L'invité du vendredi https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/les-invites-du-vendredi/ De la presse écrite au web Journalisme Tue, 10 Nov 2020 19:32:08 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png L'invité du vendredi https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/les-invites-du-vendredi/ 32 32 Louise Pluyaud : pigiste avant tout https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/louise-pluyaud-pigiste-avant-tout/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/louise-pluyaud-pigiste-avant-tout/#respond Fri, 02 Oct 2020 12:21:22 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6162 Par Julia Maz-Loumides Choisir de devenir journaliste n’est pas une mince affaire : statut incertain, salaire précaire et reconnaissance tardive. Une problématique qui freine les jeunes travailleurs persuadés que, la « pige », est un mauvais moment à passer. Rencontre avec Louise Pluyaud : celle pour qui pigiste rime avec liberté. Elle arrive dans la salle du master de […]

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Par Julia Maz-Loumides

Choisir de devenir journaliste n’est pas une mince affaire : statut incertain, salaire précaire et reconnaissance tardive. Une problématique qui freine les jeunes travailleurs persuadés que, la « pige », est un mauvais moment à passer. Rencontre avec Louise Pluyaud : celle pour qui pigiste rime avec liberté.

Elle arrive dans la salle du master de journalisme de Gennevilliers d’une démarche assurée. Du haut de ses 28 ans, Louise Pluyaud ne semble reculer devant rien. Ancienne élève de cette formation, la jeune journaliste a choisi de faire du statut de pigiste sa force. « Pour rien au monde je ne me mettrai dans une rédaction » explique-t-elle mettant en avant son désir de liberté. Pour un de ses derniers articles, Louise se rendait du Maroc où sa route a croisé celle des surfeuses musulmanes pour TV5Monde et le magazine Grazia. « J’avais envie de faire un sujet au Maroc, j’ai cherché des idées puis j’ai proposé mes sujets à des rédactions : quand l’une accepte un sujet, j’achète mes billets d’avion. » Un fonctionnement qui réussit à la journaliste. Elle peut parcourir les quatre coins du monde en vendant ses sujets, pour un même pays, à différentes rédactions. Un moyen pour elle d’organiser comme elle le souhaite son emploi du temps tout en voyageant. Pourtant Louise Pluyaud ne rentrerait pas totalement dans ses frais si elle n’écrivait pas pour la presse jeunesse : un pilier sûr et une solution pour combler son porte-monnaie. Et tandis que l’heure tourne, Louise n’a finalement qu’un message à faire passer : « Battez-vous, croyez en vos capacités. Être journaliste, c’est vivre plusieurs vie en une. »

Correction:

Ici va la correction qui ne devra pas s’afficher

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Rémy Buisine et le succès du live sur les réseaux sociaux https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/remy-buisine-succes-live-reseaux-sociaux/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/remy-buisine-succes-live-reseaux-sociaux/#respond Wed, 18 Dec 2019 10:13:44 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6591 Par Anne Crochon et Christelle Crouet « La chance de ce format, c’est le temps » raconte Rémy Buisine avant d’ajouter « Je sais quand j’appuie sur play, je ne sais pas quand j’arrête ». Pourquoi le temps semble si important ? La recherche du scoop ou encore les chaînes d’informations en continu ont permis à la rapidité […]

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  • Par Anne Crochon et Christelle Crouet

    « La chance de ce format, c’est le temps » raconte Rémy Buisine avant d’ajouter « Je sais quand j’appuie sur play, je ne sais pas quand j’arrête ». Pourquoi le temps semble si important ? La recherche du scoop ou encore les chaînes d’informations en continu ont permis à la rapidité de devenir une véritable qualité journalistique. En tant que spectateurs, nous devons avoir accès à l’information directement et le plus rapidement possible. Avec un format comme le live, diffusé sur les réseaux sociaux, Rémy Buisine a la possibilité de ne plus regarder sa montre lors d’une interview. « On est dans l’échange permanent » explique-t-il, avant de dire « le format live permet à certains de se sentir plus en confiance ». L’avantage du live, en effet, c’est qu’il n’y a ni montage, ni coupe.

    Le live permet “ d’aller vers des gens qui n’ont pas l’habitude de parler”

    Le format live a séduit les Gilets jaunes : les images de violences passées en boucle sur BFMTV ou CNEWS étaient considérées comme non représentatives de la réalité. Pendant plusieurs semaines, les agressions policières ont été minimisées, contrairement à celles provenant de casseurs. Rémy Buisine analyse la colère des Gilets jaunes de la manière suivante : « Les personnes qui commentaient les événements sur le terrain, ce n’était pas des journalistes qui étaient sur le terrain. C’était souvent des éditorialistes en plateau. » Loin de critiquer les chaînes d’information en continu, le journaliste de Brut considère que « les médias sont complémentaires », mais son travail lui a permis « d’aller vers des gens qui n’ont pas l’habitude de parler ». Cela a rendu visible l’aspect humain des manifestations. Dans le cas des Gilets jaunes, il fallait comprendre pourquoi des personnes qui n’avaient jamais manifesté se retrouvaient au sein de cette manifestation. Enfin, le format live diffusé sur Facebook, lui permet d’être en interaction directe avec sa communauté. Il y a de la proximité, Rémy Buisine en rit, car certaines personnes le croisent dans une manifestation et le tutoie directement. Les échanges en temps réel lui permettent d’être au plus proche des attentes des gens et de créer un lien avec eux. Cependant, le journaliste nuance « il faut savoir écouter notre communauté, mais aussi savoir s’en détacher ». Le but reste d’informer en direct les personnes de l’autre côté de l’écran.

    Nouveau format, nouvelles difficultés

    Si le live permet d’avoir une immédiateté de l’information sans montage souvent dénoncé dans le cadre de mouvements sociaux comme celui des Gilets Jaunes, il comporte une contrainte : la régulation. Rémy Buisine explique « défendre la liberté d’expression c’est hyper important, mais la frontière ce sont des propos qui pourraient blesser l’autre ». Il faut donc permettre aux personnes interviewées de s’exprimer tout en gardant en tête qu’il faudra potentiellement arrêter l’interview à tout moment s’il y a débordement, insultes, menaces, etc. Le journaliste en live doit faire preuve d’une réelle rigueur ce qui peut parfois s’avérer complexe « sur le moment on arrive à pouvoir régler ça, mais ça demande une capacité de réaction qui doit être très rapide et très stricte dans la façon de répondre, si l’interview s’arrête là c’est qu’il y a vraiment une raison ». Rémy Buisine joue les funambules, sans harnais de sécurité, à chaque direct il risque la chute, le propos ou le geste de trop qu’il ne pourra pas contrôler.

    Le journaliste de Brut affirme qu’il existe une autre contrainte majeure, celle de la contextualisation, « toutes les cinq à dix minutes on contextualise car on sait qu’on a une durée d’écoute inférieure à la télévision donc c’est important ». Sur les réseaux sociaux l’attention des spectateurs est très volatile, il faut donc être en capacité de réexpliquer sans cesse la situation pour les nouveaux arrivants.

    Le live a également dû faire face à une autre difficulté, celle de la légitimité. Si aujourd’hui de nombreuses rédactions ont opté pour l’utilisation du téléphone portable bien plus pratique pour filmer lors des tournages, il y a encore quelques années ceux qui l’utilisaient étaient minoritaires et parfois méprisés par leurs collègues journalistes. Ce fut le cas pour Rémy Buisine. Chez les journalistes les plus anciens, il semblait inconcevable que l’utilisation d’un téléphone portable puisse permettre une image de qualité. Si c’était le cas il y a encore cinq ou six ans, cette critique semble obsolète pour les nouvelles générations de smartphone.

    Plus de liberté, malgré les contraintes, et une plus grande implication de soi pour le journaliste, le live semble offrir au journalisme un souffle nouveau au moment même où celui-ci vit une de ses plus importantes crises de confiance.

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    ÊTRE JOURNALISTE INDÉPENDANT, UNE RECHERCHE CONSTANTE D’ÉQUILIBRE https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etre-journaliste-independant-une-recherche-constante-dequilibre/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etre-journaliste-independant-une-recherche-constante-dequilibre/#respond Thu, 14 Nov 2019 13:52:36 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6558 Pression, précarité, remises en question… les journalistes qui veulent tenter le pari de l’indépendance ne sont pas rassurés. Adeline Percept nous donne quelques clés pour appréhender cette réalité. Si le journalisme est un univers violent et précaire nous prévient-elle, « quand on a la vocation, ça devrait aller ». Cofondatrice de l’agence de presse Story W, Adeline Percept […]

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    Pression, précarité, remises en question… les journalistes qui veulent tenter le pari de l’indépendance ne sont pas rassurés. Adeline Percept nous donne quelques clés pour appréhender cette réalité. Si le journalisme est un univers violent et précaire nous prévient-elle, « quand on a la vocation, ça devrait aller ».

    Cofondatrice de l’agence de presse Story W, Adeline Percept est reporter à son compte. Une situation qui exige de faire des choix. Si elle a été correspondante en Espagne, puis en Allemagne pour France 24, elle vit désormais à Paris pour être proche de ses filles.

    Elle évoque d’ailleurs un reportage qui l’a profondément marquée. En suivant une famille irakienne entre la Macédoine et l’Allemagne, elle prend conscience de la place essentielle à accorder à sa famille. Attention cependant à « ne pas dépasser l’empathie que l’on peut avoir« .

    Pour la journaliste, son métier consiste avant tout à informer, et être sur le terrain. Embauchée à Paris pour France 24 à la sortie de l’école, elle décide rapidement de se porter volontaire pour être correspondante en Espagne, puis en Allemagne. L’important selon elle, éviter d’être « emmerdée par une hiérarchie trop présente ». Faire des choix donc, et ne pas se laisser marcher sur les pieds. Même conseil quand on l’interroge sur d’éventuels comportements sexistes auxquels elle aurait eu affaire : « il faut toujours répondre du tac au tac, envoyer une bonne vanne ! »

    En fin de compte, « tout est une question d’équilibre et d’arbitrage ». Choisir le(s) média(s) pour le(s)quel(s) on souhaite travailler reste une étape décisive pour devenir journaliste indépendant.

    C’est en respectant ces principes qu’Adeline Percept nous transmet sa vision du journalisme : « montrer et dénoncer objectivement les conditions indignes dans lesquelles vivent certaines personnes ».

    Anaïs et Floriane

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    Xavier Filliol, acteur d’une radio 2.0 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/xavier-filliol-acteur-dune-radio-2-0/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/xavier-filliol-acteur-dune-radio-2-0/#respond Thu, 21 Feb 2019 12:49:13 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6273 Par Cécile Acolet La radio est un média au cœur du quotidien des Français, qui pour 80 % d’entre eux, l’écoutent tous les jours. Son poids économique représente un chiffre d’affaires de plus de 880 millions d’euros, de quoi donner des idées de projets à bon nombre de personnes. C’est le cas de Xavier Filliol, […]

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    Par Cécile Acolet

    La radio est un média au cœur du quotidien des Français, qui pour 80 % d’entre eux, l’écoutent tous les jours. Son poids économique représente un chiffre d’affaires de plus de 880 millions d’euros, de quoi donner des idées de projets à bon nombre de personnes. C’est le cas de Xavier Filliol, directeur d’exploitation de Radioline.

     

    A la croisée des chemins entre radio, publicité et communication, Xavier Filliol a présenté aux étudiants du Master de Journalisme de l’UCP un discours bien rodé mais non sans impact pour l’avenir de ce métier.

    En 2013, l’entrepreneur lance Radioline, un service de radio digital, basé sur une solution d’agrégation de radios sur Internet. Son service garantit un accès universel via tous types de smartphones, tablettes, PC, TV, à plus de 60.000 radios et podcasts. Selon lui « une nouvelle possibilité qui ne remplace rien». C’est une technologie de transport, un complément, dont la radio hertzienne n’a rien à craindre. Et pour cause sur 40 millions de personnes qui écoutent la radio, 6 millions le font en ligne. L’arrivé d’Apple et Android sur le marché est une preuve de sa rentabilité ; « si on est seul sur le marché, ce n’est pas bon signe » signale Xavier Filliol.

    Placé sous le signe de l’entreprenariat plus que du journalisme cette conférence a permis aux apprentis journalistes de faire face à un projet en phase avec les nouvelles technologies et les enjeux numériques. Derrière ce marché florissant, se cache le cœur du futur du journalisme. Grâce à son statut de coorganisateur du Salon de la Radio et de l’Audio, Xavier Filliol a pu renseigner les étudiants sur les informations clés du secteur radiophonique : France info est la première plateforme d’actualité, 67% des gens écoutent la radio en voiture, principal vecteur d’écoute… Seul bémol pour la classe, l’absence de chiffres concernant les podcasts, pratique numérique en pleine évolution et révolution.

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    Une escale à Gennevilliers https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/une-escale-a-gennevilliers/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/une-escale-a-gennevilliers/#respond Thu, 10 Jan 2019 14:43:10 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=6189 L’article Une escale à Gennevilliers est apparu en premier sur Master Journalisme - Gennevilliers.

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    A Gennevilliers, l’esprit de la photojournaliste Emilienne Malfatto a rencontré ceux des futurs journalistes du master 1. L’étroite salle de cours capte l’ambiance et le dialogue qui s’est vite instauré.

    Ce sont les deux dernières heures, nous sommes vendredi. J’ai assisté, toute la journée, à la concentration des étudiants, à leurs interventions et bien souvent, comme à chaque fin de semaine, à leur silence. Il est 15 heures et la photo reporter Émilienne Malfatto vient de franchir le pas de ma porte. Alors qu’au dernier cours, l’attention se relâchait, surprise : avec Emilienne, les questions fusent, au cœur d’une conversation intéressée. Les futurs journalistes sont presque fascinés.

    La reporter incarne un certain mythe du journalisme dont les étudiants n’osent plus rêver : elle voyage entre l’Amérique latine et le Moyen-Orient, pose très souvent ses valises en Irak. Elle revendique son indépendance et surtout, croit dur comme fer à ses projets. “Remplace le verbe ‘je peux’ ou ‘je dois’ par ‘je veux’, et tu y arriveras”<. Je sens chez les étudiants, entre mes quatre murs, une envie d’y arriver. Les minutes défilent et les questions sont moins nombreuses. Émilienne nous conte ses projets, petit à petit, photos à l’appui : depuis plusieurs années, elle photographie deux petites filles dans un village conservateur d’Irak. Elle nous raconte son idée pour “Dernière escale avant la mer”, qui lui fera remporter le prix France Info-XXI. Cette fois-ci, c’est un banc de Bodrum, en Turquie, qui prend la parole. La journaliste s’est aussi aventurée dans les zones marécageuses du pays, où l’eau devient salée et où les buffles, souvent, finissent par trépasser. “Nous sommes dans un monde surchargé d’images. C’est ce que toi, tu feras de tes photos, qui fera la différence” . La responsabilité est grande mais ne fait pas peur aux interlocuteurs.

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