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Par :  Aurélie Clément, Nicolas Boraschi, Sandra Khalfallaoui

Depuis 2014, de nombreux médias adoptant le même schéma se sont développés : Now This, Brut, Explicite, Minute Buzz… Ils ont tous le même objectif : capter l’audience là où elle se trouve massivement, à savoir sur les réseaux sociaux.

Une image vaut mieux qu’un long discours

Ces médias produisent des vidéos courtes, colorées, très dynamiques et explicatives avec des textes clairs et de la musique entraînante, profitant de la mise en avant de ces contenus opérée par Facebook. Ce n’est pas un mystère, Mark Zuckerberg destine son réseau social à devenir « video first » : la vidéo est le nouveau format roi. Les contenus de Now This et AJ+ sont principalement destinés aux millenials , cette cible marketing qui comprend les 18-35 ans, grands consommateurs d’informations via les applications mobiles.

Un pari gagnant donc, pour ces nouveaux médias qui tentent d’innover et de répondre à la demande en faisant le pari numérique. Rappelons qu’en France, Brut et Explicite sont nés d’un point commun : ils ont été montés par des personnes ayant travaillé pour le groupe Canal. Partis ou mis de côté après l’arrivée de Vincent Bolloré aux commandes, Renaud Le Van Kim, producteur historique du Grand Journal, a participé à la création de Brut, tandis que Explicite est une initiative d’anciens journalistes d’iTélé.

AJ+ : une filiale numérique qui fonctionne

Al Jazeera a soufflé sa 21ème bougie le 1er novembre dernier. En 2014, ils lançaient Al Jazeera +, une chaîne 100% numérique du groupe Al Jazeera Media Network, basée à San Francisco. La chaîne AJ+ est née dans le sillage des “printemps arabes”.

« Les réseaux sociaux ont indéniablement accompagné ce qu’on appelle les révolutions arabes, puisqu’ils ont servi à mobiliser, à informer et à s’informer. Voir à attiser la colère. Ils ont en outre permis d’attirer l’attention des médias étrangers, empêchés de travailler librement dans les pays fermés, et de les alimenter en images. Ils ont également aidé ceux que j’appelle les révoltés solitaires, qui se croyaient seuls au monde, à se regrouper en découvrant que d’autres personnes partageaient leurs sentiments »

Mounir Bensalah, militant et blogueur marocain, auteur de « Réseaux sociaux et révolutions arabes ? »

Le slogan de Al Jazeera exprime son envie d’aller vers l’avant : « The future of news is now. More stories on more platforms. » ( L’avenir de l’information est maintenant. Plus d’histoires sur plus de plateformes.) Un slogan qui montre l’ambition d’AJ+, et ses motivations.

Une information facile d’accès

Sa stratégie consiste à répandre l’information sur les réseaux sociaux avec un format adapté aux usages des jeunes. Ce nouveau service, uniquement en ligne, est destiné à une audience anglophone à travers le monde. La durée des vidéos d’AJ+ est variable : le temps réel (ou le direct) se traduit par des vidéos allant de 30 secondes à 3 minutes. Elles se multiplient, en parallèle, des formats explicatifs avec visuels forts et infographies animées , des mises en contexte reposant sur le recours systématique aux textes . Certaines vidéos ont des thématiques précises dont le traitement est répété afin de créer des « séries » (ex. vie estudiantine aux USA, lutte contre le terrorisme, phénomènes de mode).

Avec plus de 10 millions d’abonnements, Facebook est au coeur de la diffusion d’AJ+. Du côté de Twitter, il faut compter 800.000 abonnés et 119.000 sur Instagram. Ce qui
prouve l’influence de ce média sur internet.

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Réfugiés : la solidarité 2.0 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-solidarite-2-0/ Thu, 19 Nov 2015 17:06:40 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=4164   L’aide aux réfugiés s’organise aussi sur les réseaux sociaux. Appel aux dons, recrutement de bénévoles, la plate-forme de réseau social Facebook voit émerger une nouvelle forme de solidarité qui permet de mettre en relation associations et citoyens connectés. Aide aux réfugiés syriens, Réfugiés de la Chapelle en Lutte, Plate-forme d’aide aux réfugiés en France… […]

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L’aide aux réfugiés s’organise aussi sur les réseaux sociaux. Appel aux dons, recrutement de bénévoles, la plate-forme de réseau social Facebook voit émerger une nouvelle forme de solidarité qui permet de mettre en relation associations et citoyens connectés.

Aide aux réfugiés syriens, Réfugiés de la Chapelle en Lutte, Plate-forme d’aide aux réfugiés en France… Voici quelques exemples de ces nombreux groupes qui se multiplient depuis quelques mois sur le réseau social. Véritables relais d’associations ou initiatives spontanées et individuelles, ces communautés 2.0 permettent de donner une vitrine aux besoins des réfugiés arrivés en France.

Sur ces groupes auxquels sont inscrites quelques centaines voire milliers de personnes, les messages de volontaires sont quotidiens, les propositions diverses : cela va du don de produits de première nécessité (nourriture, hygiène, vêtements…) à des objets plus variés ( titres de transport, téléphones, livres, jouets…).

La souris défile et les posts s’enchainent : ici, quelqu’un offre de ramener des crayons de couleurs et des feuilles de papier pour les enfants, là, un peu plus bas, un internaute a quelques dictionnaires en trop…  » Si ça peut aider dans les démarches administratives »…

Des associations débordées

On y propose du temps aussi : sur le groupe de la Chapelle en Lutte par exemple, beaucoup se portent volontaires pour « passer dans l’après-midi », « donner un coup de main », « voir ce qu’il y a à faire ». Une instantanéité dont profitent les associations : tout au long de la journée, elles postent sur la page de la communauté les besoins urgents auxquelles elles font face et il ne faut souvent pas plus d’une heure pour qu’une personne se porte volontaire.

La nouveauté ici ? Ces internautes ne sont pas forcément affiliés une association, mais ont le temps d’agir à ce moment clé. Traduction de documents, transports d’urgence ou cours de français se trouvent donc parfois assurer par des personnes indépendantes de tout organisme. Cet élan de solidarité a cependant son revers. Tout aussi spontané qu’irrégulier, il démontre les limites du système : associations ou collectifs se retrouvent paradoxalement débordés par les dons des internautes et obligés de les refuser. Et c’est sur le réseau social, bien sûr, qu’ils l’écrivent et demandent aux internautes de stopper les dons.

Entre la crise humanitaire en cours et la lenteur de l’action politique pour la résoudre, les associations font face à un nouveau défi : comment gérer à long terme ce nouveau type de « bénévolat » à la fois utile et désordonné?

Solidarité 2.0 et partage d’informations

Véritables lieux d’échange, ces groupes d’internautes nourrissent aussi le partage d’informations : on y publie des articles de presse, les nouvelles mesures politiques sont relayées, et ardemment commentées.  Les discussions vont bon train, à l’instar du groupe Facebook  la chapelle en lutte  où l’appel au don se mêle aux débats politiques et à l’affrontement d’idées.

@Marine Raut

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Nous pratiquons tous le Digital Labor https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/nous-pratiquons-tous-le-digital-labor/ Wed, 04 Nov 2015 16:58:47 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=4084 Par Lloyd Chéry Nous produisons tous les jours des données en allant sur Amazon, Apple, Facebook et Google. Le livre Qu’est ce que le Digital Labor, résultat d’un dialogue entre Antonio Casilli et Dominique Cardon qui vient d’être publié aux éditions de l’INA,  propose des pistes de réflexion sur ce travail numérique dissimulé. Le Digital labor […]

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Par Lloyd Chéry

Nous produisons tous les jours des données en allant sur Amazon, Apple, Facebook et Google. Le livre Qu’est ce que le Digital Labor, résultat d’un dialogue entre Antonio Casilli et Dominique Cardon qui vient d’être publié aux éditions de l’INA,  propose des pistes de réflexion sur ce travail numérique dissimulé.

Le Digital labor est un nouveau domaine de recherche universitaire qui s’intéresse à la manière dont nos pratiques produisent de la valeur financière à l’heure du numérique. Pour le sociologue Antonio Casilli, « c’est le travail de la présence en ligne ».

Facebook c’est du travail !

Nos activités numériques quotidiennes et régulières sur les réseaux sociaux, les sites de e-commerce, les applications mobiles sont analysées scrupuleusement par des algorithmes qui vont dessiner l’être que nous sommes. Les likes, les fichiers et vidéos partagés, les achats et commentaires produisent une multitude de données. Ces données qui sont considérés par certain comme le nouveau pétrole du XXIe siècle deviennent des informations capitales. Le sociologue Dominique Cardon ( auteur de « A quoi rêvent les algorithmes ») explique dans une interview pour Télérama : « Amazon sait qui achète ; Google sait qui clique ; Facebook sait combien de temps on passe sur une page. L’exploitation de ces « traces de comportements » est essentielle à l’économie de ces plateformes, mais elle devient l’instrument de leur hégémonie ».

Aliénés et exploités sans le savoir

Selon Antonio Casilli, nous produisons des valeurs numériques et signons même une sorte de contrat de travail que nous lisons rarement (les fameuses « conditions générales d’utilisation » à accepter dans les applications). Notre participation est constamment mesurée par ces entreprises. Nos données sont donc exploitées et enrichissent des algorithmes. Pour le sociologue italien, notre époque est celle du capitalisme cognitif. Le travail se manifeste dans nos activités informelles et notre quotidien. Nous n’avons pas l’impression de travailler, car il s’infiltre dans la sphère du loisir. Surfer sur les réseaux sociaux par exemple est normalement un plaisir. L’essence de ces sites est d’interagir avec sa communauté, mais nous travaillons pour élargir des bases de données. Notre aliénation est donc subtile et particulièrement efficace. Avec 1,49 milliards d’utilisateurs actifs sur Facebook, 10 milliards par mois de recherche Google et 500 millions d’Iphones dans le monde, nous sommes tous des « digitals laborers ».

Comment arrêter la servitude volontaire du numérique ?

Dans son texte Discours de la servitude volontaire produit en 1547, Étienne de la Boétie conseillait à l’homme de sortir de sa domination en résistant. Dans le cadre d’Internet il est possible de lutter en utilisant les armes juridiques. Les internautes peuvent faire appel à la justice pour attaquer et tenter de faire condamner les géants du web. Le recours de l’association Europe vs Facebook a amené plus de 25 000 utilisateurs à porter plainte contre le réseau social. Le juriste Maximilian Schrems qui représente cette association a déjà eu une victoire significative en suspendant l’accord entre l’Union européenne et les États-Unis du Safe Harbord (accord qui encadrait la protection des stockages de données des utilisateurs européens sur le sol américain). A l’extrême inverse, les actions militantes de cyberattaques sont aussi des moyens pour perturber ce système. Encore récemment, le collectif Anonymous a montré qu’il possédait une certaine force de frappe. Enfin, une solution économique est possible permettant un système qui pourrait en fédérer beaucoup. Antonio Casilli pense que nous pouvons trouver un revenu de base universel pour donner plus de pouvoir aux internautes face aux géants du web. Cette idée de salaire peut ainsi amener une reconnaissance du travail que fournissent les utilisateurs et apporter un changement positif dans notre participation numérique.

Pour lire des extraits de Qu’est ce que le Digital Labor c’est ici

Qu'est ce que le Digital Labor d'Antonio Casili et Dominique Cardon

 

 

 

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