Université de Cergy-Pontoise Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/universite-de-cergy-pontoise/ De la presse écrite au web Journalisme Sat, 21 Nov 2020 11:55:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Université de Cergy-Pontoise Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/universite-de-cergy-pontoise/ 32 32 Colloque : Fake news, haine en ligne… « La lutte contre la désinformation ne doit pas amputer la liberté d’expression » https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/colloque-fake-news-haine-en-ligne-la-lutte-contre-la-desinformation-ne-doit-pas-amputer-la-liberte-dexpression/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/colloque-fake-news-haine-en-ligne-la-lutte-contre-la-desinformation-ne-doit-pas-amputer-la-liberte-dexpression/#respond Sat, 21 Nov 2020 11:52:30 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10145 Illustration de Sophie Cayuela Comment réguler les fake news et qui peut le faire ? A l’occasion du colloque « Éducation aux médias » organisé par l’Université de Gennevilliers, Romain Badouard, chercheur et maître de conférences à l’Université Panthéon-Assas, est revenu sur les dispositifs utilisés par les plateformes numériques pour lutter contre la désinformation. A l’heure où les […]

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Illustration de Sophie Cayuela

Comment réguler les fake news et qui peut le faire ? A l’occasion du colloque « Éducation aux médias » organisé par l’Université de Gennevilliers, Romain Badouard, chercheur et maître de conférences à l’Université Panthéon-Assas, est revenu sur les dispositifs utilisés par les plateformes numériques pour lutter contre la désinformation.

A l’heure où les fake news surplombent l’espace numérique, Romain Badouard revient sur les méthodes anti-désinformation. Pour planter le décor, le jeune chercheur cite quelques données à peine croyables : « Lors de la campagne présidentielle en 2017, 8 millions de liens ont été partagés sur Twitter. Un quart d’entre eux correspondent à la désinformation ». Sur ce réseau social, « les fake news se propagent huit fois plus vite ». Ces chiffres ne restent pas sans conséquence. La présence de la désinformation dans le débat politique public appelle à une régulation.

« Il devient impossible de tout gérer »

Alors comment freiner la haine en ligne et les fake news sans paraître liberticide ? Google a décidé en 2019 de faire appel à des « quality-raters », des internautes ordinaires pour évaluer le contenu des sites web.  Pourtant, faute de temps, engager des modérateurs ne suffit pas à contrôler l’ensemble des plateformes sociales : « 500 heures de vidéos Youtube et 350 000 tweets sont chargés chaque minute, note Romain Badouard. Il devient impossible de tout gérer ».

La liberté d’expression en péril

C’est alors qu’entrent en jeu les « modérateurs automatiques » à l’aide de la technologie. « Les algorithmes vont chercher la propagande, les propos haineux, les menaces », développe l’universitaire. Toutefois, la liberté d’expression grince des dents. L’intelligence artificielle a beau reconnaître les messages haineux, elle ne comprend pas encore le second degré. Ce décalage est susceptible d’entraîner la sur-censure : « 10 à 15% des procédures d’appel lancées par les plateformes donnent lieu à une republication » souligne Romain Badouard. Un chiffre encore trop élevé dans la lutte contre la désinformation…

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L’université : l’autre voie des études de journalisme https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/luniversite-lautre-voie-etudes-de-journalisme/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/luniversite-lautre-voie-etudes-de-journalisme/#respond Tue, 24 Jan 2017 14:11:47 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=5165 Par Armandine Castillon Assia Labbas et Vincent Manilève sont deux jeunes journalistes qui viennent tout juste d’entrer dans la profession. Leur particularité ? Ils ne sont pas passés par les fameuses grandes écoles. Et pourtant, lorsque l’on évoque le journalisme, on pense très souvent aux grandes écoles qui permettent de s’y former. Cela est d’autant plus […]

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Par Armandine Castillon

Assia Labbas et Vincent Manilève sont deux jeunes journalistes qui viennent tout juste d’entrer dans la profession. Leur particularité ? Ils ne sont pas passés par les fameuses grandes écoles. Et pourtant, lorsque l’on évoque le journalisme, on pense très souvent aux grandes écoles qui permettent de s’y former. Cela est d’autant plus vrai que les écoles reconnues paraissent souvent la seule voie d’accès au métier. C’est ainsi qu’en juin dernier, Le Figaro étudiant publiait son propre palmarès des écoles de journalisme. Sans surprise, l’ESJ Lille, le CFJ Paris et Sciences-Po Paris figurent dans le haut du classement (selon les propres critères de la rédaction du média). Si figurent dans le palmarès des écoles privées non reconnues, les formations universitaires sont totalement absentes. L’université n’est pourtant pas fermée à la profession. Dans un article pour Le Figaro, le directeur de la rédaction de Famille Chrétienne Aymeric Pourbaix déclarait : « Dans les écoles, je trouve souvent que les élèves sont très formatés, ce qui fait que les journalistes pensent tous pareil… ». Des universités proposent ainsi des cursus autres que les traditionnelles écoles reconnues. C’est notamment le cas de l’université Cergy-Pontoise qui propose sur son site de Gennevilliers un master de journalisme préparé en deux ans, avec la possibilité de poursuivre le cursus avec un contrat de professionnalisation en deuxième année. Ouverte en 2012 par Jean-Claude Lescure, cette formation a d’ores et déjà un retour sur ce que sont devenus les élèves de la première promotion. Deux « anciens », Assia Labbas et Vincent Manilève, ont déjà un beau parcours à leur actif. Tous deux ont trouvé un emploi suite à un stage. Assia Labbas travaille désormais chez la société de production Outside Films, avec qui elle a notamment monté le webdocumentaire « 24 heures du JT : les coulisses du Grand Soir 3 », commandé par France télévisions. Pour sa part, Vincent Manilève fait partie des quelques rédacteurs du pureplayer Slate. Spécialisé sur la culture web, les réseaux sociaux et les médias en ligne, il admet avoir eu cette opportunité en étant « là au bon endroit au bon moment ».

Les écoles reconnues ont, certes, des partenariats avec des médias, mais cela ne veut pas dire que les autres étudiants ne pourront pas trouver de stage. Ces deux anciens étudiants de Gennevilliers ont ainsi une belle liste de stages effectués durant leurs études. Assia Labbas est passée par l’édition du Val d’Oise du Parisien, auFeminin.com, au Bondy Blog, à Magnéto Presse, chez Vanity Fair France et a été editorial assistant pendant dix mois pour le New York Times en France puis sept mois à Londres en tant que news assistant dans ce même journal. Vincent Manilève a quant à lui fait des stages à Mediapart, Le Figaro, La Gazette du Val d’Oise et à l’Institut National de l’Audiovisuel.

Les anciens étudiants en journalisme insistent sur le fait que leur formation n’était pas le critère principal d’embauche. Vincent affirme qu’« à aucun moment l’école d’où je venais n’a eu de l’importance ». Selon lui, la formation web reste même assez minime dans les écoles de journalisme, qui n’ont pas encore pris conscience de l’importance de Twitter notamment. Pour Assia, c’est davantage l’expérience qui intéressait les journalistes rencontrés et rappelle que tous les journalistes ne sortent pas forcément des écoles reconnues. Il faudrait donc oublier le lieu commun selon lequel le journalisme s’enseigne uniquement dans des écoles. Certaines facultés proposent notamment des masters de journalisme plus spécialisés, tels que le master de journalisme culturel de Paris X, le master professionnel de journalisme juridique d’Aix-Marseille (en partenariat avec l’École de Journalisme de Toulouse) ou encore le parcours journalisme scientifique du Master Cinéma, Documentaire et Médias de l’université Paris Diderot. Des formations universitaires peuvent donc tout aussi bien mener au métier – très couru – de journaliste.

 

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Les Français et le conflit israélo-palestinien : un débat impossible? https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/soiree-debat-les-francais-conflit-israelo-palestinien-debat-impossible/ Tue, 28 Oct 2014 11:42:56 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=2164 L’article Les Français et le conflit israélo-palestinien : un débat impossible? est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

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Soirée débat organisée par le master de journalisme de l’UCP, le 6 novembre à 19h30

Cet été, l’opération « Bordure protectrice » de l’armée israélienne dans la bande de Gaza a suscité de vives réactions en France. Si chaque rebondissement du conflit israélo-palestinien donne généralement lieu à des prises de position tranchées dans l’espace public, le débat semble s’être davantage polarisé et radicalisé ces derniers mois. Interdiction de manifestations de soutien aux Gazaouis, agressions antisémites et prises à partie de journalistes semblent traduire une impossibilité de débattre sereinement de la situation au Moyen-Orient.

Comment parler du conflit israélo-palestinien en France ? Quels sont les obstacles au débat, et comment évoluent-ils dans le temps ? Quel rôle les médias et les journalistes jouent-ils dans la perception du conflit par la société française ?
Le 6 novembre prochain, le master de journalisme de l’université de Cergy-Pontoise organise un « débat sur le débat », autour de chercheurs, de journalistes et de personnalités politiques.

Invités :
Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine

Abdelasiem El Difraoui, chercheur associé à l’Institut des médias et de la communication de Berlin

Didier Epelbaum, vice-président de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information, ancien médiateur de France 2

Boualem Fardjaoui, chercheur au Centre d’Etudes en Civilisations, Langues et Littératures Etrangères

Modérateur : Romain Badouard, maître de conférences à l’Université de Cergy-Pontoise

Informations pratiques :
Jeudi 6 novembre, 19h30-21h.
Université de Cergy-Pontoise
Site de Gennevilliers
Avenue Marcel-Paul
92230 Gennevilliers

Contact et Inscription
valerie.amyot@u-cergy.fr

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Télécharger le flyer : Soirée Débat UCP

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