Sport https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/sport/ De la presse écrite au web Journalisme Mon, 20 Mar 2023 15:10:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Sport https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/sport/ 32 32 Gianni Infantino, l’indéboulonable président de la FIFA https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/gianni-infantino-lindeboulonable-president-de-la-fifa/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/gianni-infantino-lindeboulonable-president-de-la-fifa/#respond Thu, 16 Mar 2023 12:56:33 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=241828 Unique candidat à sa réélection, Gianni Infantino va briguer un troisième mandat, lors du 73e Congrès de la FIFA à Kigali (Rwanda), le 16 mars prochain, à la veille de son 53ème anniversaire. 

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Malgré ses déclarations clivantes, les polémiques et l’image écornée de la FIFA, Gianni Infantino, candidat surprise pour l’élection à la présidence en 2016, reste, contre vents et marées, à la tête de l’institution. Il se maintient grâce à un soutien inconditionnel des fédérations africaines et asiatiques ansi qu’à un sens de la politique et des affaires particulièrement marqué.

« Aujourd’hui, je me sens qatari, aujourd’hui je me sens arabe, aujourd’hui je me sens africain, aujourd’hui je me sens homosexuel, aujourd’hui je me sens handicapé, aujourd’hui je me sens comme un travailleur migrant ». Ce sont les mots du président de la FIFA Gianni Infantino en conférence de presse, la veille du coup d’envoi du Mondial 2022 au Qatar. De quoi diviser avant un événement sportif qui se présente comme fédérateur. Car il y a ceux qui sont d’accord avec le président de la FIFA et dénonce, comme lui, «l’hypocrisie » des pays occidentaux sur la questions des droits de l’Homme au Qatar, et ceux qui critiquent la FIFA pour, entre autre, ses positions trop peu sévères sur les conditions d’organisation du tournoi.

Unique candidat à sa réélection, Gianni Infantino va briguer un troisième mandat, lors du 73e Congrès de la FIFA à Kigali (Rwanda), le 16 mars prochain, à la veille de son 53ème anniversaire. 

Giovanni Infantino, surnommé « le Piccolo » (le petit en français) par sa famille, naît en 1970 à Brigue, en Suisse, de parents italiens. Ce juriste de formation et fan inconditionnel de l’Inter Milan comme le reste de sa famille, est un passionné de foot depuis l’enfance. Il a joué au FC Brigue- Folgore, mais comme il l’a expliqué, avec ses « deux pieds gauches », l’espoir d’une carrière de haut niveau s’est vite estompé. Cependant, il n’a jamais perdu de vue son objectif : vivre du football. 

Piccolo devenu grand 

En 2016, il se présente comme candidat à la tête de la FIFA. « Ma candidature n’est pas une candidature contre Michel [Platini, ndlr]. S’il peut se présenter, je me retirerai ». Or, Michel Platini n’a pas pu se présenter et celui qui a longtemps été son bras droit, considéré comme une solution de repli temporaire suite à l’inéligibilité du Français s’est saisi de l’occasion pour se faire couronner. Depuis, il est resté le roi , passant du département juridique de l’UEFA à la présidence de la FIFA. « Infantino est un véritable traître », avait réagi Diego Maradona à cette manœuvre politique de l’Italo- Suisse. 

« La FIFA a passé des moments de crise, mais c’est fini maintenant », déclarait-il, alors fraîchement élu, en référence au FIFAgate, cet énorme scandale de corruption au sein de l’institution qui impliquait Sepp Blatter, l’ancien président, et « Platoche ». 

Mr Propre comme l’a surnommé le journal So Foot, est arrivé dans le but « d’appliquer la bonne gouvernance et la transparence » et de « revenir au football ». Dans les faits, le ménage n’a pas vraiment été fait. 

Touché mais pas coulé

Football Leaks, procédure pénale en Suisse pour « abus d’autorité », déclarations polémiques, Infantino est clivant. Comme en janvier 2021 quand il déclare vouloir « donner l’espoir aux Africains qu’ils n’auront pas à traverser la Méditerranée pour peut-être avoir une vie meilleure ou, plus probablement, la mort en mer” pour défendre son projet de Coupe du Monde tous les deux ans. C’est d’ailleurs un projet qui ne fait pas l’unanimité. En 2022, un sondage réalisé par FIFPro, le syndicat mondial des joueurs, avait révélé que 75% des joueurs étaient contre. En 2022, le président de l’UEFA Aleksander Céférin avait qualifié l’idée de « non-sens complet » de « projet populiste qui détruirait le football », dans un entretien au Journal du Dimanche. 

Mais il a aussi des soutiens. Gelson Fernandes, ex-international suisse, affirmait à son propos dans le journal suisse Blick « Il est incroyablement travailleur et passionné. Le plus important, pour lui, c’est que le football soit accessible à tout le monde. Il s’engage pour que les infrastructures soient améliorées dans les régions les plus pauvres ». Et l’ex-joueur d’ajouter « je me base sur les faits, parce que je suis en contact direct avec ce qu’a réalisé Gianni en Afrique. Là-bas, les gens sont heureux qu’il soit président ». 

Ce n’est pas l’avis de tous, et sûrement pas de Michel Platini, qui estimait qu’« Infantino n’a aucune légitimité », dans une interview à l’Equipe en 2019.

Mister President

Infantino n’hésite pas à tenir un discours de dépréciation contre l’Europe, comme lors de la Coupe du Monde au Qatar, pour avoir le soutien des pays qui nourrissent une haine anti-Occident. Il soigne sa popularité en Afrique, car c’est une aubaine pour les pays les plus pauvres d’avoir autant d’investissements de la part de la FIFA. En témoigne l’élection de la Sénégalaise Fatma Samoura, elle fait honneur à une déclaration dans laquelle le président de la FIFA ne choisirait pas forcément un secrétaire général européen s’il était élu. 

Businessman, Infantino peut s’enorgueillir que la FIFA ait enregistré sous son mandat des chiffres d’affaires records : 6,4 milliards de dollars entre 2015 et 2018 et 7 milliards de dollars entre 2018 et 2022. Il n’en oublie pas moins de montrer qu’il est président d’une fédération sportive mais qu’il côtoie des présidents d’états. Lors du sommet du G20 le 15 novembre 2022 à Bali il a appelé l’Ukraine et la Russie à un cessez-le-feu.

Le 26 février 2016, Gianni Infantino, « le chauve de l’UEFA » (cf: So Foot), avec sa tête ronde et ses sourcils fournis, son costume-cravate qui ne le quitte jamais, conclut son discours, d’une tape de la main droite sur le torse, accompagné d’un « merci beaucoup ». “Il tirait les boules”  pour les tirages au sort des Coupes d’Europe de l’UEFA, il tire désormais les ficelles de la FIFA, l’instance la plus puissante du football mondial.

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Coupe du monde 2022 : quelle sera la pire équipe de la compétition ? https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/coupe-du-monde-2022-quelle-sera-la-pire-equipe-de-la-competition/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/coupe-du-monde-2022-quelle-sera-la-pire-equipe-de-la-competition/#respond Thu, 17 Nov 2022 15:28:21 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=241114 Dans quelques jours, la Coupe du monde de football de la FIFA 2022 qui se déroule au Qatar va débuter. Cette 22e édition sera la dernière à présenter 32 équipes avant le passage à 48 en 2026. Parmi elles, des favoris promis au succès et attendus au tournant. Pour d’autres sélections, la phase de poules […]

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Dans quelques jours, la Coupe du monde de football de la FIFA 2022 qui se déroule au Qatar va débuter. Cette 22e édition sera la dernière à présenter 32 équipes avant le passage à 48 en 2026. Parmi elles, des favoris promis au succès et attendus au tournant. Pour d’autres sélections, la phase de poules n’aura rien d’un fleuve tranquille.

Entre les polémiques incessantes, les vagues de boycott et son calendrier si particulier, la Coupe du monde 2022 est déjà l’une des plus marquantes de tous les temps. Du 20 novembre au 18 décembre prochains, c’est bien sur le terrain que le Mondial au Qatar devrait faire parler de lui. Trente-deux pays, soixante-quatre matchs et à la fin, un seul vainqueur. Après une longue phase de qualification, le gratin du football international est enfin constitué. Si nous, spectateurs, avons les yeux rivés sur la coupe et sur les équipes capables de la soulever, qu’en est-il des nations qui feront le voyage avec des objectifs nettement moins ambitieux ? S’il y aura un grand gagnant, il y aura aussi une équipe qui fera moins bien que toutes les autres.

Étonnamment, les grandes sélections sont habituées à décevoir et à manquer leur mondial. Depuis le passage à l’an 2000, quatre des cinq derniers champions du monde en titre ont été éliminés dès la phase de poules. Pour autant, quand il s’agit d’être pire que tous les autres, ce sont des pays de foot bien plus modestes qui se retrouvent à l’affiche. Lors de la dernière édition, c’est le Panama qui avait hérité du bonnet d’âne. Défait par les deux demi-finalistes que sont l’Angleterre (6-1) et la Belgique (3-0), la Marea Roja n’a pas su relever la tête pour son dernier match face à la Tunisie (2-1). Manque offensif, effectif trop faible et groupes trop relevés, voici les trois équipes qui risquent d’être les plus mauvaises de la Coupe du monde.

L’Arabie saoudite : Faucons en terrain hostile

Photo by PPG / Icon Sport

Sur les terres de son grand rival politique et économique, l’Arabie saoudite rêve de triompher au nez et à la barbe du Qatar. Depuis la précédente édition du Mondial, les Faucons verts ont accentué leur statut de meilleure équipe du Golfe, les éliminatoires en témoignent. Dans la zone Asie, les qualifications se déroulent en deux phases de poules. Par deux fois, le pays du Moyent-Orient a trôné à la tête de son groupe en ne s’inclinant qu’une seule fois en 18 rencontres. Hervé Renard n’est pas étranger à ces bons résultats. Depuis 2019, l’entraîneur français apporte toute son expertise sur le banc des Verts. Pas gâtée par le tirage pour sa 6e participation à la Coupe du monde, l’Arabie saoudite sera opposée à l’Argentine de Lionel Messi, à la Pologne de Robert Lewandowski et au Mexique de Guillermo Ochoa. Un joli programme qui ne promet pas la joie.

Pour ce tournoi, Hervé Renard pourra s’appuyer sur des bases solides et sur une équipe qui se connaît bien. La sélection est composée uniquement de joueurs évoluant dans le championnat saoudien. Plus précisément, la moitié d’entre eux jouent à Al-Hilal, le meilleur club du continent. L’absence de star est compensée par des automatismes bien présents. Parmi les 26 joueurs sélectionnés, Fahad Al-Muwallad n’a pas été retenu. Le dimanche 13 novembre, la Fédération d’Arabie saoudite de football a annoncé que l’attaquant était écarté de l’équipe suite à une infraction à la réglementation antidopage et « par mesure de précaution ». Le potentiel titulaire a été remplacé par Nawaf Al-Abed. Au Qatar, les Faucons ne veulent pas se brûler les ailes et tenteront surtout de montrer un beau visage.

« Nous avons été reçus récemment par le prince Mohammed ben Salmane, il nous a félicités pour la qualification à la Coupe du monde et nous a dit qu’il n’y avait aucune pression, qu’il fallait montrer un belle image du football saoudien. Je pense que c’est une communication parfaite et réaliste. »

– Hervé Renard pour Le Figaro 

Petit Poucet du groupe C, l’Arabie saoudite ne pourra pas faire sa loi sur le terrain. Depuis sa prise de fonction, Hervé Renard prône un jeu de possession avec ses joueurs. Manifestement, les Verts se préparent déjà à courir après la balle lors de leurs trois oppositions. Habitué à jouer en bloc haut, le pays du Golfe sera contraint de faire l’inverse pour ne pas prendre la foudre face à l’Albiceleste du septuple Ballon d’Or et aux Aigles Blancs du double Soulier d’Or en titre. Le dernier obstacle des Saoudiens sera les défenses adverses. Sur ses 19 derniers matchs, toutes compétitions confondues, l’Arabie saoudite n’a jamais inscrit plus d’un but au sein d’un même match. La dernière fois, c’était contre la Chine (3-2) il y a plus d’un an. Les murailles à franchir sont très élevées. Peut-être trop pour des Faucons qui ne voleront sûrement pas très haut.

L’Iran : un contexte politique qui pèse sur les épaules

Photo by Icon sport

L’Iran réalise la passe de trois. Après les tournois de 2014 et 2018, la Team Melli participe à sa troisième phase finale consécutive, la sixième de toute son histoire. Lors du 3e tour de qualification dans la zone Asie, la sélection iranienne a survolé tous les débats en s’offrant 8 victoires en 10 rencontres, un brillant parcours qui a permis à l’équipe de terminer première de son groupe. Mais depuis, les choses ont changé. Le sélectionneur Dragan Skočić a été remercié en septembre et a laissé sa place au Portugais Carlos Queiroz, de retour à la tête de la Perse après un premier passage entre 2011 et 2019. Secouée par la grande révolte nationale qui règne dans le pays, depuis la tragique mort de Mahsa Amini, la sélection doit aussi faire face à un tapage médiatique sans précédent. À plus forte raison que plusieurs joueurs soutiennent les manifestations.

Les joueurs iraniens portant une parka noire sans blason avant leur match contre le Sénégal, un geste de révolte et de soutien envers les manifestants
Photo by Icon sport

La Team Melli se rend au Qatar avec la ferme intention de briser son plafond de verre. Depuis leur première participation en 1978, les Iraniens n’ont jamais atteint les 1/8e de finale. Dans une poule anglophone composée de l’Angleterre, des États-Unis et du Pays de Galles, atteindre l’objectif sera compliqué. D’autant plus que ces trois adversaires figurent dans le top 20 du classement FIFA. Depuis le Mondial 2018, l’Iran n’a rencontré que deux équipes de ce calibre en 38 rencontres. C’était il y a deux mois face à l’Uruguay (victoire 1-0) et le Sénégal (1-1). Contrairement à ses concurrents du groupe B, la Perse se confronte rarement aux meilleures équipes internationales. La différence de niveau pourrait très vite se faire ressentir.

Incertains suite à leur prise de position politique, Mehdi Taremi et Sardar Azmoun sont bien présents dans la liste des 25. Si la première star se trouve dans la forme de sa vie au FC Porto (13 buts en 19 matchs), la seconde vit un début de saison très délicat à Leverkusen. Éloigné des terrains depuis le 30 septembre, le meilleur buteur en activité de la sélection ne part pas au Qatar avec le plein de confiance. Coup du sort du calendrier, l’Iran sera opposé aux Three Lions dès la première journée. Les Iraniens enchaînent ensuite face aux États-Unis, leur ennemi juré sur le plan géopolitique. Lors de la Coupe du monde 1998, les deux pays s’étaient affrontés. Ce soir-là, le pays du Moyen-Orient a remporté pour la première fois de son histoire un match en phase finale. Un succès ô combien symbolique. La Team Melli aura envie de récidiver, mais cela ne sera pas facile. La sélection américaine monte en puissance avec de plus en plus de joueurs qui jouent en Europe (16/26). Le troisième match face au Pays de Galles semble être plus abordable. Néanmoins, les coéquipiers de Gareth Bale savent qu’ils devront impérativement s’imposer pour rêver d’une qualification. En somme, l’Iran a bien progressé ces dernières années, mais malheureusement, l’équipe semble encore trop juste pour le tour suivant.

Le Costa Rica : nouvel exploit ou dure réalité ?

Joel Campbell - Photo by Icon Sport
Joel Campbell – Photo by Icon Sport

Dernière nation à avoir obtenu son billet au Qatar, le Costa Rica commence à devenir un habitué de la fête. Pour décrocher cette sixième qualification en phase finale (la 5e sur les six dernières éditions) le chemin ne fut pas de tout repos. En éliminatoire, la Selección n’a remporté qu’un seul de ses sept premiers matchs. Dos au mur, les hommes de Luis Fernando Suarez ont réalisé une série de 6 victoires sur les 7 rencontres restantes, dont des succès contre les États-Unis (2-0) et le Canada (1-0). Quatrième de la zone CONCACAF, le Costa Rica est passé par un barrage international et a su écarter la Nouvelle-Zélande (1-0) grâce à une réalisation de Joel Campbell.

Pas épargnée par le tirage, La Tricolor se retrouve, une nouvelle fois, dans une poule de la mort composée de l’Allemagne, de l’Espagne et du Japon. En 2014, les Costariciens avaient réussi l’exploit de terminer premiers de leur groupe devant l’Uruguay (2e), l’Italie (3e) et l’Angleterre (4e). La belle épopée s’était prolongée jusqu’aux 1/4 de finale après une victoire contre la Grèce aux tirs au but, et un revers contre les Pays-Bas sur le même exercice.

Keylor Navas – Photo by Icon Sport

Sauf miracle, la Sele ne devrait pas faire mieux qu’en 2018 (dernier de son groupe derrière le Brésil, la Suisse et la Serbie avec un seul point). L’équipe est divisée par deux générations de joueurs. Une, menée par Anthony Contreras, Jewison Bennette et sept autres joueurs âgés de moins de 24 ans qui ne comptent même pas 10 sélections. L’autre, c’est celle des Keylor Navas, Bryan Ruiz, Oscar Duarte et Joel Campbell, des joueurs beaucoup plus âgés qui devront enchaîner trois matchs de très hauts niveaux en 7 jours. Le Costa Rica pourra compter sur son légendaire portier, mais dans quelle forme sera-t-il ? Cantonné à un rôle de remplaçant au Paris Saint-Germain, Navas a aussi été gêné par plusieurs pépins physiques ces dernières semaines. Sa dernière apparition officielle sous le maillot du PSG remonte au 21 mai dernier. À quelques jours de la compétition, l’état du seul Costaricien évoluant dans un club du Big Five inquiète légèrement. Sur le terrain, les Ticos ferment le jeu et n’hésitent pas à subir et à laisser la possession. Dotée d’une solide défense et d’un gardien de classe mondiale, cette tactique a payé au sein de la zone CONCACAF. Seulement, la Roja de Luis Enrique et la Mannschaft d’Hansi Flick sont à un tout autre niveau. Face à ces deux candidats au titre, la victoire semble hors de portée. Autre faiblesse de l’équipe : l’absence d’un grand buteur. En 14 matchs de qualification, aucun joueur n’a inscrit plus de 2 buts… Les rêves du Costa Rica ne tiennent qu’au réalisme de ses attaquants.

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Can 2021 : Exploits, gloire et déceptions, l’Afrique sous toutes ses facettes https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/can-2021-exploits-gloire-et-deceptions-lafrique-sous-toutes-ses-facettes/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/can-2021-exploits-gloire-et-deceptions-lafrique-sous-toutes-ses-facettes/#respond Mon, 28 Mar 2022 21:07:26 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240132 CC by Score Beethoven Au terme d’une finale disputée, la grand-messe du football africain s’est achevé à Yaoundé dimanche 6 février. Le Sénégal a été sacré champion pour la première fois de son histoire. Durant un mois, cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) nous a présenté deux visages bien distincts. Un premier ternit pas une […]

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CC by Score Beethoven

Au terme d’une finale disputée, la grand-messe du football africain s’est achevé à Yaoundé dimanche 6 février. Le Sénégal a été sacré champion pour la première fois de son histoire. Durant un mois, cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) nous a présenté deux visages bien distincts. Un premier ternit pas une organisation déplorable et un second prometteur, signe d’une compétition qui continue de s’améliorer.

Avant la très attendue coupe du monde au Qatar, la CAN 2021 (reprogrammée en 2022) a lancé les hostilités des grands tournois internationaux. Disputée au Cameroun, cette 33e édition vient d’écrire une nouvelle page dans l’histoire du football. Le Sénégal remporte son premier trophée international au bout d’une séance de tirs au but. Devant leurs supporters venus pour l’occasion, les 24 équipes de la compétition se sont affrontées pour faire briller leur pays. Si certaines équipes (et certains joueurs) ont côtoyé le succès, d’autres peuvent regretter d’être passé à côté de leur objectif. Retour sur les moments marquants de cette fête continentale.

Carton rouge pour les organisateurs

Samuel Eto’o démarre tristement son mandat. Nommé à la tête de la Fédération camerounaise de football, peu avant le début de la CAN, l’ancienne star du pays a assisté à l’organisation désastreuse orchestrée par la CAF (La Confédération africaine de football). Cet échec retentissant ne peut pas être épargné, tant il est indigne pour le haut niveau qu’est censée représenter la coupe d’Afrique.

Cérémonie d'ouverture
CC by Score Beethoven

Infrastructures, arbitrage, préparation… Tous ces aspects indispensables au bon déroulement de l’évènement ont été défaillants. Premier point noir du tournoi : les terrains. Les joueurs ont dû jouer sur des pelouses exécrables. La CAF a même dû délocaliser les matchs prévus au stade de Japoma (à Douala) tant la qualité était inconvenable. Quant à la sécurité, on ne peut que regretter le tragique accident de Olembé. Huit morts et plusieurs blessés ont été recensés après un mouvement de foule aux abords du stade.

Les journées s’enchaînent, les problèmes aussi. Dès la première minute du match d’ouverture opposant le Cameroun au Burkina Faso, les aberrations commencent. Steeve Yago, défenseur burkinabè, tacle (très) violemment Faï Collins et échappe à un carton rouge qui aurait dû être sorti. Plusieurs incidents de ce type n’ont pas été sanctionnés. La rencontre Mali-Tunisie a été le théâtre d’un choix arbitral sans précédent. L’arbitre Janny Sikazwe siffle la fin du match à la 85’ puis à la 89′, soit deux fois avant la fin du temps réglementaire. Il a justifié son action par des soucis de santé qui ont altéré sa concentration. Suspendu en 2018 pour des soupçons de corruption en Ligue des champions africaine, la participation de cet arbitre zambien reste controversée.

En dehors du terrain, l’organisation pêche encore. Pour leur deuxième participation à la CAN, la Mauritanie n’a pas eu le droit d’écouter son hymne national pour son match d’ouverture. La faute à une sono qui s’est trompée trois fois d’hymne avant d’abandonner. Durement touchés par le Covid, les Comores sont contraints de jouer sans leur gardien remplaçant, pourtant testé négatif à quelques heures de leur 1/8ème de finale contre le Cameroun. Un nouveau protocole a été mis en place seulement 24h avant la rencontre, obligeant les Cœlacanthes à mettre un joueur de champ dans les cages.

La chute des uns, la gloire des autres

Sur le terrain, le spectacle a pourtant été au rendez-vous. Tenante du titre et sérieuse favorite à sa propre succession, l’Algérie s’est vue éliminée dès la phase de poules de la compétition. Un point, un but et puis s’en va. Les Fennecs qui restaient pourtant sur une série de 35 matchs sans défaite n’auront pas su se défaire de la Sierra Leone (0-0) et se sont inclinés contre la Guinée équatoriale (0-1). Dans un match capital face à la Côte d’Ivoire, les hommes de Belmaldi se sont fait écraser par des Éléphants revanchards (3-1), sans faire preuve de caractère. Autre déception, le Ghana finit dernier d’un groupe composé du Maroc, du Gabon et des Comores. Jamais victorieux, les coéquipiers d’André Ayew sortent eux aussi au premier tour, une première depuis 2006 dans cette compétition. Même jour, même manière, la Côte d’Ivoire et le Mali ont partagé une désillusion similaire. Éliminées aux tirs au but en 1/8ème de finale, ces deux équipes n’ont pas été convaincantes dans le jeu et auraient dû faire bonne figure.

Les belles performances étaient aussi de la partie. Capitaine des Lions indomptables, Vincent Aboubakar a répondu présent devant son public. Meilleur buteur de cette édition avec 8 réalisations, l’attaquant camerounais a permis aux siens de se hisser sur la troisième marche du podium. Rentré à la mi-temps lors de la petite finale, il inscrit deux buts en deux minutes et participe à un come-back complètement fou. À ses côtés, le lyonnais Karl Toko-Ekambi a lui aussi briller. Deuxième meilleur buteur avec 5 buts, il marque à deux reprises en 1/4 de finale pour qualifier son pays au tour suivant. Un autre duo a été particulièrement remarquable durant le tournoi. Les Marocains Sofiane Boufal et Achraf Hakimi ont fait rugir les Lions de l’Atlas. Magicien balle au pied, Boufal a su prendre les rênes de l’attaque et les clés du jeu. Hakimi s’est montré crucial dans son couloir droit et surtout décisif dans les matchs à enjeux. Face au Gabon, le Parisien marque un splendide coup franc pour redonner la première place du groupe à son équipe. Il récidive en 1/8ème de finale et offre la victoire à ses coéquipiers sur un nouveau coup franc de génie

Indissociables à Liverpool, les deux grandes stars du continent se sont retrouvé adversaires le temps d’une finale. Mohamed Salah et Sadio Mané ont porté leur sélection tout au long de la compétition. Unique buteur de son équipe pendant les poules, le numéro 10 sénégalais a été l’artisan majeur des autres victoires. Passeur en quart, buteur en huitièmes et en demi-finale, le finaliste de 2019 a pleinement assumé son rôle de leader. Même constat chez le Pharaon. Lui aussi battu en finale en 2017, il n’avait pas d’autres objectifs qu’emmener les siens sur le trône. Vainqueurs ensemble de la Premier League (2020) et de la Ligue des Champions (2019), Mané sera le seul à ajouter une coupe d’Afrique à son palmarès.

Sadio Mané et Mohamed Salah
CC by Ekaterina Last // CC by Anna Nessie

Révélations et promesses

Il n’y a pas meilleure place qu’une compétition internationale pour exprimer son talent aux yeux du monde, et ce ne sont pas les joueurs suivants qui vous diront le contraire. Mohamed Nbalie Kamara, le gardien de la Sierra Leone, a été héroïque dans ses cages. Le jeune portier de 22 ans a repoussé toutes les frappes algériennes et a été désigné homme du match pour cette performance. Il permet à son équipe d’accrocher un autre match nul en arrêtant le pénalty de Franck Kessié en première période (2-2). Même destin pour Salim Ben Boina. Gardien de but amateur à Marseille, le Comoriens a écoeuré les attaquants adverses. Même s’il concède deux buts face au Maroc (0-2) il est récompensé d’un titre d’homme du match, tant l’addition aurait pu être encore plus salée. Jamais deux sans trois, le dernier joueur à s’être révélé est encore un gardien. Gabaski a été impérial sur sa ligne. La pyramide égyptienne a détourné 4 pénaltys sur les trois séances de tirs au but auxquelles il a participé, sans compter celui de Sadio Mané au début de la finale.

Souvent décriée pour son organisation et son calendrier atypique, la CAN mérite d’être respectée à sa juste valeur. Entre les belles histoires et les gestes spectaculaires (comme cet incroyable but de Gabadinho Mhango contre le Maroc), la coupe d’Afrique se rend de plus en plus attractive. Pour la première fois de son histoire, elle a bénéficié de l’arbitrage vidéo. En supplément de l’introduction de la VAR, cette édition compte une seconde innovation majeure. Salima Rhadia Mukansanga est devenue la première femme à arbitrer un match. Pendant ce Guinée-Zimbabwe, le corps arbitral était entièrement composé de femmes. L’année prochaine, la Côte d’Ivoire aura la lourde tâche d’organiser le tournoi. Cette fois-ci, espérons que le football africain se montre sous ses plus belles couleurs.

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Rétromobile 2022: voyage dans le temps des voitures https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/retromobile-2022-voyage-dans-le-temps-de-lautomobile/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/retromobile-2022-voyage-dans-le-temps-de-lautomobile/#respond Mon, 28 Mar 2022 10:59:23 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240468 L’événement consacré aux voitures de collection s’est déroulé au Parc des expositions de la Porte de Versailles du 16 au 20 mars. Des milliers de personnes s’y sont rendues pour découvrir des modèles exceptionnels. La vente officielle du salon était quant à elle assurée par le groupe Artcurial, avec quelques véhicules vedettes comme la Harley-Davidson […]

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L’événement consacré aux voitures de collection s’est déroulé au Parc des expositions de la Porte de Versailles du 16 au 20 mars. Des milliers de personnes s’y sont rendues pour découvrir des modèles exceptionnels. La vente officielle du salon était quant à elle assurée par le groupe Artcurial, avec quelques véhicules vedettes comme la Harley-Davidson Softail Heritage 1340 « Laura Eyes ».

Un reportage de Rayane Beyly et Juliette Gendron.

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National 2 : Les ambitions du C’Chartres Football https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/national-2/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/national-2/#respond Tue, 08 Mar 2022 14:07:43 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240364 Avec Jean-Pierre Papin à la tête de l'équipe, C'Chartres Football a recrute Clément Chantôme.

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Un reportage de Nollan Bercy et Benjamin Benhamou.

Après avoir enregistré l’arrivée de Jean-Pierre Papin à la tête de l’équipe première en juin 2020, le C’Chartres Football a recruté cet hiver Clément Chantôme, ancien milieu de terrain du Paris-Saint-Germain. Entre grands noms et développement des infrastructures, le club de National 2 présente un projet ambitieux pour enfin obtenir une montée convoitée depuis plusieurs années.

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