Nicolas Cossic https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/nicolas-cossic/ De la presse écrite au web Journalisme Thu, 13 Jul 2023 12:29:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Nicolas Cossic https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/nicolas-cossic/ 32 32 Pénurie de main-d’œuvre dans la restauration https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/penurie-de-main-doeuvre-dans-la-restauration/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/penurie-de-main-doeuvre-dans-la-restauration/#respond Thu, 13 Jul 2023 09:33:56 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=242173 L’hémorragie continue. Depuis la crise sanitaire, les cuistots se détournent des fourneaux. Face à la pénurie de main d’oeuvre, le secteur de l’hôtellerie-restauration se retrouve fragilisé.

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L’hémorragie continue. Depuis la crise sanitaire, les cuistots se détournent des fourneaux. Face à la pénurie de main d’oeuvre, le secteur de l’hôtellerie-restauration se retrouve fragilisé.

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Thierry Cellier : la justice à visage humain https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/thierry-cellier-la-justice-a-visage-humain/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/thierry-cellier-la-justice-a-visage-humain/#respond Sun, 07 Mar 2021 08:26:22 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11367 PORTRAIT – Le président du tribunal judiciaire du Havre, Thierry Cellier, a été nommé chevalier de l’ordre national du mérite le 1er janvier 2021. Le couronnement d’un parcours, riche et tourné vers autrui.   La rigueur du verbe choisi lui tient à cœur. Thierry Cellier, 61 ans, costume-cravate, président du tribunal judiciaire du Havre, une […]

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PORTRAIT – Le président du tribunal judiciaire du Havre, Thierry Cellier, a été nommé chevalier de l’ordre national du mérite le 1er janvier 2021. Le couronnement d’un parcours, riche et tourné vers autrui.  

La rigueur du verbe choisi lui tient à cœur. Thierry Cellier, 61 ans, costume-cravate, président du tribunal judiciaire du Havre, une voix pondérée, a de la concurrence. Une insatiable perceuse sévit de l’autre côté de la porte. Il poursuit, imperturbable. Ses mots trouvent leur chemin dans le dédale du vacarme ambiant. Dans son dos, une représentation de la baie de Sainte-Adresse du peintre havrais Raoul Dufy vient coiffer la pièce. Une note de couleur presque orpheline dans ce bureau d’une sobriété éloquente. Sur sa nomination au grade de chevalier de l’ordre national du mérite, il nuance : « Ça me fait plaisir. Mais pour moi, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est le quotidien, c’est l’engagement, c’est le respect de soi et de ses valeurs. » 

« Un bon sens terrien »

Président de tribunal de grande instance par trois fois, à Moulins de 2012 à 2015, à Nevers jusqu’en 2018, puis au Havre, devenu tribunal judiciaire en 2020 en vertu de la loi de programmation et de réforme de la justice, Thierry Cellier a fondé son parcours sur l’écoute et le service du justiciable. Il revendique un « bon sens terrien » hérité de son enfance en Lozère. Son père, agriculteur, lui répétait que « la véritable profondeur ou qualité d’une personne se mesure à la façon dont cette personne traite les petites gens. » Cette maxime ne le quittera plus.

La robe ne s’est pas imposée de fait. Âgé de 25 ans, il vient à Paris par « souhait de travailler, d’avoir un emploi, d’être indépendant. » D’abord guichetier aux Poste et Télégraphe, c’est au travers du « hasard des rencontres » – notamment une amitié avec le vaguemestre de Paris X – qu’il embrasse, sur le tard, une carrière juridique. Passé par l’école nationale de magistrature après une licence de droit à Nanterre, Thierry Cellier appréhende, pendant près de vingt ans, « à peu près toutes les fonctions du quotidien » d’un juge.  

L’engagement comme gouvernail

Une affaire reste gravée dans sa mémoire. L’histoire remonte à 1993. Un médecin, Geneviève Pasquier, installée dans le Puy-de-Dôme, est assassinée par un de ses patients. Il se remémore. Sa voix ralentit. Les silences entre chaque phrase se font longs, presque lourds. Assesseur lors du procès, tenu en 1995, Thierry Cellier revit la scène : « Il est revenu dans la salle. Elle lui a dit : ‘qu’est-ce que vous faites là monsieur ?’ Il l’a regardée et lui a dit : ‘je suis venu vous tuer.’ La froideur. La froideur de l’acte m’a profondément marquée. »

Malgré l’effroi, il retiendra par-dessus tout l’ « engagement de cette formidable professionnelle ». « Ça [cette affaire] a conforté quelque chose que je pense depuis le départ : le ciment d’une société se construit sur tout le monde. » Il double la formule, comme un clin d’œil à la situation actuelle, mais aussi comme un hommage à tous ceux à qui il a dédié, et dédie encore, sa vie.

Une intime conviction  

Trois idéaux guident le président du tribunal judiciaire du Havre : proximité avec le justiciable, sens du service public de la justice, souci des personnels. Il assure néanmoins de son propre chef : « Ce n’est pas parce que vous êtes guidés par des valeurs profondes que vous arrivez forcément à les mettre en place et à les faire partager […] dire qu’on a mis en place quelque part une justice de proximité avec les gens, humaine et conforme avec ce qu’on pense au fond de soi, c’est très prétentieux. Si j’y suis arrivé à 30 ou 40% ce serait déjà bien. »

La philosophie, une de ses passions, l’épaule au quotidien. « Moi ça m’a aidé quand il y a eu des décisions très importantes à prendre dans le cadre de la loi programmation de la justice. Comment intégrer l’ensemble des personnels ? Comment agir afin que personne ne reste sur le bord du chemin ? » confie-t-il.

Il affirme que son rôle est de « rester humble et à l’écoute, d’être au courant de tout, de rester maître de lui-même, et de ne pas laisser poindre le moindre énervement. » Dans la foulée, il convoque avec parcimonie le philosophe français Vladimir Jankélévitch, qui disait sur ; seule option pour l’homme de robe, qui martèle l’importance de la « valeur travail », s’approcher un peu plus de son idéal de justice.

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Réinventer le fact-checking avec les bases de données https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/reinventer-le-fact-checking-avec-les-bases-de-donnees/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/reinventer-le-fact-checking-avec-les-bases-de-donnees/#respond Mon, 14 Dec 2020 18:19:29 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11100 Ioana Manolescu, chercheuse à l’Inria (L’Institut national de recherche en informatique et en automatique) et enseignante à l’École polytechnique, veut mettre les bases de données au service du journalisme. Parfois, en dessous d’une publication quelque peu douteuse sur Facebook, vient s’afficher un encart des Décodeurs du Monde, certifié « média de vérification » par la plateforme. Une […]

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Ioana Manolescu, chercheuse à l’Inria (L’Institut national de recherche en informatique et en automatique) et enseignante à l’École polytechnique, veut mettre les bases de données au service du journalisme.

Parfois, en dessous d’une publication quelque peu douteuse sur Facebook, vient s’afficher un encart des Décodeurs du Monde, certifié « média de vérification » par la plateforme. Une polémique sur des propos controversés ? Désintox, le service de fact-checking de Libération mène l’enquête pour vous, afin de vérifier la véracité des propos tenus. La massification des contenus de désinformation et leur viralité sur les réseaux sociaux ont poussé les médias traditionnels à revêtir leur casquette de Sherlock Holmes pour discerner le vrai du faux. Difficile de faire face néanmoins à un tel flot de contenus approximatifs, tronqués, voire mensongers. L’informaticienne et chercheuse Ioana Manolescu tente pourtant de répondre à ce défi de taille.

Les algorithmes de la vérification

Pour cela, elle dispose d’un outil précieux : les bases de données. Selon elle, la création de « boites noires », regroupant un grand nombre de ressources sur un sujet donné peut faciliter le travail des journalistes. L’un des axes principaux de ses travaux de recherche consiste à tenter de modéliser le processus de vérification d’une information. En analysant un contenu et grâce aux données disponibles dans la boite noire, l’algorithme est capable de repérer les passages suspects, de croiser les données et de les mettre en perspective avec un contexte. A l’aide d’informations de référence envoyées automatiquement par la base de données, le journaliste peut finalement vérifier l’information avec plus de facilité et d’efficacité.

Le système permet aussi de repérer des chiffres, des mots-clés, voire des entités numériques (sites, profils, etc.) pour faciliter l’accès à des sources de données de référence. Conséquence directe : une recherche sur l’Insee par exemple, sera plus ciblée, rapide, et efficace. I. Manolescu explique également que « si une personne publie un contenu suspect, vous saurez tout de suite si dans le passé, cette même personne a raconté qu’il y avait du sperme de taureaux dans les hamburgers MacDonald. »

Un accueil timoré

Si ses travaux de recherche ont de quoi séduire, ils restent peu plébiscités par les médias traditionnels. « Historiquement, les journalistes ne construisent pas de bases de données. Ils se voient plus comme des écrivains que des techniciens. Ils pensent que ça ne fait pas partie de leur job » précise la chercheuse. Elle déplore l’absence presque totale de politique de gestion des ressources numériques sur le long-terme dans la majorité des grands médias français, Ouest-France étant l’exception qui confirme la règle. L’informaticienne pointe toutefois la difficulté pour les médias généralistes de créer des bases de données qui couvriraient « tout », et même des sujets qu’ils ne sont pas encore amenés à traiter. L’intransigeance quant à la protection des sources apparaît comme un obstacle de plus à la mise en place de ce système.

Si elle comprend la réticence de certains journalistes, Ioana Manolescu ne manque pas de rappeler que les bases de données sont déjà partout dans notre vie : « aujourd’hui, on utilise entre 20 et 40 fois des bases de données tous les jours ». Selon elle, l’intégration de ces fameuses « boites noires » au processus de vérification d’information par les journalistes n’enlèverait en rien la dimension humaine de cette profession. Au contraire, elle présente ses travaux de recherches comme un outil complémentaire au service d’une meilleure efficacité journalistique.

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Confinement : pas d’incidence pour les points presse bois-guillaumais https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/confinement-pas-dincidence-pour-les-points-presse-bois-guillaumais/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/confinement-pas-dincidence-pour-les-points-presse-bois-guillaumais/#respond Mon, 09 Nov 2020 14:49:18 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10054 A Bois-Guillaume, ville limitrophe de Rouen, les marchands de journaux, considérés comme « commerces essentiels », continuent leur activité. Pour eux, ce nouveau confinement n’a rien de comparable à celui de mars. Au-dessus de la porte d’entrée est inscrit en grande lettre couleur argent le nom du bar-tabac de Frédéric Lemaitre : Le Corona. Drôle de nom. Il […]

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A Bois-Guillaume, ville limitrophe de Rouen, les marchands de journaux, considérés comme « commerces essentiels », continuent leur activité. Pour eux, ce nouveau confinement n’a rien de comparable à celui de mars.

Au-dessus de la porte d’entrée est inscrit en grande lettre couleur argent le nom du bar-tabac de Frédéric Lemaitre : Le Corona. Drôle de nom. Il suffit d’avancer un pas de plus et de baisser les yeux sur le côté pour remarquer que le stock de journaux est presque écoulé. Derrière le comptoir, il concède n’avoir « pas assez de recul » pour savoir si ce nouveau confinement va affecter ses ventes de presse. Nathalie Tiffay, gérante d’une librairie-papeterie-tabac établie quelques rues plus loin, partage ce constat : « il est trop tôt, on ne peut pas se rendre compte. »

Un premier confinement encore présent dans les mémoires

Les questions s’enchainent. Les réponses de Nathalie Tiffay, elles, portent instinctivement sur le « premier confinement », comme si celui annoncé mercredi 28 octobre par Emmanuel Macron n’en était pas vraiment un. Pour les points presse, la différence est en effet de taille. Selon l’ACPM, en mars 2020, la vente physique de L’Equipe a chuté de près de 15%, Le Figaro, lui, a connu une baisse de 6%.

Par manque de fréquentation, certains kiosques ont dû fermer entre mars et avril. La faillite de Presstalis, premier distributeur de presse en France couvrant 75% du territoire a également participé à ce climat d’instabilité. Frédéric Lemaitre explique qu’il a eu « des problèmes pendant les deux mois du confinement. Il y en [les journaux] avaient qui n’arrivaient pas, ça dépendait des jours. »

« Un confinement inexistant »

« Pendant le premier confinement j’étais fermé, […] je suis resté ouvert deux jours après le début du confinement, il n’y avait plus personne » raconte Jean-Luc Ferris, gérant d’un magasin de presse situé sur la zone commerciale des Bocquets à Bois-Guillaume. Le discours change quand vient le moment d’évoquer le confinement en vigueur actuellement : « Pour l’instant, on n’est pas trop mal. En ce moment, j’en [des journaux] vends un peu plus. »

Confinement ou pas, les habitudes sont maintenues et la vente de journaux va bon train. On est mercredi, un homme sort de l’établissement de Nathalie Tiffay, un exemplaire du Canard Enchaîné sous le bras. « On a des réguliers qui viennent chercher leur presse tous les matins. On a une clientèle assez âgée, ils ont l’habitude de prendre leur journal tous les jours. Ils viennent. Ils n’ont pas changé leurs habitudes » a-t-elle expliqué, avant de conclure : « Celui-là [le second confinement] pour moi, c’est un confinement inexistant. »

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« The Uncensored Library » : https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/the-uncensored-library/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/the-uncensored-library/#respond Mon, 19 Oct 2020 09:02:38 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=9954 quand le gaming se met au service de la liberté de la presse Le célèbre jeu vidéo de construction virtuelle Minecraft accueille ce qui pourrait bien être l’un des plus importants bastions de défense de la liberté de la presse au monde. Le gaming et le journalisme ne se sont pas toujours compris. Le premier, […]

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quand le gaming se met au service de la liberté de la presse

Le célèbre jeu vidéo de construction virtuelle Minecraft accueille ce qui pourrait bien être l’un des plus importants bastions de défense de la liberté de la presse au monde.

Le gaming et le journalisme ne se sont pas toujours compris. Le premier, offre pourtant des espaces de liberté d’expression presque absolus, lesquels manquent parfois cruellement au second, soumis à la censure et à la répression. Conscient de ce potentiel, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a mis en ligne le 12 mars 2020, sur le jeu vidéo Minecraft, une bibliothèque virtuelle publiant des centaines d’articles de journalistes « interdits, emprisonnés, exilés, voire tués. »

« Dans beaucoup de pays, il n’y a pas de libre accès à l’information. […] Les jeunes grandissent sans possibilité de se forger leur propre opinion. À travers Minecraft, le jeu vidéo le plus populaire du monde, nous leur donnons accès à une information indépendante  » explique Christian Mihr, directeur de Reporters sans frontières Allemagne. « The Uncensored Library », ou « Bibliothèque libre » en français, apparaît alors comme un lieu inattaquable par la censure, présent partout dans le monde, accessible à tous, et qui permet, de fait, la libre circulation de l’information. Yulia Bereovskaia, rédactrice en chef du média russe grani.ru, affirme ainsi que « la seule véritable manière de combattre la censure est de partager et de diffuser ce qui a été censuré. »

Un projet ambitieux

Minecraft se présente comme un jeu de construction, comparable à un « Lego numérique », qui comptait déjà 112 millions d’utilisateurs actifs par mois en septembre 2019. Liberté de création et interactivité entre joueurs y sont les maîtres mots. Un endroit rêvé pour bâtir un temple de la liberté d’expression et d’information. Trois mois de travail, 12,5 millions de blocs et 24 constructeurs de 16 pays différents ont été nécessaires pour construire la « Bibliothèque Libre ». 

Dôme de la « Bibliothèque libre » / Crédit photo : minecraft-france.fr

Au cœur du dôme se trouve le classement par pays de la liberté de la presse, produit chaque année par RSF. Plusieurs rapports de l’ONG y sont également disponibles. Cinq ailes sont respectivement attribuées à l’Egypte, au Mexique, à l’Arabie Saoudite, à la Russie, et au Vietnam, des pays où la liberté d’informer est régulièrement bafouée. Sans surprise, les écrits du journaliste saoudien et ex-chroniqueur au Washington Post Jamal Khashoggi, assassiné en octobre 2018, y figurent en bonne place.

Donner les outils de l’émancipation

« La Bibliothèque libre est une utilisation audacieuse de Minecraft. Ce lieu englobe vraiment tout ce qu’il y a de formidable dans ce jeu et dans la communauté qu’il a créée » indique James Delaney, directeur de BlockWorks, architecte de la « Bibliothèque libre ». Une affirmation qui tend à confirmer le potentiel des jeux vidéo, et a fortiori, du numérique, en matière de libre circulation de l’information.

A travers cette initiative, RSF pose également la question du rapport des jeunes à l’information, à l’heure où la désinformation est devenue un mode de communication et d’action politique comme un autre. L’association précise ainsi que l’objectif final de la Bibliothèque libre est « de donner les moyens à la génération suivante de revendiquer ses droits à l’information et de lui offrir un puissant outil pour combattre les oppresseurs : la connaissance. »

L’initiative de Reporters sans frontières détonne dans un univers numérique gangréné par les accusations d’ingérence électorale, de discours de haine, voire de manipulation des masses. L’utilisation par l’ONG d’un jeu tel que Minecraft pour mener son combat indique toutefois que les idéaux émancipateurs propres aux premières heures d’internet n’ont pas totalement disparus.

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