ONU Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/onu/ De la presse écrite au web Journalisme Wed, 18 May 2022 07:19:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png ONU Archives | Master Journalisme - Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/mot-clef/onu/ 32 32 Trois choses à savoir sur la Journée internationale des droits des femmes https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-journee-internationale-des-droits-des-femmes/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/la-journee-internationale-des-droits-des-femmes/#respond Tue, 08 Mar 2022 15:11:27 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240354 Chaque 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes fête l’égalité entre les sexes, salue les combats féministes.

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Chaque 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes fête l’égalité entre les sexes, salue les combats féministes d’hier, et encourage ceux de demain.

Une journée initiée par une journaliste il y a plus d’un siècle

Son nom n’est pas le plus connu, et pourtant, Clara Zetkin est l’une des pionnières de l’émancipation des femmes. En 1907, la journaliste allemande organise la première conférence internationale des Femmes socialistes. Cela fait alors plusieurs années que la fondatrice du journal Die Gleichheit (« L’Egalité ») contribue à la construction d’un mouvement social-démocrate féminin, à une époque où les femmes n’ont pas encore d’indépendance économique et ne peuvent adhérer à un parti politique.

A cette conférence inédite suit une seconde en 1910. Cette année-là, Clara Zetkin formule l’idée d’une journée internationale des femmes, célébrée pour la première fois en 1911, en Allemagne, en Autriche, ou encore en Suisse. Quelques décennies plus tard, la journée est officialisée par l’Organisation des Nations Unies en 1977, puis en France en 1982 sous la houlette de la ministre Yvette Roudy.

A ne pas confondre avec une « fête de la femme »

Pas de courbettes, ni de présents symboliques. Le 8 mars n’a rien à voir avec une Saint-Valentin, et reste une journée dédiée aux manifestations féministes et aux droits des femmes qui ne sont pas encore acquis à la même vitesse partout dans le monde. Si l’engagement d’aujourd’hui milite pour l’égalité salariale, l’écriture inclusive, ou une plus grande présence féminine dans les médias, il reste beaucoup à faire dans certains pays où l’égalité a été longtemps jetée en pâture. C’est le cas en Iran et en Arabie Saoudite qui imposent le port du voile à toutes les femmes. Par ailleurs, les femmes saoudiennes n’ont pas obtenu le droit de conduire avant 2018. La journée internationale est donc l’occasion d’ouvrir les yeux sur de nombreuses injustices au-delà de notre regard occidental, même si elle ne peut être reconnue partout. Cette année, les pensées vont plus particulièrement vers les femmes qui résistent face à la guerre en Ukraine.

Le thème 2022: « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable »

Après une édition 2021 placée sous le signe du « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 », celle de 2022 met en avant « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». L’occasion de sensibiliser le plus grand nombre au changement climatique et à ses conséquences qui ne touchent pas de la même façon les hommes que les femmes. Selon l’ONU, elles ont même 14 fois plus de risques de mourir que les hommes en cas de catastrophe naturelle. Dans les pays les plus pauvres en particulier, les déplacements liés aux sécheresses, inondations, ou canicules sont aussi des conditions propices aux violences et aux mauvais traitements dont elles sont victimes.

Porté vers l’avenir, le thème 2022 doit également donner davantage de visibilité aux jeunes militantes pour le climat : outre la suédoise Greta Thunberg déjà installée sur la scène médiatique, citons l’ougandaise Vanessa Nakate, la belge Anuna De Wever, ou la française Camille Etienne. Des visages qui réduisent chaque jour les stéréotypes infligés aux jeunes filles et deviennent des actrices essentielles de notre futur.                                                                                                                                       

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Manifestation « Sécurité globale » : une ambiance hostile aux forces de l’ordre sur la Place de la Bastille https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/manifestation-securite-globale-une-ambiance-hostile-aux-forces-de-lordre-sur-la-place-de-la-bastille/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/manifestation-securite-globale-une-ambiance-hostile-aux-forces-de-lordre-sur-la-place-de-la-bastille/#comments Mon, 21 Dec 2020 15:59:20 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11130 La troisième manifestation contre l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » s’est tenue le 28 novembre dans plusieurs métropoles de France. A Paris, la foule a exprimé sa colère suite aux récentes affaires policières. Une fumée noire épaisse traverse l’horizon et atteint le Génie de la Liberté. Sur la place de la Bastille, […]

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La troisième manifestation contre l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » s’est tenue le 28 novembre dans plusieurs métropoles de France. A Paris, la foule a exprimé sa colère suite aux récentes affaires policières.

Une fumée noire épaisse traverse l’horizon et atteint le Génie de la Liberté. Sur la place de la Bastille, à Paris, une ambiance semblable à celle d’un festival anime la manifestation contre le très controversé article 24 de la loi « Sécurité globale ». Des pancartes se mêlent aux chars, des chants accompagnent les cris, et un jeune public, bière à la main, regarde la fumée s’échapper. Pourtant, les premières impressions s’avèrent différentes. Au loin, alors que les barrières de sécurité cachent le rassemblement, un bruit répétitif de projectiles se fait entendre. Il faut alors traverser la passerelle Mornay pour pouvoir se mêler aux manifestants. 

Un climat de tensions contre le gouvernement et les CRS

L’ambiance cache pourtant une colère revendiquée. La manifestation contre le floutage des policiers [l’article 24 « sanctionne d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de tout élément d’identification des membres des forces de l’ordre en opération, dans un but malveillant »] prend une autre tournure. Les cris visent directement l’ensemble du gouvernement. « Macron démission » ; « Nique la police » s’affichent sur les pancartes et sont repris en refrain. Le Ministère de l’Intérieur compte 133 000 manifestants. Parmi eux, la CGT, fièrement vêtue de gilets fluorescents, des femen, et même des pro-palestiniens… Tous sont filmés par la presse française et étrangère. Près des caméras, Rémy et Yohan observent la manifestation : « Il y a beaucoup de monde par rapport aux dernières semaines » affirment-ils.

Une réponse aux récentes affaires policières

Cette troisième mobilisation intervient quelques jours après l’acharnement de quatre policiers contre le musicien Michel Zecler. « J’ai été frappé par le passage à tabac du producteur de musique, avoue Rémy, employé chez France Télévisions. Cette manifestation soutient aussi ces personnes victimes de violences ». Sur le contenu de la loi, Rémy reste dubitatif : « Il y a du pour et du contre ». Le jeune homme a survolé la loi « Sécurité globale » et admet qu’elle n’est pas « évidente » à saisir. Seul l’article 24 lui semble excessif : « On a besoin de vidéos, ne serait-ce pour prouver certains débordements». Pendant ce temps, la foule hue les forces de l’ordre. Ces dernières mettent en place un camion à eau vers 18h00, heure où la manifestation est censée prendre fin. Beaucoup de manifestants quittent les lieux, de peur de se retrouver aspergés de gaz lacrymogène.

Un texte jugé « trop policier » et contraire aux libertés fondamentales

À quelques mètres de la foule, Valentine est spectatrice de la scène. Elle avoue craindre de possibles affrontements, bien que la manifestation lui semble justifiée : « Il y a eu une accumulation de violences policières ces derniers jours. Cette loi ne va pas dans le bon sens. Il faut protéger la police, mais il faut pouvoir aussi dénoncer ». Qualifiant la loi « Sécurité globale » de « trop policière », Valentine ne l’a pas pourtant pas lue.

La jeune femme se trouve à côté de l’entrée du grand rassemblement, où quelques-uns continuent de se faufiler. Certains ne portent pas de masque, comme si la crise sanitaire était oubliée durant une journée. Entre-temps, la manifestation contre la loi « Sécurité Globale » permet quelques retrouvailles : « Il est vrai que cela m’a permis de retrouver mon ami » avoue Yohan, manifestant contre l’article 24. Le jeune homme n’a pas assisté à la marche depuis la Place de la République, mais compte exprimer son désaccord : « Au début je n’y faisais pas trop attention. Mais ces gens qui parlent d’un texte liberticide m’ont fait prendre conscience du problème avec cette loi ». Yohan n’a pas lu le contenu de la loi lui non-plus, mais il s’appuie sur les propos de l’ONU.  Selon la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, ce texte peut attenter aux libertés fondamentales. La nuit tombe sur la place de la Bastille. Les manifestants continuent de crier contre le non-respect des droits de l’Homme. Les premiers débordements commencent et le Génie de la Liberté étouffe au-dessus des hostilités.

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Le plateau du Golan, https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/le-plateau-du-golan/ Mon, 11 May 2015 11:09:35 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=2971 pierre angulaire du Proche-Orient Est CARNET DE VOYAGE Le Mont Bental Par Célia Coudret et Antoine Raguin       Sur notre itinéraire, le plateau du Golan, d’où nous avons pu percevoir à quel point ce lieu est un point stratégique de cette région frontalière entre Israël-Palestine, Syrie, Liban et Jordanie.         […]

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pierre angulaire du Proche-Orient Est

CARNET DE VOYAGE

Le Mont Bental

Par Célia Coudret et Antoine Raguin

 

Antoine Raguin

 

 

Sur notre itinéraire, le plateau du Golan, d’où nous avons pu percevoir à quel point ce lieu est un point stratégique de cette région frontalière entre Israël-Palestine, Syrie, Liban et Jordanie.

 

 

 

 

 

 

Plateau du Golan

 

Gil Perez Guide Palestinien

Gil Perez « Notre guide et fixeur »

 » Attention mine « , ce panneau en aura fait stresser plus d’un. À la frontière de la Jordanie, entre les mines soviétiques et les villages tenus par Daesh à quelques kilomètres, la tension est palpable. On saute sur notre paire de jumelles pour mieux observer ce qui se cache entre les vallons qui nous entourent. Tout en suivant notre guide et fixeur, ce  » tourisme  » nous paraît d’un genre… particulier. Avec un groupe de 22 personnes traversant le pays en bus, il est loin d’être question de reportage de terrain, et d’investigation en zone de conflit. Nous n’avons jamais été aussi proches de ce qui fait l’actualité chaude dans cette région frontalière. Le chauffeur n’est pas franchement à l’aise, mais le chemin se poursuit.

 

Avec un bref passage par le territoire palestinien dans la matinée, nous avons vu pas moins de cinq pays dans la même journée. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes sur le plateau du Golan. Territoire syrien au regard du droit international mais annexé par Israël, il a été conquis durant la guerre de Six jours. Surplombant tout le territoire nord-israélien, il s’élève à plus de 1 000 mètres. Une terre fertile et cultivée s’étend devant nous. À près de 1200 mètres d’altitude, nous rencontrons deux casques bleus, soldats de l’ONU, un Norvégien et un Néo-zélandais. De leur point d’observation et munis de leurs longues-vues, ils surveillent les frontières entre Israël, Syrie et Jordanie. Encore aujourd’hui, et selon l’orientation du vent, il est possible d’entendre des tirs d’armes sur le territoire syrien où sévit l’organisation du front Al-Nosra.

 

Soldats_ONU

 

Du haut du plateau, nous voyons Israël et le lac de Tibériade, principal plan d’eau douce du Proche-Orient, et qui alimente en eau potable le territoire israélien. Pour Israël, pays en forte croissance dépourvu de grands fleuves et d’une pluviométrie suffisante, la maîtrise de l’eau est un enjeu majeur, d’autant plus que le partage de cet espace frontalier est tendu, avec certains pays voisins hostiles. La vue à 360° nous donne également à voir la Syrie à l’est et le Liban au nord. Le sud du Liban, frontière fermée avec Israël et où la population à minorité chiite proche des Iraniens, est sous autorité du Hezbollah.

 

Sous ce soleil, ce silence immense et la majesté du paysage, dur de croire que les tensions sont aussi vives et qu’un conflit peut éclater à tout instant.

 

 Photos : Celia Coudret – Bernadette Pasquier

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