confinement Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/confinement/ De la presse écrite au web Journalisme Thu, 11 Feb 2021 20:23:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png confinement Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/confinement/ 32 32 gEN jEUNES : TOUT SUR LA CRISE DE LA COVID ET LES JEUNES https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/gen-jeunes-tout-sur-la-crise-de-la-covid-et-les-jeunes/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/gen-jeunes-tout-sur-la-crise-de-la-covid-et-les-jeunes/#respond Thu, 11 Feb 2021 14:27:23 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11654 L’article gEN jEUNES : TOUT SUR LA CRISE DE LA COVID ET LES JEUNES est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Classe du master journalisme de CYU

4 MAGAZINES POUR UN TOUR D'HORIZON Gen jeunes

C’est quoi la crise de la COVID pour les jeunes. Amour, info, sport, fête, hygiène de vie, études, comment leur vie se transforme-t-elle? Les étudiants en 2ème année font le point à travers de nombreux reportages dans le contexte informationnel du moment.
Ils ont été formés et encadrés par Faouzi Tritah, journaliste au Mouv’.

 Dans le magazine de Julia Maz-Loumides vous entendrez les reportages d’Océane Sainte-Marthe, Thomas Faidherbe, Mathis Fleuret , Juliette Labracherie et Louise Leboyer.
Les journaux sont écrits et présentés par : Samira Chabi, Quentin Rouillé et Christelle Crouet

Juliette Labracherie nous présente les reportages de Victor Fernandez, Anne Crochon, Christelle Crouet et Pierre Coquet. Les journaux sont écrits et présentés par : Julia Maz-Loumides, Mathis Fleuret, et Juliette Thévenot.

Un magazine de Pierre Coquet avec les reportages de : Juliette Thévenot, Julia Maz-Loumides, Soline Carbillet, Samia Chabi et Thomas Oudet.
Les journaux sont écrits et présentés par : Victor Fernandez, Thomas Faidherbe et Océane Sainte-Marthe

L’article gEN jEUNES : TOUT SUR LA CRISE DE LA COVID ET LES JEUNES est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/gen-jeunes-tout-sur-la-crise-de-la-covid-et-les-jeunes/feed/ 0
Art confiné, un boost creatif ? Regard de Cohliens https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/art-confine-un-boost-creatif-regard-de-cohliens-dessin/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/art-confine-un-boost-creatif-regard-de-cohliens-dessin/#respond Wed, 13 Jan 2021 14:41:50 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11120 Entre 4 murs, comment exprimer le monde extérieur ? Frénésie créative ou esquisse d’une inspiration flétrie ? Regards de Cohliens.

L’article Art confiné, un boost creatif ? Regard de Cohliens est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Entre 4 murs, comment exprimer le monde extérieur ? Frénésie créative ou esquisse d’une inspiration flétrie ? Arthur Colomb et Guilhem Pino, étudiants en 5e année à l’école de dessin Emile Cohl dans le cursus Edition, s’expriment sur un contexte de création et d’étude particulier. 

 « Ça m’a un peu coupé les jambes ». L’annonce, soudaine, était déroutante. Avec une belle vue sur les toits de Lyon, un agréable petit carré de ciel propice à la rêverie, rester dans la Ville des Lumières, n’a pas été le plus difficile pour Guilhem, qui a choisi de suivre les cours en présentiel, autant que possible, pour ce semi-confinement. Arthur, en revanche, a préféré rentrer chez lui, pour un suivi entièrement en distanciel.

S’adapter, le maître mot

« On était tous fébriles de se revoir à la rentrée 2020. J’avais l’impression qu’il y en avait pour qui ça n’avait pas changé grand chose. On a traversé une épidémie éminemment mortelle et on se retrouve, on se dit bonjour, presque comme si rien ne s’était passé. C’était comme…banalisé » – Guilhem Pino 

Dans un contexte prudent, l’école Emile Cohl s’est « plutôt bien adaptée » à ce deuxième confinement, qui a suivi ces courtes retrouvailles. Pour cette école à l’enseignement ancré dans la pratique traditionnelle des fondamentaux du dessin, le numérique n’intervient que très légèrement en deuxième année. Le premier confinement a été chaotique : 3 semaines d’interruption pédagogique au mois de mars ont été nécessaires pour repenser la totalité du programme.

Cette fois-ci les locaux de l’école de dessin lyonnaise ont pu rester ouverts. Tables espacées pour les repas, gel à l’entrée du bâtiment et des salles informatiques, horaires de sorties et de pause aménagés afin d’éviter de croiser toute personne extérieure à sa promotion, tout est soigneusement calculé. Pas de report au post-confinement pour les cours inévitablement pratiques, comme ce fut le cas l’an passé. L’année dernière, les premières années de la formation initiale avaient dû rattraper les cours pratiques du confinement pendant l’été. Sculpture, Modèle vivant… Arthur et Guilhem, alors en quatrième année spécialité Édition, ont débuté leur cinquième année une semaine plus tôt afin de rattraper, également, les cours annulés ; 3 semaines pour l’option Jeux-Vidéo, plus impactée.  Au programme de la spécialité Edition post-confinement, les quelques cours de modèle vivant, et l’atelier de gravure devant donner lieu, peu après, à l’exposition hommage dédiée à la prison de Montluc.

Excepté les cours de langues, la totalité du cursus était envisageable en présentiel. Certains cours ont cependant été encouragés à un enseignement à distance de part leur caractère théorique. Pour Guilhem, c’est « un autre rapport au temps qui s’inscrit », une dédramatisation face au regard des autres, « t’as envie d’aller à l’école en slip, tu vas en cours en slip » ponctue-t-il avec humour. 

Le Distanciel : bénéfique pour la création artistique ?

Arthur est satisfait de sa routine COVID. Loin du regard des autres, celui-ci peut travailler de manière plus efficace.

« Il y a eu une impulsion au premier confinement, j’ai commencé à mettre en place mon style. Je suis bien plus productif.  J’ose plus de choses. Lors du premier confinement je me suis fixé comme objectif de réaliser un carnet quotidien, numérique, pour travailler mes lacunes. J’essayais de faire chaque semaine 2 ou 3 créations personnelles que je postais sur Instagram. J’ai continué ce principe pendant les vacances d’été et le deuxième confinement. Je n’aurais pas pu faire ça si j’allais en cours. Tu as plus de temps pour toi, pour les réalisations personnelles. Sur Instagram, beaucoup de choses sont sorties. Moi, en tout cas, j’ai vu plus de choses intéressantes dessus, pendant le confinement.». 

Celui-ci peut alors adapter sa journée en fonction d’un planning bien rodé « je me lève à 7h30, je fais ma séance de sport puis je dessine. A 10h et 16h je prends une pause, j’essaye de prendre l’air le plus possible. Si à la fin de la journée je n’ai pas fait mes 8h, je suis vraiment pas bien ; j’ai une petite conscience qui me dit qu’il faut que je bosse mes 8h donc je m’en sors pas trop mal ». Cependant le jeune homme, particulièrement sensible à la présence humaine, nuance ; son confinement est à la campagne, avec des possibilités de respirer, et sa famille à proximité. Si ils avaient été complètement seuls, Arthur,  comme Guilhem, doutaient de leur productivité artistique. « J’avais peur que psychologiquement, je ne tienne pas le coup. Au début je voulais rentrer chez mes parents, mais j’avais peur que la relation s’envenime trop » commente amèrement Guilhem, qui garde une mauvaise expérience du premier confinement, qui a dûment impacté ses travaux, préférant cette fois un espace de travail solitaire, mais néanmoins soutenu par la présence de ses camarades, en présentiel. Une certaine intimité oui, mais aussi un rapport aux autres, important pour une stimulation positive. Les échanges nourrissent l’esprit, les idées germent, l’émulsion collective est favorable. 

 Ainsi, les ateliers de dessin en présentiel, en petit comité, Guilhem les apprécie. Seulement une quinzaine d’élèves sur la trentaine habituelle par promotion, « Beaucoup de gens sont en distanciel. On a beaucoup plus l’opportunité de rencontrer des gens à Cohl [ndr : avec les effectifs réduits]. On a l’occasion de discuter. On a une continuité pédagogique encourageante [du fait des petits effectifs] que je n’avais pas ressenti jusqu’à présent ». A double face, la réduction des effectifs pour les uns, renforce la solitude des autres.


Seul dans sa chambre en guise d’atelier, Arthur regrette le côté humain de la formation « c’est vraiment ça qui me manque… Si j’avais été en 1e, 2e, 3e…même 4e année, il aurait fallu revenir à l’école. Tous les cours de chara design, de modèle vivant… La 5e année est plutôt autonome, centrée sur notre projet de diplôme. Nos journées, se sont essentiellement des ateliers en solitaire, avec des entretiens quotidiens de suivi personnel avec les enseignants. On n’a que quelques cours pratiques qui nécessitent une présence sur place, par exemple, on a eu un cours de gravure, que je n’ai pas pu suivre, faute de matériel. Mais c’est un cours toutes les deux semaines, le choix est vite fait.  Niveau enseignement, il n’y a pas de problème pour moi. C’est vraiment le côté humain qui est absent, on n’a pas d’interaction avec les autres étudiants, juste un appel le matin, sur Teams.» 

Sur le confinement, Guilhem, comme Arthur, n’ont pas produit spécifiquement de travaux « On en parle tout le temps, à la radio, en BD… Peut-être que j’aurai ma chose à dire. Peut-être que je ferai quelque chose de plus militant qu’un carnet de confinement » confiait Guilhem, sensible aux dernières manifestations sociales. La prochaine étape concerne les stages, 6 mois en 5e année, et la tâche ne sera pas aisée : « Sur le boulot, je suis optimiste. Je sais qu’il y a besoin d’image, encore plus en ce moment. On a besoin de raconter des choses. La BD documentaire ne s’est jamais aussi bien portée. La bande dessinée en général d’ailleurs, même si l’on entend souvent le contraire » affirmait Arthur, « mais pour les stages… Je me fais du souci. Il faut des certitudes, et je ne sais pas si ils pourront prendre des étudiants… On n’en a pas encore parlé ».

Arthur Colomb – études pour le projet de 5e année

Du traditionnel au numérique : quand le COVID-19 s’en mêle

« J’ai une certaine forme de timidité vis à vis de mon travail. Le distanciel c’est plus difficile au niveau communication. Toute la communication corporelle ne passe pas. […] Ce qui est pénible aussi c’est quand on a une manière de bosser touffue comme moi, le fait de scanner est embêtant » confiait Guilhem, dépité face à la cinquantaine de feuilles quotidienne couvertes de croquis et de recherches en tous sens.

Tradition ou numérique ? Si le digital est pleinement gagnant de ce confinement, le papier chancelle et peine à garder pied, face à ce virage numérique. L’écart se creuse, en réponse à ces deux confinements successifs. Malgré les quelques aides d’emprunt de matériel, comme Guilhem qui a pu emprunter à l’école, sous caution, une tablette graphique à écran intégré, la fracture numérique est inévitable, pour nombre d’étudiants, et de professeurs. « Certains professeurs ne parvenaient pas à utiliser les applications Discord et Teams pour les cours, c’était compliqué » expliquait Arthur. Guilhem renchérit « Au lieu de ramener les dessins [ndr: pour un entretien] il faudra un bon scanner, les logiciels pour les mettre en page. Du coup ça risque d’aggraver la fracture numérique parce que les logiciels…c’est un budget quand même, un ordinateur aussi. » L’école Emile Cohl avait ainsi organisé un prêt d’ordinateur pour les 5e années du premier confinement, total, avec l’intégralité des logiciels nécessaires, « sinon la fracture numérique est beaucoup trop grande et empêchait les gens de finir l’année de manière correcte ». 

C’est là que se trouvera probablement l’influence du COVID sur l’avenir de l’illustration et la bande-dessinée traditionnelle « C’est dans la continuité de la numérisation en général. Les usages du travail vont changer. Les entretiens par Teams, démarcher les studios, les book transmis par scan…Je pense que [cet épisode COVID] va accélérer le passage au numérique, non pas vers le livre numérique parce que les deux sont des produits qui sont différents, et deux manières de lire les images qui ne sont pas interchangeables. Il y aura des BD papier, mais est-ce qu’il y aura plus de BD numérique ? Peut-être. »

Le monde de l’édition semble en tout cas suivre le mouvement. Dupuis et Glenat ont remis le couvert pour ce deuxième confinement avec quelques titres disponibles en libre accès sur internet. Un premier pas ? L’heure est encore au tâtonnement pour les grands noms de l’édition pour qui le geste semble relever davantage de la solidarité que d’une véritable transition vers la publication numérique. Mais si les maisons traditionnelles ont longtemps résisté à la dématérialisation, le numérique s’impose quotidiennement dans nos habitudes de lecture. E-book, lecture en streaming, webtoon…la web BD s’est démocratisée, les start-up se multiplient. Véritable stimulant, le confinement a débloqué une étape clé pour l’édition française. « C’est un champ nouveau, l’opportunité pour de jeunes auteurs de tenter des trucs, parce que c’est un nouveau média », à commencer par la start-up « Exemplaire » qui pose les premières pierres d’une maison d’édition en phase avec le numérique et l’aide communautaire, en plein confinement.

Fera-t-on notre provision de lecture sur le net désormais ? « Je dirai qu’il y a des processus qui existaient déjà et qui sont accélérés par le confinement et le COVID : la numérisation du dessin comme le fait de faire ses courses sur le drive et internet. » concluait Guilhem.


Retrouvez Arthur et Guilhem sur leur Instagram respectifs :

L’article Art confiné, un boost creatif ? Regard de Cohliens est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/art-confine-un-boost-creatif-regard-de-cohliens-dessin/feed/ 0
Confinement Acte II : La mise à l’écart de la culture https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/confinement-acte-ii-la-mise-a-lecart-de-la-culture/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/confinement-acte-ii-la-mise-a-lecart-de-la-culture/#respond Sat, 05 Dec 2020 16:44:15 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11096 « Je suis en colère plus qu’autre chose ». C’est ce qu’a ressenti Mathilde Flament-Mouflard intermittente du spectacle et ce que ressent le monde de la culture, à l’encontre d’un gouvernement qui les a délaissés pendant ce second confinement, débuté le 29 octobre. Le monde de la culture dans son ensemble a eu le sentiment d’être oublié […]

L’article Confinement Acte II : La mise à l’écart de la culture est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
« Je suis en colère plus qu’autre chose ». C’est ce qu’a ressenti Mathilde Flament-Mouflard intermittente du spectacle et ce que ressent le monde de la culture, à l’encontre d’un gouvernement qui les a délaissés pendant ce second confinement, débuté le 29 octobre.

Le monde de la culture dans son ensemble a eu le sentiment d’être oublié lors de ce second confinement. Une mise à l’écart de la société, provisoire, qu’ils comprennent au vu du caractère non-essentiel des cinémas ou théâtre dans cette crise sanitaire, mais qu’ils trouvent incohérente.

« C’est rageant »

Mathilde regrette le manque de cohérence dans les prises de décisions : « Je suis en colère plus qu’autre chose.On voit toutes les solutions possibles, mais on ne sait pas à qui s’adresser pour les donner et on a l’impression qu’elles ne seraient même pas entendues », déplore-t-elle. Avis partagé par Clémentine Malandin, comédienne, qui considère la fermeture des lieux culturels rageante, alors que les « conditions sanitaires étaient très bien respectées jusqu’à présent ».

« Beaucoup de théâtres se sont arrangés pendant le couvre-feu pour jouer plus tôt. Là, pendant le confinement, c’est très contraignant. On a l’impression de ne pas être considéré, on ne voit pas notre ministre de la Culture », souligne Mathilde. Avant d’ajouter : « On ne peut pas jouer dans une salle de spectacle où il y a la distanciation sociale mise en place avec une jauge baissée de 50 %. Mais par contre on peut prendre le train où tout le monde est côte à côte sans nettoyage entre les changements de personnes. Alors que dans une salle de spectacle, c’est le cas ».

Un manque de considération de la part de l’État

Pour Clémentine, la mise à l’écart de la culture a été blessante. « C’est hyper douloureux. On demande juste une reconnaissance de ce qu’on est. J’ai l’impression qu’on est juste des saltimbanques, un peu irresponsables. », constate-t-elle, désemparée vis-à-vis de cette situation.

Une reconnaissance qui passe également par la compréhension de cette profession. Mathilde est régulièrement confrontée à la question « Quel est ton métier ? ». La réponse est difficile à donner puisque l’intermittence du spectacle comporte une multitude de métiers. « C’est important de dire qu’intermittent ne veut pas dire chômeur. J’en ai douze à la fois. Je suis comédienne, metteuse en scène, chargée de production. Hier sur le tournage que j’ai fait, j’ai passé quatre heures à faire un costume, c’est habilleuse, costumière. », résume-t-elle.

Cette absence de considération ne date pas du second confinement. Elle s’est notamment ressentie lors de la visioconférence d’Emmanuel Macron avec les acteurs de la culture le 6 mai 2020. Une situation qui a marqué l’intermittente : « Il nous avait dit ‘’d’enfourcher le tigre’’ et d’aller ‘’chercher ce qui va lui permettre -la culture- de survivre : du fromage, du jambon’’. On avait envie de dire que ce n’est pas parce qu’on fait de la culture qu’on ne peut pas nous parler comme on parle au monde de la finance »,se souvient-elle.

Une saison potentiellement bouchée

Les intermittents du spectacle veulent reprendre le chemin des répétitions, voir le public pleurer, rire, réagir à leurs représentations. « On ne demande que ça de travailler. Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu le public, l’adrénaline manque », résume Mathilde. Les troupes risquent pourtant de se retrouver face à une pénurie d’offre au moment de proposer leurs spectacles pour la saison prochaine.  

La programmation de l’année prochaine va en grande partie concerner les reports de la saison 2020-2021, dus au Covid-19. « C’est compliqué, car on ne sait pas quels lieux sont complets et lesquels ont encore de la place. On travaille plus sur 2022-2023, alors qu’en temps normal, on serait en train de prévoir la saison prochaine », analyse-t-elle.

Si les salles de spectacles publics et privées sont complètes, les artistes vont devoir trouver des alternatives pour survivre. « Je vais sûrement animer des goûters d’anniversaire ou faire des trucs d’administrations dans le théâtre. On n’est pas là à 100 % à s’éclater, mais on le fait avec autant de sérieux que les choses qu’on aime. J’en ai marre que les gens pensent que parce qu’on est artiste, on est là tout le temps à s’éclater », précise Clémentine, qui espère retrouver la scène rapidement.

La lumière au bout du couloir

Alors qu’il avait omis de parler du monde culturel lors de sa précédente allocution, Emmanuel Macron a veillé à ne pas reproduire la même erreur ce mardi 24 novembre. « Nous soutenons tous les acteurs de la culture, à qui, je le sais, nous avons tant demandé, mais qui ont tenu, créé, innové, su trouver de nouveaux publics dans ce contexte si difficile. Nous avons besoin d’eux », a vanté le chef de l’Etat dans son discours.

Nombreux sont ceux, dans le monde du spectacle, à avoir demandé une réouverture des lieux culturels, considérés « comme non-essentiels ». Le discours prononcé par le président de la République est un début de soulagement pour les professionnels. Les musées, les salles de spectacle vont devoir attendre le 15 décembre pour pouvoir accueillir du public.

L’article Confinement Acte II : La mise à l’écart de la culture est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/confinement-acte-ii-la-mise-a-lecart-de-la-culture/feed/ 0
Étudier en étant confiné : « ce qui est moins évident : c’est la motivation » https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etudier-en-etant-confine-ce-qui-est-moins-evident-cest-la-motivation/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etudier-en-etant-confine-ce-qui-est-moins-evident-cest-la-motivation/#respond Sun, 29 Nov 2020 19:12:53 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10987 Comme la plupart des étudiants français, Mattis, 18 ans, est confiné chez lui et doit suivre ses cours à distance. Une situation compliquée à vivre, surtout pour les jeunes bacheliers qui rentrent tout juste dans l’enseignement supérieur. Un sentiment d’injustice Après seulement 4 semaines de cours en présentiel, Mattis, étudiant en Licence d’Économie Gestion à […]

L’article Étudier en étant confiné : « ce qui est moins évident : c’est la motivation » est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Comme la plupart des étudiants français, Mattis, 18 ans, est confiné chez lui et doit suivre ses cours à distance. Une situation compliquée à vivre, surtout pour les jeunes bacheliers qui rentrent tout juste dans l’enseignement supérieur.

Un sentiment d’injustice

Après seulement 4 semaines de cours en présentiel, Mattis, étudiant en Licence d’Économie Gestion à la faculté de Nantes, se retrouve de nouveau bloqué chez lui à tenter de suivre comme il le peut ses cours à distance. C’est une situation qui est difficile à accepter car, selon lui, les mesures sanitaires qui étaient mises en place au sein de l’Université de Nantes étaient efficaces. En effet, avant le confinement, ses camarades et lui n’allaient en cours qu’une semaine sur deux : un compromis acceptable qui permettait de découvrir le monde des études supérieures tout en se protégeant du coronavirus. « Ça nous permettait quand même d’aller à la fac, de rencontrer les gens de notre classe, de rencontrer les profs surtout et d’avoir du contact. Ça permettait aussi de bien respecter le protocole sanitaire et de faire attention au COVID, surtout qu’on respectait des normes obligatoires bien évidemment : le port du masque, l’écart d’une place dans chaque salle (amphis et petites classes) et on faisait attention. » Ainsi, il ne comprend pas pourquoi les universités ont totalement fermé pendant ce deuxième confinement alors que d’autres établissements restent ouverts : « c’était un lieu de contamination, pour moi, moins important que les collèges et les lycées par exemple.»

La motivation mise à rude épreuve

Forcément, sans contact direct avec le milieu universitaire, il est plus difficile pour les étudiants de trouver la motivation de se mettre au travail. Les cours en distanciel via des logiciels de visioconférence sont souvent peu interactifs. Rester concentré face à son écran pendant trois ou quatre heures devient presque une mission impossible. « L’organisation actuelle a mis du temps à se mettre place. J’ai un emploi du temps avec des visios Zoom qui sont programmées. Certains profs font cours en visio, d’autres sont présents sur Zoom pour répondre à nos questions et faire certains approfondissements sur les cours disponibles en PDF en ligne.»

Ainsi, Mattis passe des journées entières enfermé dans sa chambre : « J’ai de bonnes conditions de travail, mais ce qui est moins évident c’est la motivation et je n’ai pas la coupure entre la fac et la maison qui permet de se remettre plus facilement au travail derrière. Là on est tout le temps au même endroit, jour et nuit, donc c’est moins intéressant et on n’a moins envie de se mettre au travail. »

Un stress supplémentaire pour les partiels qui arrivent à grand pas

La distance avec les professeurs, l’absence de travaux pratiques encadrés et de corrections régulières mettent à mal la confiance des étudiants dans leur avenir et surtout pour les partiels du premier semestre qui devraient se dérouler en présentiel, en janvier. Mattis, bon élève au lycée, n’a jamais connu de difficulté au cours de sa scolarité. Aujourd’hui, c’est différent, il avoue avoir un stress supplémentaire pour ses premiers examens dans le supérieur. « J’aurais été plus confiant si les cours avaient été en présentiel. Par exemple, là j’ai peur de passer à côté de quelque chose d’important dans le cours, alors qu’en présentiel c’est quand même plus facile de savoir ce qui se passe et les questions sont plus faciles à poser. »

« C’est quand même autre chose d’aller à la fac ! »

A côté des cours, la vie universitaire c’est aussi l’entrée dans le monde adulte, les premières sorties et l’occasion de nouer de nouvelles relations. Forcément, à distance, ce n’est pas la même chose… La vie universitaire, Mattis a à peine eu le temps de la découvrir. « J’ai l’impression de passer à côté de ce que c’est d’être à la fac et d’avoir 18 ans, et donc de pouvoir faire des tonus ou des sorties en ville avec les personnes de la promo. J’ai l’impression que mon début d’année étudiante est un peu gâchée. »

Heureusement que les réseaux sociaux permettent de garder un minimum de lien : « On a un groupe de classe sur les réseaux sociaux, et donc souvent on se pose des questions et on prend des nouvelles, on est pas mal actif sur le groupe donc ça c’est cool.»

Étudier en étant confiné est donc une situation loin d’être facile qui, on l’espère, est bientôt terminée !

L’article Étudier en étant confiné : « ce qui est moins évident : c’est la motivation » est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etudier-en-etant-confine-ce-qui-est-moins-evident-cest-la-motivation/feed/ 0
Moins sérieusement : les fêtes de fin d’année en 2020 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moins-serieusement-les-fetes-de-fin-dannees-en-2020/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moins-serieusement-les-fetes-de-fin-dannees-en-2020/#respond Sun, 29 Nov 2020 14:17:51 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11081 Autant apporter un peu d’humour au coeur d’un quotidien freiné par le magnifique, le célèbre, l’INEPUISABLE Coronavirus… La chronique « Moins Sérieusement » revient aujourd’hui sur les prévisions des fêtes de fin d’années. Va-t-on pouvoir célébrer Noël et le jour de l’an cette année ? Si vous avez manqué les annonces du président de la République, « Moins […]

L’article Moins sérieusement : les fêtes de fin d’année en 2020 est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
Autant apporter un peu d’humour au coeur d’un quotidien freiné par le magnifique, le célèbre, l’INEPUISABLE Coronavirus… La chronique « Moins Sérieusement » revient aujourd’hui sur les prévisions des fêtes de fin d’années. Va-t-on pouvoir célébrer Noël et le jour de l’an cette année ? Si vous avez manqué les annonces du président de la République, « Moins Sérieusement » vous les résume un peu différemment rien que pour vous ! Pas de masque obligatoire pour l’écouter, mais du second degré recommandé 😉

L’article Moins sérieusement : les fêtes de fin d’année en 2020 est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

]]>
https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moins-serieusement-les-fetes-de-fin-dannees-en-2020/feed/ 0