Productions des diplomés et stagiaires https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/productions-des-diplomes-et-stagiaires/ De la presse écrite au web Journalisme Tue, 08 Dec 2020 16:20:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Productions des diplomés et stagiaires https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/productions-des-diplomes-et-stagiaires/ 32 32 La violence comme forme de communication https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-violence-comme-forme-de-communication/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-violence-comme-forme-de-communication/#respond Tue, 08 Dec 2020 16:20:48 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11139 Une des caractéristiques de nos sociétés numériques peut être le flot : flot continuel de données, de messages, d’alertes push que nous recevons tellement qu’ils ne nous affectent plus. Les informations du monde entier nous parviennent comme faisant partie de notre quotidien : plus de surprise dans ce monde où tout se voit et s’échange. Dans le […]

L’article La violence comme forme de communication est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Une des caractéristiques de nos sociétés numériques peut être le flot : flot continuel de données, de messages, d’alertes push que nous recevons tellement qu’ils ne nous affectent plus. Les informations du monde entier nous parviennent comme faisant partie de notre quotidien : plus de surprise dans ce monde où tout se voit et s’échange. Dans le brouhaha du contemporain, rien ne semble troubler l’usager numérique qui sur la toile se voit offrir un parcours sans embûche. Aussi, la violence ne serait-elle pas la dernière arme pour retenir son attention ? Dernière trouvaille pour se faire remarquer. Ne serions-nous pas entrés dans un monde où la communication se fait par un échange d’informations de qualité à un univers contrôlé par une quête de visibilité où la violence permet de se faire remarquer ? Le violent nouvel héros des espaces numériques : une violence qui ne connait pas de bord politique et qui s’exprime de toute part. Ne serait-elle pas alors une nouvelle figure du politique ?

En 2018, devant le 10 Downing Street, Jez Turner[i] le leader d’extrême droite anglaise propose d’exclure tous les étrangers de son pays. Dans une interview postérieure, il indiquera que son propos était loufoque, qu’il flirtait avec la loi, mais que désormais le but de la politique est de se faire remarquer. Avec la violence, cela devient possible. Si votre propos l’est suffisamment, vous passez d’une centaine d’auditeurs venus assister à votre meeting, aux milliers de retweets. Couronnement de la violence : faire le buzz et avoir comme médaille un hashtag qui vous concerne. Violence qui n’équivaut pas avec l’hubris, mais violence rationnelle.

Cette stratégie de la violence politique n’est pas la seule à exister : l’immolation par le feu de deux jeunes étudiants lyonnais et séquano-dyonisien, en 2019, ont permis de rappeler les autres acteurs de cette monstration violente d’information : Jan Palach en étant l’un des exemples les plus frappants. A quoi sert cette violence politique ? Dans un monde devenu trop plein, poussiéreux, ou plus rien n’attirerait le regard, Ionesco militait pour un théâtre violent : « Pour s’arracher au quotidien, à l’habitude, à la paresse mentale qui nous cache l’étrangeté du monde, il faut recevoir comme un véritable coup de matraque[ii]. » N’a-t-il pas fallu attendre les vidéos insoutenables des vaches à hublot produites par L214 pour qu’un réveil populaire soit lancé. Le mot réveil en lui-même fait remarquer cette volonté de se servir de la violence en politique. La violence serait-elle une réponse à la précarité des voix modernes ? Seul outil communicationnel pour exister ?

Une hésitation existe entre montrer la violence et s’en servir pour communiquer. L’hypothèse n’est pas celle d’une montée en violence de nos sociétés, mais bien plus d’une émotionnalisation du discours politique devenant de plus en plus violent. La violence comme guide de la communication : nouvel agir moderne ?

A cette violence politique répond un silence : silence face à la violence. La violence reste un incommunicable du discours. Elle plonge parfois ces victimes dans l’accommunication face au choc. Les mots de Hollande le soir de l’attentat du Bataclan retransmettent cette difficulté : « une France qui ne se laissera pas impressionner », et donc une France qui doit reprendre la parole. Face à la violence, la communication doit être rétablie.


Vous pouvez retrouver l’article d’Axel Boursier sur chez Hermes : https://hermes.hypotheses.org/4471.

[i] Infiltré dans l’ultradroite. Mon année avec l’alt-right, Arte, 2018.

[ii] Ionesco, E., Notes et contre-notes, Paris, Gallimard, 1966, p. 60.

L’article La violence comme forme de communication est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-violence-comme-forme-de-communication/feed/ 0
L’esport en France avec Jonas Collin https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6607-2/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6607-2/#respond Thu, 04 Jun 2020 09:35:15 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6607 L’article L’esport en France avec Jonas Collin est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Jonas CollinÉlevé aux grains du JV et de l’information depuis sa tendre enfance. Passé par les mains de l’empereur, d’un marsupial surexcité, du soldat le plus stylé de la Citadelle, jusqu’à atterrir sur les plaines de la Ligue des légendes. Un peu de skill, beaucoup de sels. C’est Jonas Collin, journaliste spécialiste des sports électroniques.
Si l’esport gagne de plus en plus en renommée, elle le doit en partie grâce au succès mondiale de League of Legends. Produit par Riot Games, ce dernier s’est taillé une solide réputation notamment autour de son écosystème compétitif mondial, depuis maintenant dix ans. Fin janvier 2019, pour professionnaliser la scène française, Riot France a décidé d’organiser son propre championnat. Son nom ? La LFL ( pour  » Ligue française de League of Legends  » ). Organisé en plusieurs divisions sous la forme d’un championnat, la volonté de Riot France est de placer le pays comme étant l’une des meilleurs sur la scène européenne, voire mondiale. Cependant, depuis son lancement, la ligue ne fait pas l’unanimité. Après la clôture de la première partie saison durant le confinement, il était temps de dresser un bilan de cette « ligue à la française » avec certains de ses principaux acteurs. Bilan et constats d’une ligue à la française, une enquête de fond   Photo : Convictus DOTA2 Tournament, Melbourne by Miguel Angel

L’article L’esport en France avec Jonas Collin est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6607-2/feed/ 0
Kamaishi, Julia Maz-Loumides et Léo Sanmarty https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6407-2/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6407-2/#respond Mon, 08 Jul 2019 08:48:56 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6407 Dévastée en 2011 par le tsunami, Kamaishi se reconstruit autour de la Coupe du monde de rugby 2019. Une passion commune du ballon ovale et un stade bâti sur les ruines de deux écoles balayées par les vagues. Voici l’histoire de la renaissance de cette ville et de ces habitants autour du sport. 🇯🇵 Nous […]

L’article Kamaishi, Julia Maz-Loumides et Léo Sanmarty est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Dévastée en 2011 par le tsunami, Kamaishi se reconstruit autour de la Coupe du monde de rugby 2019. Une passion commune du ballon ovale et un stade bâti sur les ruines de deux écoles balayées par les vagues. Voici l’histoire de la renaissance de cette ville et de ces habitants autour du sport. 🇯🇵

Nous sommes partis, Léo Sanmarty et moi-même, Julia Maz-Loumides, au Japon durant 2 semaines, du 21 mai au 5 juin 2019, pour tourner notre deuxième documentaire. Cette fois, nous partions à l’autre bout du monde pour tenter de raconter la formidable histoire de Kamaishi dans un 26′. Cette histoire, nous l’avons découverte il y a un an, en juin 2018, dans un petit article perdu sur le web, sur un blog franco-japonais. Ce papier relatait brièvement le passé de cette ville. Nous l’avons lu, et nous sommes dit que Kamaishi valait un voyage de 16 h pour que nous rencontrions ses habitants, son stade et sa passion du rugby.

Sur place, nous avons eu la chance d’avoir Emily : une jeune femme anglo-japonaise employée par la ville pour la promotion des deux matchs de la Coupe du monde de rugby qui se dérouleraient à Kamaishi. Elle nous a permis de mener à bien nos interviews (eh oui, nous ne parlons pas japonais !) tout en traduisant les réponses. Nous avons donc pu nous entretenir avec le maire, le directeur de l’équipe de rugby locale, un des joueurs, l’entraîneur, des habitants et même deux employés œuvrant pour l’organisation des matchs.

 


« Au stade de la renaissance » est une aventure menée avec brio, un documentaire sensible, sincère,  qui remet nos pendules à l’heure. N’hésitez pas à soutenir cet excellent travail.

 

Découvrez à travers sa page facebook, les auteurs, le teaser, les articles, les plans du drone.

L’article Kamaishi, Julia Maz-Loumides et Léo Sanmarty est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/6407-2/feed/ 0
Victoria LAURENT, sujet de thèse https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/victoria-laurent-de-de-these/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/victoria-laurent-de-de-these/#respond Fri, 31 May 2019 09:41:09 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6363 L’article Victoria LAURENT, sujet de thèse est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>

Les outils numériques gouvernementaux au service de la loi Design de la plateforme République numérique

26 septembre 2015, Manuel Valls et Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique présentent les grandes lignes du projet de loi « pour une République numérique » divisé en trois volets : ouverture des données publiques, service public de la donnée et données d’intérêt général. Ils lancent dans le même temps une consultation participative « République numérique » : durant trois semaines les citoyens sont invités à modifier ou commenter en ligne ce texte de loi. Une partie de leurs contributions sont prises en compte dans la version finale du texte qui est soumise au débat parlementaire le 26 janvier suivant, pour être définitivement adopté le 8 octobre 2016. Sur la forme, cette consultation marque une rupture importante avec les projets antérieurs d’e-gouvernement proposés en France, aussi bien en termes de design de la plateforme consultative (nouvelles formes de collaboration autour de l’écriture d’un texte législatif), d’usages (31 000 participants actifs, 8 500 contributions et 147 000 votes) que d’impacts sur la décision (5 articles nouveaux directement inspirés par les propositions des internautes et 90 modifications aux articles du projet de loi initial). L’objet de cette recherche est d’analyser comment a opéré cette plate-forme de débat créée par le cabinet d’Axelle Lemaire par le prestataire Cap Collectif en se demandant quel type de dispositif participatif se met en place, avec quelles hypothèses et quelles modalités. Comme l’a montré Dominique Cardon directeur du Médialab de Sciences Po, Internet a permis de multiplier et de diversifier les dispositifs de débat et de consultation de la chose publique. Avec sa plateforme en ligne, la consultation République numérique va à l’encontre des visions traditionnelles de manufacture de la loi. Elle marque une rupture avec les consultations antérieures. Même si les consultations publiques ne sont pas totalement nouvelles dans le paysage politique français, celle-ci est notable par le dispositif législatif mis en œuvre au service du renforcement de l’exercice de la citoyenneté et de l’augmentation du pouvoir d’agir des citoyens sur la loi. (empowerment). Dès lors, on se penchera sur une analyse du design de la plateforme en s’intéressant aux acteurs appelés à participer et à la place que le dispositif leur attribue. Comment sont-ils équipés pour participer et comment leurs contributions sont-elles rendues visibles sur la plate-forme ? Comment celle-ci organise-t-elle le dialogue entre les participants et les responsables de la consultation ? Mais également à la réception de la proposition de ce dispositif inédit auprès des administrations et des différents contributeurs (élus, citoyens). En quoi cette consultation va-t-elle, éventuellement, à l’encontre des visions traditionnelles de la production de la loi ? Et plus spécifiquement, comment parvient-on à rendre opératoire, un mode d’action et de construction de l’action publique qui contredit à la fois les façons de travailler de l’administration et celles des politiques ? Nous dresserons également une cartographie des débats sur la plateforme à partir des contributeurs les plus actifs. Comment interviennent-ils sur la plateforme ? Comment s’articulent les points de débats ? Peut-on dresser une typologie des participants sur ce type de plateformes en ligne ? C’est donc le dispositif socio-technique que nous interrogeons tout au long de ce travail en adoptant des méthodologies issues des SHS (entretiens, analyse médias, analyse design) et en questionnant le rapport entre outil, équipement, design et réception dans le processus long de manufacture de la loi.

L’article Victoria LAURENT, sujet de thèse est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/victoria-laurent-de-de-these/feed/ 0
Mathilde Francou au Courrier International https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mathilde-francou-au-courrier-international/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mathilde-francou-au-courrier-international/#respond Fri, 05 Apr 2019 14:13:19 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6343 Elle a abordé le Master Journalisme avec en tête le journalisme équestre. Mais sa passion pour les chevaux n’a pas mordu sur l’intérêt porté aux autres domaines journalistiques. L’écologie par exemple. Dans un podcast réalisé avec Sandra KHALFALLAOUI, Mathilde FRANCOU nous emmenait les jardins familiaux de Gennevilliers, aujourd’hui elle nous donne à découvrir, dans un […]

L’article Mathilde Francou au Courrier International est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Elle a abordé le Master Journalisme avec en tête le journalisme équestre. Mais sa passion pour les chevaux n’a pas mordu sur l’intérêt porté aux autres domaines journalistiques. L’écologie par exemple. Dans un podcast réalisé avec Sandra KHALFALLAOUI, Mathilde FRANCOU nous emmenait les jardins familiaux de Gennevilliers, aujourd’hui elle nous donne à découvrir, dans un article paru au Courrier International, les mouvements flygskam, Vliegschaamte et Flugscham.

Vous connaissez ? https://www.courrierinternational.com/article/voyage-en-suede-la-honte-de-prendre-lavion-fait-le-bonheur-du-train

 

Et pour les passionnés de sports équestres.

L’article Mathilde Francou au Courrier International est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mathilde-francou-au-courrier-international/feed/ 0