Clementine EVENO https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/clementine-eveno/ De la presse écrite au web Journalisme Thu, 10 Nov 2022 21:17:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Clementine EVENO https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/clementine-eveno/ 32 32 Conditions de travail des aides à domicile et dignité pour nos vieux : un enjeu de taille https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/conditions-de-travail-des-aides-a-domicile/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/conditions-de-travail-des-aides-a-domicile/#respond Fri, 25 Feb 2022 09:25:44 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=240265 Avec les présidentielles, il est temps que le sujet des aides à domicile et du grand âge soient mis sur la table.

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Un podcast de Clémentine Eveno

Le président avait salué les travailleuses et travailleurs pendant la Covid. Mais dans la vie quotidienne des aides à domicile, que se passe-t-il ? Débrouille pour trouver des masques, turnover du personnel dans les associations…En vue de la présidentielle, il est temps que le sujet des aides à domicile et du grand âge soient mis sur la table. L’enjeu ? Pouvoir garder le maintien à domicile de nos ainés jusqu’au bout. Et avec ça, conserver leur dignité.

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social et environnement https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/social-et-environnement/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/social-et-environnement/#respond Thu, 16 Dec 2021 14:12:19 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=239229 Clémentine Eveno, Julia Burgevin et Mona Sarr enquêtent sur l’impact de la pollution dans les banlieues parisiennes

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Clémentine Eveno, Julia Burgevin et Mona Sarr enquêtent sur l’impact de la pollution dans les banlieues parisiennes

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Portrait – Najeeb Alshofe : l’espoir en exil https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/portrait-najeeb-alshofe-lespoir-en-exil/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/portrait-najeeb-alshofe-lespoir-en-exil/#respond Tue, 09 Feb 2021 10:41:47 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11614 Najeeb, réfugié syrien, a reçu une réponse positive : il est autorisé à travailler et vivre en France

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Najeeb Alshofe, emprisonné et torturé à Damas quand il avait 24 ans, garde l’espoir. Dans cet immeuble gris pas loin des Halles de Lorient, le salon n’est pas digne d’un magazine de déco. Cet appartement est géré par une association mandatée par l’Etat. Qu’importe l’esthétique des lieux, Najeeb s’apprête à le quitter. Il n’est plus demandeur d’asile, il a reçu une réponse positive et est maintenant autorisé à travailler et vivre en France. 

Ce Syrien de 28 ans partage l’appartement avec plusieurs autres hommes majoritairement afghans. Najeeb leur adresse un sourire courtois mais il garde ses distances « j’utilise mon propre produit vaisselle », confie-t-il d’un air entendu. « Je ne leur dis pas que je viens d’une famille druze » une référence à sa religion, minoritaire en Syrie, et dont on trouve aussi des fidèles au Liban et en Israël. 

Son père, ouvrier à l’usine, a fait parti du Mouvement Nationaliste Arabe. Le gouvernement l’a emprisonné dans les années 70, puis relâché. Bien qu’ils soient souvent en désaccord idéologiquement, sa grande bibliothèque a donné à Najeeb l’amour pour la littérature et les histoires, réelles ou fantasmées. 

Dès 2011, Najeeb travaille dans une radio à Damas. Il y évoque les problématiques sociales des syriens. La radio est proche d’un parti politique Tayyar Syria, un parti de l’opposition.

Les prisons syriennes

Alors qu’il a 24 ans, Najeeb reçoit un mail du directeur de l’université qui le convoque au commissariat. Il est transféré dans la prison d’Adra, au nord-est de Damas. Tous les prisonniers sont mélangés, il n’y a pas uniquement des opposants politiques. Dire que cet endroit est surpeuplé serait un euphémisme. 7000 détenus y sont emprisonnés pour 2500 places (rapport de 2014).

En fixant droit dans les yeux sans détourner le regard, il raconte, sans s’arrêter. Il raconte la torture, il raconte les coups avec un tuyau vert. Plus flexible, il permet de frapper plus longtemps. Najeeb raconte les puces dans la prison, les quarante personnes dans des cellules minuscules. Au tribunal, son chef d’inculpation ? Il fréquente quelqu’un appelé « terroriste ».  Sa famille réunit de l’argent et parvient à le faire sortir.

Si ce grand gaillard se retrouve dans cet appartement lorientais à disposer des figues séchées dans des sachets bioccop et à blaguer sur son embonpoint, c’est parce qu’il a fuit son pays. Depuis, Najeeb est en exil. 

Le trajet de l’exil

Najeeb fuit au Liban. Il y reste un an, et y fait des démarches pour trouver un visa. Là-bas, il y est toujours reporter. Il couvre les problèmes sociaux des réfugiés à Beyrouth. Les réfugiés syriens représentent 20% de la population libanaise. Il réalise aussi des podcasts sur les affaires criminelles.

Najeeb est en contact téléphonique quasi permanent avec Ghias. Exilé de Syrie depuis une vingtaine d’années en Angleterre, cet homme plus âgé est vite devenu le pilier sur lequel il s’appuie. Militant des droits de l’homme en Angleterre, il parvient à trouver une bourse adressée aux journalistes. Quand Najeeb arrive en France en avion en 2019, Ghias agit comme un traducteur d’une culture française parfois difficile à saisir.  Ils ne se sont jamais rencontrés, mais Najeeb l’appelle parfois cinq fois par jour. Il vient d’une famille traditionnelle, où on respecte les codes. Alors certains détails lui échappent. Dans la famille française où il est accueilli à ses débuts à Rochefort-en-terre en Bretagne, parfois un membre se fait un thé et ne lui en propose pas. A-t-il dit ou fait quelque chose de mal ? Non, lui explique Ghias, ça veut juste dire que tu es considéré comme un habitant à part entière de la maison. 

Se projeter dans le futur

Najeeb voudrait que sa fiancée Zaina puisse le rejoindre en France. Ils se sont rencontrés dans l’immeuble où ils travaillaient à Damas. Elle est peintre et y vit encore. Ils étaient amis puis au cours de son exil, ils se sont soutenus par téléphone et sont tombés amoureux. Il essaie de grapiller des infos juridiques ici ou là pour la faire venir en France. Zaina trouve que c’est quelqu’un « d’incroyablement optimiste ».

Najeeb Alshofe déclare comme une évidence : « On ne prend jamais rien de positif de la torture et de la prison. Je ne peux pas transformer ça en positif. C’est impossible. » Malgré son sourire doux, il y aura toujours une part de lui restée là-bas dans la prison d’Adra à Damas. Mais il ne veut pas qu’on le voit comme un énième exilé. Alors il se plonge dans ses projets. Il a déjà commencé à écrire des petites histoires qu’il garde sur son téléphone. « Ces histoires sont inspirées de ma vie, mais c’est imaginé.» Najeeb raffole de Dostoïevski et du révolutionnaire poète et dramaturge égyptien  Naguib Surur. On disait de lui qu’il était impossible de le corrompre. Najeeb Alshore, lui, est avant tout un journaliste fin observateur du monde, et il est déterminé à le montrer. 

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L’inégale répartition de la prime covid pour des aides à domicile https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/linegale-repartition-de-la-prime-covid-pour-des-aides-a-domicile/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/linegale-repartition-de-la-prime-covid-pour-des-aides-a-domicile/#respond Sun, 07 Feb 2021 17:29:35 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11601 La « prime Covid » annoncée en août par le gouvernement devait être accordée par les départements aux aides à domicile. Or, la prime est inégalement distribuée selon les départements et n’est pas donnée aux aides à domicile employées sans intermédiaires. Pourtant, elles sont au cœur de la vie des familles. Leur importance a été […]

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La « prime Covid » annoncée en août par le gouvernement devait être accordée par les départements aux aides à domicile. Or, la prime est inégalement distribuée selon les départements et n’est pas donnée aux aides à domicile employées sans intermédiaires. Pourtant, elles sont au cœur de la vie des familles. Leur importance a été d’autant plus prépondérante durant la pandémie. Dans l’attente de la loi sur le « Grand âge et autonomie » qui légiférera sur le statut des aides à domicile, c ’est l’occasion de revenir sur leur rôle majeur. 

Pas de prime Covid pour tout le monde 

Le Président Macron avait annoncé début août une « prime Covid » versée par les départements aux aides à domicile (97 % de femmes). Pourtant, le versement doit être fait par les départements, il varie donc en fonction de ceux-ci. Les départements du Loire et du Jura n’ont pas versé de prime. Les primes ne sont pas versées aux aides à domicile qui travaillent en CESU (Chèque Emploi Service Universel), directement auprès de l’employeur. Elles sont employées par les personnes qu’elles accompagnent, sans intermédiaire (entre 4 et 10 employeurs en moyenne).

La loi Ségur (adoptée le 8 décembre 2020) pour les hôpitaux a augmenté le salaire pour certains personnels hospitaliers. Les aides à domicile n’ont pas eu de mesure similaire.  Pour le député des Bouches du Rhône Pierre Dharréville (Parti communiste français) « On aurait pu imaginer que des mesures spécifiques soient prises à leur endroit, ça aurait été tout à fait légitime.(…) Ce n’est pas défendable que les aides à domicile soient exclues ».

« La baisse de moral des personnes qu’on accompagne nous a demandé encore plus d’énergie »

Depuis le début de la pandémie de Covid-19 les aides à domicile n’ont pas eu d’augmentation de leur salaire, mais elles ont dû redoubler d’énergie et de faculté d’adaptation. « Certaines personnes âgées étaient dans la crainte de contracter le Covid, et d’autres dans la tristesse d’être seules » raconte Laura (le prénom a été modifié). « La baisse de moral des personnes qu’on accompagne nous a demandé encore plus d’énergie », explique Bénédicte, aide à domicile depuis six ans à La Baule-Escoublac, en Loire Atlantique. Les aides à domicile se sont adaptées aux gestes barrières plus que jamais indispensables dans leur profession. Elles ont dû parfois changer leur pratique. « Certains foyers logements n’acceptaient plus les auxiliaires de vie à l’intérieur des chambres, donc au lieu de lui faire des bains de pied ou faire des jeux, je devais rester dans le couloir et je parlais avec le monsieur » raconte Laura. Elles ont dû redoubler d’inventivité dans un métier où l’humanité est au centre.

 « C’est devenu une vocation pour moi »

Faire le ménage, réchauffer un repas, faire des massages, des bains de pied, des jeux, des courses et des promenades. Au-delà de toutes ces tâches, les aides à domicile sont les premières personnes à être vigilantes sur la santé physique et psychique des personnes qu’elles accompagnent. « Je dois parfois insister auprès de l’entourage pour qu’ils appellent le médecin » explique Bénédicte. Elles sont souvent un pilier en cas de crise. « Quand une des femmes que j’accompagnais est tombée et a agonisé, sa famille m’a appelée. C’est moi qui ai parlé aux secours, et  lorsqu’elle est décédée, j’ai appelé les pompes funèbres, trié et donné ses vêtements. » Sabine auxiliaire à La Baule-Escoublac depuis 9 ans et demi confie « C’est devenu une vocation pour moi ».

Un statut particulier 

« Ça paie mieux et on est plus libres dans notre organisation » affirme Bénédicte. Le fait qu’elle soient employées par l’employeur sans intermédiaire leur permet plus d’indépendance. Elles fixent elles-mêmes leurs tarifs (environ 15 euros nets de l’heure, congés payés compris) et peuvent gérer leur emploi du temps comme elles l’entendent. Pourtant, il y a un revers de la médaille. Le fait d’être seules face à l’employeur rend parfois la défense de leurs droits plus compliquée. Bénédicte aimerait mettre en place des contrats mais « ne sait pas trop comment faire ».  Lorsqu’il s’agit de demander des indemnités légales, elle « n’ose pas toujours ».  

« Notre responsabilité est énorme »

Pour Pierre Dharéville « Nous leur confions ce que nous avons de plus cher : celles et ceux que nous aimons. Il faut que ce soient des métiers véritablement reconnus. » Le gouvernement devrait présenter le projet de loi sur le « Grand âge et autonomie » en 2021. Le projet de loi est présenté comme  « la grande réforme sociale de cette fin de quinquennat » par le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran. Un des objectifs serait d’augmenter les financements pour permettre une meilleure autonomie des personnes âgées. Pour le député Pierre Dharréville, l’absence de mesures spéciales n’est pas un « bon signal ». Sabine a conscience de l’importance de son travail : « Si on n’est pas là, la personne ne peut pas se lever et commencer sa journée. Notre responsabilité est énorme. » 

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Conditions de travail des femmes de chambre à l’IBIS des Batignolles : 16 mois après, Accor n’en démord pas https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/conditions-de-travail-des-femmes-de-chambre-a-libis-des-batignolles-16-mois-apres-accor-nen-demord-pas/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/conditions-de-travail-des-femmes-de-chambre-a-libis-des-batignolles-16-mois-apres-accor-nen-demord-pas/#respond Sun, 22 Nov 2020 12:00:03 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10922 Un gâteau d’anniversaire, des danses, des chants. Nous sommes le mardi 17 novembre. De loin, une célébration animée. De près, une protestation pour mettre fin aux conditions liées à la sous-traitance au sein de l’IBIS Batignolles. Juste à côté de la protestation, siège l’immense bâtiment en verre avec inscrit « ACCOR » en lettres d’or, premier groupe […]

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Un gâteau d’anniversaire, des danses, des chants. Nous sommes le mardi 17 novembre. De loin, une célébration animée. De près, une protestation pour mettre fin aux conditions liées à la sous-traitance au sein de l’IBIS Batignolles. Juste à côté de la protestation, siège l’immense bâtiment en verre avec inscrit « ACCOR » en lettres d’or, premier groupe hôtelier européen. Dans un des bureaux et depuis seize mois, le PDG Sébastien Bazin ne cède pas. 

Des conditions de travail insoutenables

« C’est une catégorie très défavorisée, avec des conditions de travail très dures (…). Il faut qu’on s’y mette tous, je vous promets qu’on fait tous les efforts. » La déclaration d’un délégué syndical ? Non, celle du camarade Bazin, PDG d’Accor sur France Inter. Les efforts à faire, voilà seize mois que les femmes de chambres, soutenues par la CGT-HPE (Hôtels de Prestige et Economiques) les demandent. Ce qui les soulagerait, c’est de faire partie du groupe Accor et non plus de son sous-traitant la société STN. Rachel, une des grévistes, a connu quatre sociétés de sous-traitance différentes alors qu’elle travaillait à l’IBIS Batignolles. Seize mois après la mobilisation, le PDG qui dit « faire tous les efforts » refuse.

« Certains pleurent quand ils sont tristes. Nous on chante et on danse. Mais tout ça c’est bien de la souffrance. » Rachel

La fin de la sous-traitance, c’est la possibilité pour les femmes de chambre d’avoir les mêmes avantages et conditions de travail que les autres personnes qui travaillent au sein de l’IBIS Batignolles. Cela signifierait ne pas pouvoir être changées d’hôtel au simple bon vouloir de la direction, avoir les mêmes avantages sociaux que les autres salariés. Ce serait aussi la fin de l’illégalité : le paiement à l’heure et non à la chambre (3 chambres et demie par heure). L’enjeu, ce serait aussi de pouvoir mettre fin aux problèmes de santé comme les problèmes de dos et les tendinites. Rachel explique : « Certains pleurent quand ils sont tristes. Nous on chante et on danse. Mais tout ça c’est bien de la souffrance. »

Ménage sous-traité, personnes maltraitées ?

« Ca fait 17 ans que je suis en France et que je travaille. Je me dis que si on est traitées comme ça, c’est parce qu’on est étrangères et noires » déplore Rachel. Depuis la pandémie, le taux d’occupation des chambres à Paris est de 20%. Rachel est au chômage partiel depuis mars mais elle continue la mobilisation. Les femmes de chambre de l’IBIS Batignolles sont pour la plupart des femmes immigrées. Selon leur soutien à la CGT-HPE, Claude Levy, les sociétés de sous-traitance jouent sur la « classe sociale, la précarité, et le fait que certaines doivent renouveler leurs papiers grâce à un contrat de travail. » La CGT-HPE va intenter une action en justice auprès d’Accor pour « discrimination raciale ». Accor a été épinglé  par l’Etat français pour discrimination à l’embauche en février dernier suite à une opération de testing.

«On est essentielles à l’hôtel : sans la propreté, les touristes ne viennent pas. » Rachel

«Le groupe Accor nous traite comme des sous-hommes, mais c’est nous qui le faisons vivre » s’écrie Rachel. « On est essentielles à l’hôtel : sans la propreté, les touristes ne viennent pas. Je suis sûre que Monsieur Bazin, avec sa cravate, ne sait même pas faire un lit. » Selon Claude Levy, « quand vous commencez à entrer en conflit avec Accor, vous ne savez pas quand ça va finir ». Malgré les mobilisations, les soutiens, les chants, Monsieur Bazin et ses 800 000 chambres dans 110 pays ont décidé que pour l’instant, l’internalisation, c’était non. 

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