Vous connaissez ? https://www.courrierinternational.com/article/voyage-en-suede-la-honte-de-prendre-lavion-fait-le-bonheur-du-train

Et pour les passionnés de sports équestres.

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Par Axel Lambert Leduc, Marion Surateau et Léa Rochon   Nostalgie, intimité, jeunesse, aventures… Les étudiants de deuxième année du master journalisme de l’UCP – Site de Gennevilliers nous plongent dans les nouvelles narrations auditives avec leur première série de podcasts. De l’écriture, à la réalisation, Christophe Payet, mentor des nouveaux usages numériques, les a épaulés durant une semaine. Résultat : un coup de projecteur sur une génération qui choisit d’exprimer ses doutes avec créativité.

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• Diplômée pour chômer

  Lila s’est faite avoir par le chômage depuis de trop nombreuses semaines. Indignée par cette situation, elle décrit au micro de Sandra Khalfallaoui sa routine. Les lettres de motivation envoyées à la pelle, l’overdose de linkedin, la journée qu’il faut bien combler en attendant le job. Un récit enlevé sur la galère 2.0.

• La clé des champs

  Ce podcast est une brève immersion dans un souvenir de jeunesse. Il s’agit de s’exiler au milieu des blés pour être bruyants, ivres, puérils, bref : pour être jeune. Une jeunesse rurale, où les soirées se déroulent dans les champs, au milieu de nulle part. Une plongée dans un souvenir un peu flou et un peu fou, à l’image de beaucoup de soirées de jeunesse. De quoi déconnecter complètement le temps d’une pause audio.

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Se faire peur le soir

Aussi générationnelles qu’universelles, les légendes urbaines reviennent. À l’image de podcasts comme Le Bureau des Mystères, ou des nombreuses chaînes Youtube proposant de l’URBEX (exploration urbaine), ce podcast explore nos légendes de collège. Et quoi de mieux pour cristalliser nos frousses d’enfance, qu’un château ? C’est justement à celui de Boulogne-Billancourt que nos deux protagonistes mènent l’enquête, entre investigation et bonnes vieilles histoires au coin du feu. Le podcast a le même effet qu’une lampe torche placée sous le menton : il montre qu’il suffit d’un changement d’exposition pour que la réalité soit déformée.

   

• Nostalgie Lavalloise

  Qui n’a jamais connu l’envie de retourner dans la boîte de nuit de sa jeunesse ? Dans ce podcast, Brice Rocher emmène l’auditeur au “Donjbak”, cette cave bien connue de sa bande de potes. Malgré un parisianisme assumé, Brice le reconnaît, on y retourne toujours au Donjbak ! Entre souvenirs de bagarres et délires d’adolescents, l’auteur invite ses proches à passer au confessionnal.
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• Parcours singulier

  Le storytelling a bonne cote auprès des auteurs de podcast. Une vague sur laquelle a choisi de surfer une étudiante pour raconter son histoire. Lors de quelques minutes, nous entrons dans l’univers de Garance, une jeune femme née dans un corps masculin. Véritable confession, elle raconte avec une certaine distance et sérénité son parcours : de l’épilation intégrale à la confrontation avec ses parents, auxquels elle tend le micro. « Il ne fallait plus que ma transidentité ne reste secrète ».

   

“Quand les oscars osent”

Oscars 2019, Malik Maiz et Michael Khirat plongent dans l’histoire des plus fameux discours de « l’Académie ». Julianne Moore, Halle Berry ou encore Frances Mc Dormand sont à l’honneur. Durant cet instant de portée internationale, elles ont osé transformer leurs remerciements en tribune politique. Un hommage sonore à la parole engagée.  

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Depuis 2014, de nombreux médias adoptant le même schéma se sont développés : Now This, Brut, Explicite, Minute Buzz… Ils ont tous le même objectif : capter l’audience là où elle se trouve massivement, à savoir sur les réseaux sociaux.

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Une image vaut mieux qu’un long discours

Ces médias produisent des vidéos courtes, colorées, très dynamiques et explicatives avec des textes clairs et de la musique entraînante, profitant de la mise en avant de ces contenus opérée par Facebook. Ce n’est pas un mystère, Mark Zuckerberg destine son réseau social à devenir « video first » : la vidéo est le nouveau format roi. Les contenus de Now This et AJ+ sont principalement destinés aux millenials , cette cible marketing qui comprend les 18-35 ans, grands consommateurs d’informations via les applications mobiles.

Un pari gagnant donc, pour ces nouveaux médias qui tentent d’innover et de répondre à la demande en faisant le pari numérique. Rappelons qu’en France, Brut et Explicite sont nés d’un point commun : ils ont été montés par des personnes ayant travaillé pour le groupe Canal. Partis ou mis de côté après l’arrivée de Vincent Bolloré aux commandes, Renaud Le Van Kim, producteur historique du Grand Journal, a participé à la création de Brut, tandis que Explicite est une initiative d’anciens journalistes d’iTélé.

AJ+ : une filiale numérique qui fonctionne

Al Jazeera a soufflé sa 21ème bougie le 1er novembre dernier. En 2014, ils lançaient Al Jazeera +, une chaîne 100% numérique du groupe Al Jazeera Media Network, basée à San Francisco. La chaîne AJ+ est née dans le sillage des “printemps arabes”.

« Les réseaux sociaux ont indéniablement accompagné ce qu’on appelle les révolutions arabes, puisqu’ils ont servi à mobiliser, à informer et à s’informer. Voir à attiser la colère. Ils ont en outre permis d’attirer l’attention des médias étrangers, empêchés de travailler librement dans les pays fermés, et de les alimenter en images. Ils ont également aidé ceux que j’appelle les révoltés solitaires, qui se croyaient seuls au monde, à se regrouper en découvrant que d’autres personnes partageaient leurs sentiments »

Mounir Bensalah, militant et blogueur marocain, auteur de « Réseaux sociaux et révolutions arabes ? »

Le slogan de Al Jazeera exprime son envie d’aller vers l’avant : « The future of news is now. More stories on more platforms. » ( L’avenir de l’information est maintenant. Plus d’histoires sur plus de plateformes.) Un slogan qui montre l’ambition d’AJ+, et ses motivations.

Une information facile d’accès

Sa stratégie consiste à répandre l’information sur les réseaux sociaux avec un format adapté aux usages des jeunes. Ce nouveau service, uniquement en ligne, est destiné à une audience anglophone à travers le monde. La durée des vidéos d’AJ+ est variable : le temps réel (ou le direct) se traduit par des vidéos allant de 30 secondes à 3 minutes. Elles se multiplient, en parallèle, des formats explicatifs avec visuels forts et infographies animées , des mises en contexte reposant sur le recours systématique aux textes . Certaines vidéos ont des thématiques précises dont le traitement est répété afin de créer des « séries » (ex. vie estudiantine aux USA, lutte contre le terrorisme, phénomènes de mode).

Avec plus de 10 millions d’abonnements, Facebook est au coeur de la diffusion d’AJ+. Du côté de Twitter, il faut compter 800.000 abonnés et 119.000 sur Instagram. Ce qui
prouve l’influence de ce média sur internet.

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Par Amel Charrouf, Najet Guerniche, Malik Maiz

AJ+ en arabe, est depuis 2 ans la nouvelle chaine d’Al-Jazeera pour la génération, smartphones et réseaux sociaux, c’est un concept d’information à la demande via youtube qui vise un public plus jeune .

Ce canal d’actualité en ligne géré par Al Jazeera Media Network, est disponible sur application mobile (iOS et Android), YouTube , Facebook , Instagram et Twitter , avec un contenu exclusivement vidéo.

AJ+ donne à son public un point de vue original sur l’actualité, la culture et les événements à travers le monde, elle propose des reportages et couvre également des sujets en liens avec le style de vie ou la technologie. Sa particularité est d’émettre avec très peu de texte. Ses vidéos vont de 15 secondes à 10 minutes.

La chaîne est actuellement diffusée avec différents formats de narration. Elle prend en charge un niveau élevé d’interaction dans l’application comme dans ses plateformes Facebook et Twitter .

Destiné à une audience arabophone à travers le monde arabe. Ce service uniquement en ligne est séparé des autres chaînes d’information par câble et par satellite d’Al Jazeera, bien qu’il partage les 68 bureaux actuels du réseau avec les autres chaînes.

L’objectif est, d’offrir des vidéos d’informations sous un format à la demande, à l’instar de Netflix, et permettre aux utilisateurs de les partager sur les réseaux sociaux dont les incontournables Facebook et Twitter.

Les vidéos sont diffusées via YouTube. Le service est destiné : aux personnes qui ont un mode de consommation de l’information différent, pour tous ceux qui n’ont pas de télévision, qui commencent et finissent leurs consommations avec les (appareils) portables.

Depuis son lancement,  AJ + a connu un succès Immédiat, preuve à l’appui, lors de la publication de ses données montrant que la chaine a un taux d’engagement de 600% sur Facebook, ce qui fait de la page Facebook du réseau l’une des marques d’actualités les plus engagées au monde. 

Selon Variety , en juin 2016, AJ + est devenu le deuxième plus grand producteur de vidéos d’actualités sur Facebook , après NowThis News .  Il est le neuvième plus grand producteur de vidéo sur la plate-forme globale

En octobre 2016, AJ + a annoncé que la chaîne avait atteint plus d’un milliard de vues sur ses plateformes, un chiffre qui ne cesse de grimper.

AJ+ : les « millenials », nouvelle cible médiatique

Par Aurélie Clément, Nicolas Boraschi, Sandra Khalfallaoui

Depuis 2014, de nombreux médias adoptant le même schéma ce sont développés : Now This, Brut, Explicite, Minute Buzz… Ils ont tous le même objectif : capter l’audience là où elle se trouve massivement, à savoir sur les réseaux sociaux.

Ces médias produisent des vidéos courtes, colorées, très dynamiques et explicatives avec des textes clairs et de la musique entraînante, profitant de la mise en avant de ces contenus opérée par Facebook. Ce n’est pas un mystère, Mark Zuckerberg destine son réseau social à devenir « video first ».  Les contenus de Now This et AJ+ sont principalement destinés aux millenials, cette cible marketing qui comprend les 18-35 ans, grands consommateurs d’informations via les applications mobiles.

Al Jazeera a soufflé sa 21è bougie le 1^er novembre dernier. En 2014, ils lançaient Al Jazeera +, une chaîne 100% numérique du groupe Al Jazeera Media Network, basée à San Francisco. La chaîne AJ+ est née dans le sillage des “printemps arabes”…

Le slogan de Al Jazeera exprime son envie d’aller vers l’avant : « The future of news is now. More stories on more platforms. » (L’avenir de l’information est maintenant. Plus d’histoires sur plus de plateformes.)

Sa stratégie ? Disséminer l’information sur les réseaux sociaux : un format adapté aux usages des jeunes. Ce nouveau service, uniquement en ligne, est destiné à une audience anglophone à travers le monde.

La durée des vidéos d’AJ+ est variable : le temps réel (ou le direct) se traduit par des vidéos allant de 30 secondes à 3 minutes quand se multiplient, en parallèle, des formats explicatifs avec visuels forts et infographies animées, des mises en contexte reposant sur le recours systématique aux textes. Certaines vidéos ont des thématiques précises dont le traitement est répété afin de créer des « séries » (ex. vie estudiantine aux USA, lutte contre le terrorisme, phénomènes de mode).

Avec plus de 10 millions d’abonnements, Facebook est au cœur de la diffusion d’AJ+. Du côté de Twitter, il faut compter 800.000 abonnés, 119.000 sur Instagram.

Un pari gagnant donc, pour ces nouveaux médias qui tentent d’innover et de répondre à la demande en faisant le pari numérique. Rappelons qu’en France, Brut et Explicite sont nés d’un point commun : ils ont été montés par des personnes ayant travaillé pour le groupe Canal. Partis ou mis de côté après l’arrivée de Vincent Bolloré aux commandes, Renaud Le Van Kim, producteur historique du Grand Journal, a participé à la création de Brut, tandis que Explicite est une initiative d’anciens journalistes d’iTélé.

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