désaccord sur le projet de société, aux divergences sur la stratégie (revenir ou non au gouvernement) s’ajoute  «la crise des égos et le manque d’intelligence collective » visible dans les récents départs des cadres du mouvement.
Favorable à une non candidature en 2017 pour des questions financières, la sénatrice l’affirme et le revendique, les écologistes seront massivement présents pour les élections régionales. Elle s’offusque que cette séquence démocratique se déroule au même moment que le plus grand événement écologique de l’année, la Cop 21.
Corinne Bouchoux le martelle, c’est un sujet qui concerne tout le monde. « La COP 21 va être le départ d’un nouveau projet commun que l’on va essayer de construire ensemble pour sauver la planète. »
La crise des migrants est un autre dossier qui tient à cœur la sénatrice. Passionnée par l’humanitaire depuis son adhésion à 18 ans à la Ligue des droits de l’Homme. « Si l’on n’est pas capable d’accueillir des réfugiés, l’Europe est perdue » alerte Corinne Bouchoux.

Intéressée par l’information, elle œuvre pour la transparence des sources : elle siège à la CADA ( commission d’accès aux documents administratifs) qui veille à la libre communication des documents administratifs, et se préoccupe des questions liées à l’Open Data qui ne peut qu’encourager les jeunes journalistes à faire preuve d’inventivité et d’intérêt pour les questions de société.

 

Corinne Bouchoux est historienne, étudiante à l’Institut d'Études politiques de Paris, enseignante, elle a dirigé un lycée agricole.
Elle a écrit quatre ouvrages d’histoire traitant de la réunification de l’Allemagne, des figures féminines dans la résistance (Lucie Aubrac et Rose Valland), des œuvres d’arts pillées durant l’occupation. En parallèle, elle a pigé pour Sciences et Vie Économie et Alternatives Economiques.
En 2011, elle devient sénatrice pour les Europe Ecologie les Verts. Elle rédige plusieurs rapports d’informations pour le Sénat sur  les rassemblements festifs et l’ordre public, la reconnaissance et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français.

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Les enjeux de la COP 21 : https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/les-enjeux-de-la-cop-21/ Fri, 18 Sep 2015 14:50:37 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=3914 « Sans accord à Paris, ça deviendra chaotique » Par Laure Blachier et Clément Barbet.   La climatologue Valérie Masson-Delmotte, vendredi 11 septembre présente les enjeux de la COP 21 aux étudiants du master de journalisme. Valérie Masson-Delmotte, chercheuse au CNRS dirige des recherches au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), est […]

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« Sans accord à Paris, ça deviendra chaotique »

Par Laure Blachier et Clément Barbet.

 

La climatologue Valérie Masson-Delmotte, vendredi 11 septembre présente les enjeux de la COP 21 aux étudiants du master de journalisme.

Valérie Masson-Delmotte, chercheuse au CNRS dirige des recherches au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), est la candidate du gouvernement français pour coordonner la rédaction du prochain rapport du GIEC (Groupe d’expertises intergouvernementale sur l’évolution du climat). Elle étudie les climats passés et leurs variations à travers l’analyse des glaces polaires. La scientifique a présenté un état des lieux de la situation mondiale concernant le réchauffement climatique à partir d’un chiffre simple : «  la température a augmenté de 0,85 degrés entre 1901 et 2012 » a déclaré Mme Masson Delmotte.

Tout l’enjeu de la COP 21– conférence sur le climat qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 14 décembre prochain– est de parvenir à un accord entre les 195 pays pour limiter l’augmentation des températures moyennes à 2 degrés Celsius avec un outil : contenir les émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il faudrait qu’il y ait au maximum 3 200 gigatonnes de gaz carbonique dans l’air d’ici à 2020. Or 2 000 Gt ont déjà été émises depuis 1870 : alarmiste, Valérie Masson-Delmotte précise que si les comportements actuels ne changent pas, la température pourrait augmenter de plus de 4 degrés d’ici à 2100. Avant d’ajouter « les conséquences sur le climat sont multiples et importantes :  fonte des glaciers et de la banquise, réchauffement de l’eau de mer en surface et hausse du niveau de la mer de 19 cm, ce qui aura un impact direct sur les littoraux ».

Néanmoins la scientifique modère ses propos en ajoutant «[qu’] il y a aujourd’hui une prise de conscience sur les enjeux climatiques ». Pourtant, à  deux mois de l’ouverture de la conférence, seuls 60 pays ont officialisés leurs engagements en donnant leur plan d’action. « S’il n’y a pas d’accord à Paris, ça deviendrait chaotique » a déclaré la climatologue.

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COP 21 : les citoyens s’invitent… https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/cop-21-les-citoyens-sinvitent/ Tue, 09 Jun 2015 10:52:45 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=3810 ….dans les négociations Par Guillaume Galpin   Samedi 6 juin s’est tenue la World Wide Views, un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie. 10 000 citoyens de plus de 83 pays sont invités à donner leur avis sur les questions clés des négociations de la COP 21. Véritable laboratoire de démocratie participative, l’événement […]

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….dans les négociations

Par Guillaume Galpin

 

World Wide Views Samedi 6 juin s’est tenue la World Wide Views, un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie. 10 000 citoyens de plus de 83 pays sont invités à donner leur avis sur les questions clés des négociations de la COP 21.

Véritable laboratoire de démocratie participative, l’événement a été présenté comme « la plus grande consultation citoyenne à l’échelle mondiale ». Toute la journée, les participants ont débattu sur l’importance du réchauffement climatique, les outils pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre ou encore l’aide que doivent apporter les pays développés aux pays les plus pauvres.

La World Wide Views a été reconnue par les Nations Unies comme faisant partie intégrante du processus des négociations. Les recommandations formulées par les citoyens seront d’ailleurs présentées aux négociateurs ce mercredi 10 juin à Bonn. Si les participants se sont montrés très enthousiastes et ont joué le débat à fond, ils sont nombreux à être sceptiques quant à l’influence qu’ils auront dans les négociations.

Les chefs d’Etat et les négociateurs auraient pourtant tort de ne pas écouter leurs recommandations. 78% se sont dit « très concernés » par le réchauffement climatique et 63% veulent limiter le réchauffement à deux degrés « quel que soit le prix ». Tous les regards seront sur Paris en décembre prochain et les citoyens verront si leur parole a été entendue.

 

 

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