France 2 Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/france-2/ De la presse écrite au web Journalisme Sun, 04 Oct 2020 13:43:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png France 2 Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/france-2/ 32 32 Steeven Ballein : ancien militaire devenu journaliste reporter https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/steeven-ballein-ancien-militaire-devenu-journaliste-reporter/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/steeven-ballein-ancien-militaire-devenu-journaliste-reporter/#respond Wed, 09 Jan 2019 08:40:03 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6187 L’article Steeven Ballein : ancien militaire devenu journaliste reporter est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

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Photo Ophélie Arnould

 

Globe-trotter en quête d’info, Steeven Ballein défend un journalisme « lent ». Face à l’excès de news chaudes dans le paysage médiatique, ce journaliste-réalisateur, au parcours atypique, s’exprime sur l’importance du reportage long format dans notre société.

De l’arme à feu à la plume, il n’y a qu’un pas ! Où plutôt, dirons-nous, du fusil d’assaut à la caméra, dans le cas de Steeven Ballein. Ce journaliste a commencé sa carrière en tant que chef d’équipe dans le troisième régiment de parachutistes d’infanterie de marine, à Carcassonne, avant de défendre la liberté d’expression avec un stylo.

Fort de ses expériences en OPEX en Afrique et Asie centrale, il continue, aujourd’hui, de voyager à travers le monde en tant que journaliste reporter. Très tôt attiré par la réalisation, il exerce son métier au Tchad, en Mongolie ou encore en Tanzanie et tourne divers sujets pour des chaînes de télévision dont France 2, M6 et RMC Découverte. Ce choix de carrière, dans le journalisme d’investigation long format, lui permet d’enquêter pendant plusieurs mois sur un seul thème pour « relater une information juste ». Steeven Ballein prend, ainsi, le contre-pied de la tendance actuelle, de la course à l’information chaude.

Par ses reportages, il cherche « à donner matière à penser » en privilégiant un journalisme d’analyse. Cet ancien militaire prend alors le recul nécessaire et essaie d’analyser la complexité d’un sujet dans sa globalité.
Sans limite, Steeven Ballein se lance dans un nouveau défi professionnel : la réalisation de documentaires. Au travers d’un autre format vidéo, il continue, donc, de vouloir informer le public sur diverses thématiques.

Master 1 avec Steeven Ballein

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Julie Pichot sur Envoyé Spécial https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/julie-pichot-envoye-special/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/julie-pichot-envoye-special/#respond Fri, 20 Oct 2017 09:08:19 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=5807 Par Aurélie Clément et Jessie Nganga   Le jeudi 7 septembre 2017, Envoyé Spécial a diffusé « Hôpital public, la loi du marché » sur France 2. Cette enquête édifiante dénonce les restrictions budgétaires et les nouvelles méthodes de gestion appliquées dans les établissements de santé. Julie Pichot, la journaliste à l’origine de ce reportage, nous en […]

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  • Par Aurélie Clément et Jessie Nganga

     

    Le jeudi 7 septembre 2017, Envoyé Spécial a diffusé « Hôpital public, la loi du marché » sur France 2. Cette enquête édifiante dénonce les restrictions budgétaires et les nouvelles méthodes de gestion appliquées dans les établissements de santé. Julie Pichot, la journaliste à l’origine de ce reportage, nous en dévoile les coulisses et nous parle de son métier. Rencontre.

    « Un boulot de petite fourmi »

    C’est en février 2017 qu’elle commence à enquêter pour son reportage. Tout est partie d’un constat : le taux de suicide des professionnels de santé augmente, « l’hôpital public va mal ». Puis l’envie de creuser, de comprendre pourquoi. Il aura donc fallu cinq mois à la journaliste pour boucler son reportage : « je ne pensais pas que c’était aussi fermé car il y a plein d’hôpitaux en France, je pensais trouver des gens pour parler mais ça a été très compliqué ».  Elle nous a expliqué qu’il n’y avait selon elle « pas de méthode » pour réussir à obtenir des témoignages mais a souligné l’importance de créer un lien de confiance, de rassurer les gens et d’être honnête. Elle a insisté sur la rigueur dont doivent faire part les journalistes « chaque image doit pouvoir être prouvée par un document, nous devons nous assurer de la véracité des faits, être béton ! ».

    Son enquête sur le management et la souffrance à l’hôpital public a dernièrement contribué au débat de l’Assemblée. Et pour la journaliste, c’est là tout l’intérêt du journalisme et de l’enquête. Pouvoir révéler des problèmes dont les institutions et le public n’ont pas conscience –ou ne veulent pas voir. Ce « boulot de petite fourmi » prend du temps confie-t-elle.

    Un métier précaire

    Mais alors pourquoi avoir choisi cette voie ? « Je me disais que j’allais pouvoir rencontrer des gens, des univers différents et ça c’est génial », explique Julie Pichot. Par amour du terrain mais aussi de l’image, elle décide donc de se spécialiser en télévision. « En presse et en radio, j’ai vite compris qu’on allait de moins en moins vers le terrain, poursuit-elle, Et en journalisme télé on a l’obligation d’avoir des images. »

    Mais comme dans les autres médias, ces journalistes sont confrontés à des difficultés. Et la précarité du métier est la plus grande. Pour la journaliste, si l’on veut continuer à avoir des reportages de qualité – issus d’un travail d’enquête conséquent en amont – « Il va falloir trouver de nouvelles manières de fonctionner pour que les journalistes fassent leur travail de manière moins précaire. L’enquête prend du temps et c’est mal payé ».

    « Toujours faire ses preuves »

    La passion pour l’enquête, l’information, c’est ce qui motive Julie Pichot. Même s’il y a des moments de doute, comme elle l’avoue. « Si tu veux être payé pour les heures que tu fais, il ne faut pas être journaliste ». Cependant, il faut garder espoir, croire que cette situation de précarité va changer, car les journalistes sont une partie de la démocratie.

    Le journalisme est un métier dur. « Il faut toujours faire ses preuves et tout le temps se remettre en question ». A la fin de la rencontre, la journaliste donne un conseil aux futurs journalistes : « Pratiquer, n’ayez pas peur de faire des choses. Il faut démarcher les rédactions, les boîtes de production, faire des stages pour se créer un réseau ».

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    Charles Enderlin, https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/charles-enderlin/ Mon, 18 May 2015 10:23:00 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=3068 le correspondant français sans langue de bois   CARNET DE VOYAGE Jérusalem   Par Florian Guadalupe   Après une dizaine de jours passés au carrefour du Moyen-Orient, nous avons réalisé la complexité de ce jeune pays, que ce soit sur le plan géopolitique, culturel, religieux et social. Couvrir pour la France de telles problématiques est […]

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    le correspondant français sans langue de bois

     

    CARNET DE VOYAGE

    Jérusalem

     

    Florian GuadalupePar Florian Guadalupe

     

    Après une dizaine de jours passés au carrefour du Moyen-Orient, nous avons réalisé la complexité de ce jeune pays, que ce soit sur le plan géopolitique, culturel, religieux et social. Couvrir pour la France de telles problématiques est un vrai défi. Nous, reporters en herbe, l’avons saisi lors de notre rencontre avec Charles Enderlin et sa femme, Danièle Kriegel, journaliste au Point.

    C’est au Kibboutz de Jérusalem que nous avons pu échanger avec ce journaliste franco-israélien, grand reporter pour France 2 depuis 1981. Aux côtés de son épouse, il est revenu sur les difficultés qu’il peut avoir au quotidien. Être correspondant en Israël réclame un recul et une connaissance des différents vocabulaires. « Certains termes utilisés en France ne le sont pas en Israël » a expliqué le spécialiste du conflit israélo-palestinien. Pour parler des territoires occupés ou des colons, le gouvernement israélien utilise le terme de « territoires administratifs ». Le langage de la politique internationale favorise l’expression «  Cisjordanie » et non « Judée-Samarie ». C’est en fonction de l’emploi de ces mots que l’on se positionne à l’intérieur du conflit, Israël voulant convaincre les journalistes d’utiliser des termes qui lui sont favorables.

    « Et il faut plus de suivi des actualités internationales par les rédactions parisiennes » a affirmé le vice-président de l’Association des correspondants de la presse étrangère à Jérusalem. Terminé le temps du correspondant en Israël qui proposait ses propres sujets aux télévisions de la métropole. Désormais, il se retrouve à capter des images dites « commandées », où le rédacteur-en-chef ne demande qu’une illustration ou un commentaire d’un sujet prédéfini depuis Paris.

    EnderlinCharles Enderlin a souhaité revenir sur un événement qui a été un tournant dans sa carrière : la controverse de la mort de Mohammed al-Durah. En septembre 2000, un de ses reportages montre un enfant palestinien mort de balles israéliennes dans les bras de son père, lors de la seconde intifada. L’armée présente d’abord des excuses avant d’affirmer que les tirs venaient de la Palestine. Mohammed al-Durah ainsi que des personnalités pro-israéliennes, ont jugé que la séquence était mise en scène et ont ensuite poursuivi en justice le reporter de guerre. Riposte de France 2, la rédaction porte plainte contre X pour diffamation. La justice donne raison à France 2 et à son journaliste en 2013. Afin d’en finir avec cette histoire, le correspondant de Jérusalem sort en 2010 Un enfant est mort, un livre retraçant en détail la polémique.

    À quelques mois de sa retraite, Charles Enderlin nous a offert une autre vision du journalisme en Israël, plus critique et plus complexe. Une pointure reconnue dans tout le Moyen-Orient, mais qui, par ses prises de position, ne s’est pas toujours fait des amis dans les deux camps du conflit. On ne fait pas ce métier pour être aimé.

     

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