Spotify Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/spotify/ De la presse écrite au web Journalisme Mon, 23 May 2022 11:46:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Spotify Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/spotify/ 32 32 Adèle, cette artiste qui joue avec les règles de l’industrie musicale https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/adele-cette-artiste-qui-joue-avec-les-regles-de-lindustrie-musicale/ Fri, 13 May 2022 11:30:48 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240517 Spotifya dû répondre à une demande inattendue de la chanteuse britannique. Retour sur une renommée incontestable qui suffit à faire plier la plateforme aux 400 millions d’utilisateurs.

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Elle a pris pour habitude de nommer ses albums selon son âge. À 33 ans, Adèle a marqué son retour sur la scène musicale après des années d’absence. Son quatrième album 30 est sorti le 19 novembre, six ans après 25. Alors que son titre Easy on Me est devenu le plus écouté en 24 heures sur Spotify, la même plateforme a dû répondre à une demande inattendue de la chanteuse britannique. Retour sur une renommée incontestable qui suffit à faire plier la plateforme aux 400 millions d’utilisateurs.

    “Notre musique raconte une histoire”

    L’interprète de Someone Like You a précisément demandé à Spotify de proposer par défaut l’écoute d’un album dans l’ordre initial de ses chansons, et non le mode aléatoire. Par défaut, les utilisateurs n’écoutent pas les chansons dans l’ordre initial prévu par les artistes. Requête acceptée, le mode aléatoire est devenu moins accessible pour les abonnés payants de Spotify. La diva justifie cette réflexion profonde et le combat mené par de nombreux artistes ou utilisateurs.

    « Nous ne mettons pas tant de soin et de réflexion dans la liste des titres sans raison. Notre musique raconte une histoire et nos histoires doivent être écoutées comme nous les avons pensées. », précisait-elle. “C’était la seule demande que j’avais pour notre industrie en perpétuel mouvement! ».

    Adèle

    Spotify a assuré que ce changement a été concrétisé par cette récente demande d’Adèle, même s’il avait été initié par d’autres avant elle « Nous sommes heureux d’annoncer que nous avons lancé un nouveau service Premium, longtemps réclamé par les artistes et les utilisateurs, qui fait de la fonction lecture le bouton par défaut sur tous les albums ».

    Spotify face à une artiste au succès indéniable

    De son vrai nom Adele La rie Blue Adkins, la jeune britannique est aujourd’hui une artiste internationale connue de tous, ou presque. Un succès qui lui permet de négocier sans grande difficulté avec l’une des plus grandes plateformes de streaming de musique. En plus de rappeler l’essentiel ordre d’écoute des chansons dans un album, elle protège la créativité et le travail d’autres artistes. Une action facilitée par sa position au sommet de la scène musicale depuis quelques années.

    Un succès fulgurant ponctué de récompenses ne la quitte pas depuis le début de sa carrière musicale. La native de Londres se passionne pour la chanson dès ses quatre ans. Après avoir étudié dans la prestigieuse école Brit School, qui a aussi accueilli des artistes comme Katie Melua, Amy Winehouse ou Kate Nash, sa carrière décolle. Son timbre de voix hors du commun séduit instantanément. Son premier album, 19, remporte même un Critic’s Choice Award. 2011 est ensuite l’année de la consécration. Son album 21 convainc le monde entier et devient l’album le plus vendu de l’année.

    Bien installée dans l’industrie musicale, la chanteuse aux cheveux châtains est récompensée à nouveau pour son album 25 en 2015. Deux Grammy Awards s’ajoutent à ses 13 précédents trophées. Une série de récompenses qui confirme une notoriété sans faille depuis plus de 10 ans.

    30, à écouter dans l’ordre

    Ses propos envers Spotify résonnent d’autant plus que son dernier album est imprégné de son histoire personnelle, notamment son divorce et les conséquences sur la vie de son fils. Cet “Album-thérapie”, selon ses mots, est séparé en plusieurs parties distinctes. Sur les premiers titres elle se confie sur sa tristesse, la période sombre qui a suivi son divorce, puis sa légère dépendance à l’alcool et l’oubli de soi avec I Drink Wine et Can I Get It. Pour terminer 30, elle partage sa reconstruction, rappelle l’importance de s’aimer à travers To be Loved ou Women Like Me. « À 30 ans, ma vie s’est effondrée sans prévenir”, confiait-elle à Vogue. Selon elle, “cet album est de l’autodestruction, puis de l’auto-réflexion et de l’auto-rédemption”, d’où l’importance de l’écouter selon l’enchaînement qu’elle a défini avec soin

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    De nouvelles sources de revenus pour les médias https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/de-nouvelles-sources-de-revenus-medias/ Tue, 13 Mar 2018 13:43:41 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=5947 Par : Louise Guibert, Juila Inventar, Jessie Nganga, Julien Vattaire, Lorraine Redaud, Mathilde Francou Aujourd’hui le secteur de la presse écrite est de plus en plus en difficulté économiquement. Dans ce contexte, certains journaux adoptent des méthodes de financement alternatives. Le Monde et The Guardian font partie de ces médias : ils suivent deux démarches différentes. […]

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    Par : Louise Guibert, Juila Inventar, Jessie Nganga, Julien Vattaire, Lorraine Redaud, Mathilde Francou

    Aujourd’hui le secteur de la presse écrite est de plus en plus en difficulté économiquement. Dans ce contexte, certains journaux adoptent des méthodes de financement alternatives. Le Monde et The Guardian font partie de ces médias : ils suivent deux démarches différentes.

    Le journal Le Monde utilise des contenus sponsorisés pour son application mais aussi pour son site web. Dans les deux cas, ces publicités sont accessibles seulement pour les personnes qui ne sont pas abonnés au journal. En cliquant sur l’encart, l’utilisateur est redirigé vers une page publicitaire de la marque. Ce n’est pas un article mais une succession d’informations sur le produit. C’est l’algorithme Outbrain qui suggère les contenus sponsorisés : il utilise les cookies de l’utilisateur pour lui proposer les liens les plus pertinents.

    Le journal Le Monde utilise des contenus sponsorisés pour son application mais aussi pour son site web. Dans les deux cas, ces publicités sont accessibles seulement aux personnes qui ne sont pas abonnées au journal. En cliquant sur l’encart, l’utilisateur est redirigé vers une page publicitaire de la marque. Ce n’est pas un article mais une succession d’informations sur le produit. C’est l’algorithme Outbrain qui suggère les contenus sponsorisés : il utilise les cookies de l’utilisateur pour lui proposer les liens les plus pertinents.

    Le Monde utilise également une autre méthode : le « brand content ».   Ce terme anglais désigne les contenus produits plus ou moins directement par une marque, dans une logique de marketing. Les objectifs du brand content sont multiples : obtenir de la visibilité, délivrer des contenus aux individus, et affirmer l’expertise de la marque. Concrètement, ce concept s’illustre par l’utilisation de la mention « conçu et proposé par ». Ces articles ne sont pas rédigés par la rédaction mais par un prestataire extérieur. Par exemple : la MAIF, Dell, etc.

    Le Monde a aussi créé un espace web dédié à IBM : Les clés de demain. C’est un site d’actualité dans lequel la rédaction du journal Le Monde n’intervient pas.

    Les entreprises qui réalisent les contenus sont « Take Part Média » et « M Publicité ». Le Monde a donc dans ce cas une position d’hébergeur, et non de contributeur.

    Quand la collaboration devient plus poussée 

    D’autres médias sont sollicités par des marques pour écrire des articles d’investigation sur leurs produits. C’est notamment le cas pour The Guardian, avec sa plateforme spécialisée en B2B, The Guardian Labs. En effet, le journal accepte le financement des entreprises. Cependant, avant d’accepter un accord, les rédacteurs en chef ont le dernier mot. Les journalistes sont donc impliqués mais le contenu est éditorialement indépendant. Le site le précise via la mention  » supported by « . Concrètement, l’entreprise qui finance l’article n’a pas de droit de relecture.

    Par exemple, The Guardian Labs a collaboré avec Spotify pour réaliser une playlist personnalisée. Ainsi, Spotify a créé l’algorithme Discover Weekly. L’article des journalistes décrit cette expérience. Ils ont tenté de découvrir lequel de l’algorithme ou des spécialistes musicaux pouvait mieux prédire les goûts et les genres préférés des utilisateurs. Les spécialistes ont retrouvé les personnes autour d’un café afin de mieux comprendre leurs attentes. L’algorithme, lui, s’est synchronisé aux comptes Spotify des utilisateurs pour leur proposer des nouvelles playlist en fonction de leur historique d’écoute.

    Une déontologie remise en cause 

    Comme pour Le Monde, The Guardian propose également des contenus produits par la marque seule. Dans ce cas, la rédaction n ‘est pas impliquée dans la production des articles. Ils sont signalés par la mention « contenu payant/payé par » ou encore « contenu de l’annonceur ».

    Il y a donc plusieurs types de brand content. Dans les deux médias traités, ils peuvent choisir entre laisser le contrôle à la marque ou avoir le dernier mot. Ce concept peut remettre en cause la déontologie du métier de journaliste. Effectivement, se pose la question de la limite entre la communication et le journalisme.

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