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Episode 3 : Les victimes du cyberharcèlement

Episode 3 : Les victimes du cyberharcèlement

Le cyberharcèlement rime très souvent avec perte de confiance, complexes et anxiété. Il est nécessaire d’informer les victimes sur les différents biais de reconstruction. Accompagnement juridique, soutien psychologique, validation sociale sont les maitre mots. Il n’y a pas de formules magiques, de protocole prédéterminés pour débuter sa résilience. Chacun doit trouver son propre parcours, sa solution pour aller mieux. Nous sommes allés à la rencontre de Paul et Mathieu, victimes de cyberharcèlement. Un avocat et une psychologue  nous ont éclairé sur les étapes de la reconstruction.

Un podcast d’Eleonore Aparicio, Nollan Bercy, Louise Guyonnet, Martin Kennel, Morgane Mabit et Marie Ramaut, étudiants en Journalisme.

Cyberbullying is often associated with loss of confidence, complexes and anxiety. It is necessary to inform victims about the different ways to rebuild their lives: legal and psychological support,  and social validation are the key words. There are no magic spells, predetermined protocols  to begin resilience. Everyone must find their own path, their own solution to get better. We met Paul and Mathieu, victims of cyberbullying. A lawyer and a psychologist also enlightened us on the stages of reconstruction. A podcast made by Eleonore, Nollan, Louise Martin Morgane and Marie, Journalism students.

Episode 2 : La haine en ligne et les groupuscules

Episode 2 : La haine en ligne et les groupuscules

A l’ère du numérique, la société est fracturée par des discours de haine véhiculés sur les réseaux sociaux et internet. L’origine de ces propos est diverse mais émane souvent de groupuscules. Ces derniers visent particulièrement des publics vulnérables, comme les plus jeunes ou les personnes exclues de la société. Les nouveaux langages numériques (mèmes, émoji, GIF…) sont leurs principaux outils pour convaincre et influencer leur cible. Leur but  : créer une communauté assez grande pour devenir une menace politique et sociale.  

Un projet réalisé par Rayane Beyly, Juliette Gendron, Camille Bouza, Noémie Solavain, Benjamin Benhamou et Margaux Breton

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Episode 1 : Loi et définition

Episode 1 : Loi et définition

Depuis le début du XXIe siècle, les discours de haine et le harcèlement se sont intensifiés, notamment avec l’avènement des réseaux sociaux. Un nouveau type d’acharnement a fait son apparition: le cyber-harcèlement. Facebook, Twitter, Instagram ou encore Snapchat, les plateformes numériques sont devenues des terrains propices aux comportements haineux. Malgré la situation alarmante, des problèmes majeurs subsistent : il n’existe pas de définition du mot « haine » dans le droit international. De plus, dans toute l’Europe les lois restent floues quant à la signification du discours de haine, du harcèlement et du cyber-harcèlement, rendant presque impossibles les sanctions. 6 journalistes se sont penchées sur la question.

Ever since the XXIst century, hate speech and bullying have intensified, especially with the rise of social media. A new kind of harassment appeared: cyber-bullying. Facebook, Twitter, Instagram or Snapchat, online platforms became places likely to host hateful behavior. Despite the alarming situation, major issues linger: there is no definition of the word “hatred” in international human rights. Moreover, laws in Europe remain blurry when it comes to the meaning of hate speech, bullying and cyber-bullying, making it almost impossible to apply sanctions. 6 aspiring female journalists looked into the issue.

Un podcast d’Ines GACEMI – EL DAHSHOURY, Fatoumata KOULIBALY, Paule-Emmanuelle DELBE, Emeline ODI, Adèle ENGUEHARD

Conditions de travail des aides à domicile et dignité pour nos vieux : un enjeu de taille

Conditions de travail des aides à domicile et dignité pour nos vieux : un enjeu de taille

Un podcast de Clémentine Eveno

Le président avait salué les travailleuses et travailleurs pendant la Covid. Mais dans la vie quotidienne des aides à domicile, que se passe-t-il ? Débrouille pour trouver des masques, turnover du personnel dans les associations…En vue de la présidentielle, il est temps que le sujet des aides à domicile et du grand âge soient mis sur la table. L’enjeu ? Pouvoir garder le maintien à domicile de nos ainés jusqu’au bout. Et avec ça, conserver leur dignité.

Endométriose: « Le discours d’Emmanuel Macron est une reconnaissance morale » selon la présidente d’EndoFrance Yasmine Candau

Endométriose: « Le discours d’Emmanuel Macron est une reconnaissance morale » selon la présidente d’EndoFrance Yasmine Candau

Le 11 janvier, le président de la République lançait une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, maladie de l’appareil génital féminin qui touche une femme sur dix. Les différentes annonces doivent faciliter le parcours de soins, supprimer l’errance médicale, ou financer la recherche et « donnent beaucoup d’espoir » selon Yasmine Candau, présidente de l’association EndoFrance, atteinte de cette maladie.

Le Président de la République a dit que l’endométriose est “un problème de société, et non un problème de femmes”. Ces mots vous ont-ils touchée ?

Totalement. Ces mots ont été très émouvants. On a reçu beaucoup de messages de femmes qui étaient émues d’entendre le Président parler de notre maladie. Beaucoup ont l’impression d’être enfin reconnues dans leur souffrance. Il y a eu de la réjouissance et un grand soulagement. Il était temps d’agir. Encore aujourd’hui, des présidentes d’associations européennes nous félicitent. Elles souhaitent que la même chose soit faite chez elles. Ce discours est une reconnaissance morale pour les femmes.

Le plan du Gouvernement prévoit d’investir dans la recherche contre la maladie. Cette perspective vous redonne t-elle espoir ?

Toutes les annonces vont dans le bon sens et donnent beaucoup d’espoir. On sait que ça prendra du temps. La prise de conscience arrive déjà tardivement, donc mettre les choses en œuvre prendra du temps. Mais soyons optimiste: il y a enfin une prise de conscience sur la nécessité d’agir. La recherche est un point important car tant que les origines de cette pathologie ne seront pas comprises, elle sera toujours difficilement diagnostiquée.

Lorsque l’on est atteinte d’endométriose, quels sont les problèmes posés par le parcours de soins ?

C’est ce que l’on appelle l’errance médicale. Aller d’un médecin à un autre sans vraiment savoir quoi faire. Une femme touchée par cette maladie est souvent livrée à elle même. Le travail de nos bénévoles consiste à aider ces personnes qui ne savent plus où aller et qui sont à bout de souffle dans leur prise en charge. Le plan gouvernemental prévoit justement de travailler sur ce problème, avec la mise en place des filières de soins par région. Le but sera de flécher le parcours de soins. Grâce à cela, les équipes qui travaillent sur l’endométriose seront mieux visibles par les patientes, médecins généralistes, sages-femmes, et gynécologues de villes.

Depuis sa création en 2001, comment votre association EndoFrance a-t-elle évolué ?

En vingt ans, elle a surtout évolué par rapport au nombre de bénévoles et d’adhérents. En juin 2021, nous avions 120 bénévoles et 2650 adhérents à jour de cotisation, répartis sur toute la France. Les missions restent les suivantes: soutenir, informer, agir. Soutenir les personnes atteintes d’endométriose et leur entourage, informer le grand public sur la maladie, et agir auprès des pouvoirs publics et des professionnels de santé pour améliorer le parcours de soin des personnes atteintes d’endométriose. L’année dernière, nos bénévoles ont réalisé plus de trois-cent actions, en visioconférence, certes, avec le contexte de crise sanitaire. Le but est de continuer à échanger avec les couples et les femmes atteintes. Informer le public par des conférences et des tables rondes avec des professionnels de santé pour apporter des informations fiables. L’association a aussi beaucoup agi avec les équipes ministérielles pour faire des préconisations afin d’élaborer la stratégie nationale annoncée par Emmanuel Macron.

Votre association travaille-t-elle en réseau avec d’autres organismes similaires comme ENDOmind ou Info Endométriose ? 

Nous avons travaillé avec ces associations auprès des équipes ministérielles. Chacune apporte son point de vue et son positionnement. Chez EndoFrance, nous sommes vraiment au contact des patientes avec la mission de les soutenir. L’année dernière, nous avons répondu à près de 50 000 mails pour mener une action de terrain et de proximité. Ce n’est pas forcément le cas d’ENDOmind qui agit plus avec une fonction lobbying aux côtés des parlementaires. On se complète et on essaie de travailler main dans la main pour la même cause. 

La marraine d’EndoFrance est l’actrice Laetitia Milot mais l’association a également un parrain, Thomas Ramos, joueur de rugby professionnel au Stade Toulousain. Est-il important pour vous d’impliquer les hommes pour mieux sensibiliser ?

Bien sûr ! Lors des premières réunions faites par EndoFrance, c’était du 100% féminin. Petit à petit, on a vu arriver un conjoint, un papa, un frère, un ami qui viennent chercher l’information et essayer de comprendre la maladie. Ils accompagnent surtout un être cher dans son combat quotidien. C’est ce qu’a fait Thomas Ramos lorsqu’il nous a contactés pour nous expliquer que sa future femme était atteinte d’endométriose et que c’était compliqué au quotidien. Lui et sa compagne ne savaient pas vers quoi ils allaient. Son ambition est de changer le regard des hommes sur cette maladie, et montrer qu’ils ont un rôle à jouer pour mieux accompagner. Thomas Ramos nous aide à sensibiliser le monde du sport, qui est un milieu que l’on ne toucherait pas forcément sans lui. 

Quelles sont les prochaines perspectives pour votre association ?

Avoir plein de nouvelles bénévoles ! (rires) On a besoin de soutien dans toutes les régions pour répondre à la demande face à une maladie qui touche une femme sur dix. Ça représente beaucoup de travail d’agir quotidiennement pour soutenir les autres, sachant que nous sommes nous-mêmes atteintes d’endométriose. Le comité de pilotage national fera avancer les choses dans le bon sens. Nous allons y veiller.