estelle ndjandjo Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/estelle-ndjandjo/ De la presse écrite au web Journalisme Sun, 04 Oct 2020 16:36:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png estelle ndjandjo Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/estelle-ndjandjo/ 32 32 L’Université française a-t-elle perdu le sens de l’orientation ? https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/luniversite-francaise-a-t-perdu-sens-de-lorientation/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/luniversite-francaise-a-t-perdu-sens-de-lorientation/#respond Mon, 27 Nov 2017 14:25:18 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=5850 L’article L’Université française a-t-elle perdu le sens de l’orientation ? est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

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Par Estelle NDJANDJO et Johan BESCOND

Après un été passé à rencontrer les protagonistes de l’éducation, le gouvernement a présenté, lundi 30 octobre, son plan étudiant censé réduire le taux d’échec à l’université. Au cœur de l’amendement : vœux limités, fin du tirage au sort, ou encore deux semaines d’orientation au lycée. Des changements révélateurs de la première limite de l’éducation supérieure française : l’orientation. « J’ai toujours fait en sorte d’avoir des bonnes notes pour éviter d’avoir affaire à la conseillère de désorientation », plaisante Mariama, aujourd’hui 25 ans et originaire d’une cité dite sensible à Villiers-le-Bel, dans le Val d’Oise. En septembre, la jeune femme a entamé sa dernière année à l’ESSEC, l’une des Ecoles de commerce les plus réputées de France. Avant d’en arriver là, Mariama a pourtant galéré. Après une seconde générale « correcte », elle est orientée par ses professeurs en CAP Sanitaire et sociale : « Je n’avais aucune envie d’y aller et j’ai laissé tomber au bout de 6 mois. » Elle enchaîne les petits boulots pendant deux ans, avant de reprendre ses études pour intégrer la prépa d’égalité des chances de l’ESSEC, sur les conseils d’une amie : « Le commerce international m’a toujours attirée mais je ne m’en sentais pas capable. Je suis fière de mon parcours. »

Les étudiants ont peur de perdre leur bourse

En France, de nombreux élèves ont subi la même mésaventure. Un étudiant sur deux abandonne dès la première année universitaire, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. En France, chaque lycéen obtenant le bac a le droit d’accéder au supérieur. Censé assurer l’ascension sociale, l’université pour tous se base sur notre modèle républicain. Mais depuis plusieurs années, le choc démographique gonfle les amphithéâtres. Dans les universités de Caen, Toulouse, Montpellier, Lyon le nombre d’élèves en L1 en médecine ou en droit peut atteindre les 1500. Avec des élèves obligés de prendre des notes sur les escaliers, les amphis sont vite boudés. « Les étudiants ont peur de perdre leur bourse, explique un professeur d’université en région parisienne. Une succession d’absences et ils doivent en rembourser l’intégralité. Les étudiants sont quasi-contraints de venir en cours, sans conviction. »

 3 700 bacheliers sans affectation

Un absentéisme révélateur d’un problème majeur dans l’orientation des élèves entre le lycée et le supérieur. Valentin Heitzler, élève en 1ere ES et président du syndicat lycéen FIDL, estime que ses camarades ne sont pas suffisamment informés : « La seule fois où ma prof principale nous a parlé d’orientation, ça n’a duré qu’une heure », regrette-t-il. Selon lui, la plateforme Admission Post Bac (APB) est la racine du problème. Tirage au sort, hiérarchie des choix de parcours, filières aux places limitées… Les lycéens étaient confrontés à de nombreuses barrières avant de pouvoir s’asseoir sur les bancs de la fac. À la rentrée dernière, 3 700 bacheliers se sont retrouvés sans affectation. Avec le nouveau plan étudiant, les universités peuvent désormais consulter les dossiers scolaires avant d’accepter l’inscription d’un étudiant dans une filière.  

Les dossiers envoyés vers celles qui croulent sous les demandes, comme le droit, la médecine ou encore STAPS, pourront ainsi être refusés. Le spectre de la sélection revient hanter l’Enseignement Supérieur.    « Je n’ai pas et je n’ai jamais eu peur du mot sélection, mais ce n’est pas ce que nous proposons », a déclaré Edouard Philippe lors de la présentation du projet.

L’ université n’est pas faite pour tout le monde

Néanmoins, pour Julie Mleczko, rédactrice en chef de Studyrama, site spécialisé dans l’éducation, il n’y a aucune nouveauté : « On ne peut pas parler de sélection déguisée. Les facs proposaient déjà d’étudier les dossiers aux lycéens et donnaient leur avis pour savoir si le parcours était adapté. » Pour une orientation des lycéens mieux maîtrisée, la journaliste recommande un travail plus en amont. Elle explique qu’il est préférable d’aborder les centres d’intérêt avec un jeune de 17 ans, car à cet âge, difficile de se projeter dans un métier précis. « L’université n’est pas faite pour tout le monde, ajoute-t-elle. Un élève de terminale livré à lui-même peut laisser tomber rapidement. Pour ceux-là, il faut des formations plus encadrées. Ce n’est pas de l’orientation qu’il faut faire, mais de l’éducation à l’orientation. » Pour Olivier Vidal, président du syndicat étudiant UNI, orienté à droite, le gouvernement ne va pourtant pas assez loin :  

Le lycée est formaté sur l’objectif bac

Pour Gilles Gaudheron, directeur d’un centre d’informations et orientation (CIO) à Cergy-Pontoise, le problème serait plutôt une question de priorité : « La moitié des élèves en terminal sollicite un rendez-vous. Mais au lycée, tout le monde est focalisé sur l’objectif bac. L’orientation est reléguée au second plan. »  Révélé par Le Figaro, le ministre de l’Éducation Nationale, a missionné, ancien directeur de Science Po Lille, pour réformer en profondeur le baccalauréat. Ainsi, les filières L, ES et S pourraient disparaître, d’ici 2021, pour laisser place à des cours à la carte et des contrôles continus. Un moyen de préparer les lycéens au fonctionnement universitaire.  
 

GENNEVILLIERS : PREPARATION AUX BEAUX ARTS

     
« Diversifier le profil des étudiants aux Beaux-Arts, voici le défi lancé depuis plus de dix ans par l’école municipale des Beaux-arts Edouard-Manet, à Gennevilliers. La classe prépa forme à bas coût 20 élèves aux concours d’entrée des plus prestigieuses écoles d’arts de France. »

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Youtube devient payant https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/youtube-devient-payant/ Wed, 04 Nov 2015 16:34:16 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=4092 Robert Kyncl, chef des affaires Youtube, annonce le lancement de Yotube Red en avant première à Los Angeles le 21 octobre 2015 Qui n’a pas déjà rêvé de sauter les pubs Youtube avant d’entamer la vidéo du chat qui joue du piano ? C’est désormais possible, du moins aux Etats-Unis, depuis le 28 octobre grâce […]

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Robert Kyncl, chef des affaires Youtube, annonce le lancement de Yotube Red en avant première à Los Angeles le 21 octobre 2015

Qui n’a pas déjà rêvé de sauter les pubs Youtube avant d’entamer la vidéo du chat qui joue du piano ? C’est désormais possible, du moins aux Etats-Unis, depuis le 28 octobre grâce à Youtube Red. Pour le prix d’un abonnement téléphonique mensuel 9.99 $, les internautes pourront désormais regarder leurs vidéos sans interruptions et télécharger leurs contenus pour les visionner hors ligne.

Considérées par beaucoup comme des parasites, les pubs qui ne durent pourtant que quelques secondes irritent. Un agacement bien compris par Wladimir Palant qui crée dès 2006 Adblock Plus. Ce logiciel bien connu des youtubers permet de bloquer la pub contenue sur le web. Plus encore, Adblock donne l’opportunité de choisir grâce à un filtre, « des Publicités Acceptables », sélectionnées au préalable par l’internaute. Selon leur site officiel, le fondateur d’AdBlock a déclaré  » Nous ne pensons pas que toutes les publicités soient mauvaises et nous savons qu’elles financent de nombreux sites Internet. »

Le business model de Youtube remis en question

Avec un milliard d’utilisateurs, Youtube est une mine d’or pour les publicitaires. Annonceurs et sponsors se bousculent à la porte des chaînes les plus populaires pour engranger le plus de vues possibles. Dès février 2015 la plateforme avait durci sa politique de placement de produit vis à vis des marques. Le géant du web chercherait-il à regagner son indépendance, face à des sponsors qui prennent de plus en plus de place ? Ceux qui en pâtissent le plus sont avant tout les youtubeurs, qui pour certains tirent leurs principaux revenus de leurs sponsors. C’est le cas des stars des tutos sur internet, comme Enjoy Phoenix, égérie de plusieurs marques de cosmétiques.

C’est bien le manque à gagner qui a poussé le site de partage de vidéo en ligne a créé Youtube Red. Loin devant nos Cyprien et Norman nationaux, le youtubeur le mieux payé de la planète (6,7 millions d’euros empoché en 2014), le suédois Felix Kjellberg, dît PewDiePie s’est exprimé sur le sujet sur sa page Tumblr. « Maintenant, il y a des questions restées sans réponse comme; Comment se fait-il que les youtubers ne soient pas payés pendant la période d’essai du mois de novembre ?A qui sont reversés les 10 dollars ? En valent-ils le coup ? « 

Vers un web tarifé

Prochaine étape, la création d’une plateforme musicale payant, « Youtube Key Music ». Un pas vers le streaming à l’image d’Apple Music lancé il y a peu. Avec une multitude de catégories de vidéo accessibles sur sa plateforme, Youtube cherche à concurrencer Netflix, Deeezer ou encore Spotify. Des espaces payants dès leur création, contrairement à Youtube. C’est le défis des prochaines années, faire accepter aux utilisateurs du web de payer pour un contenu livré gratuitement. Le groupe Alphabet (Google- Yoube) tente de rassurer et assure que le site restera libre d’accès pour le reste des non-premium.

Une reconversion qui paraît perdue d’avance. Selon un sondage Métro News, sur plus de 1400 votants, 94% des internautes ne sont pas favorable à une version payante de Youtube.

@Ndj_estelle

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