Paul DELAHAYE https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/paul-delahaye/ De la presse écrite au web Journalisme Fri, 12 Mar 2021 15:29:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Paul DELAHAYE https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/author/paul-delahaye/ 32 32 “ULTRA“ : à l’Ouest Side rien de nouveau https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/ultra-a-louest-side-rien-de-nouveau/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/ultra-a-louest-side-rien-de-nouveau/#respond Sat, 06 Mar 2021 22:38:54 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11813 Quatre ans après Trône, Booba, le patron du rap-game est de retour avec ULTRA. Un nouvel opus très spécial pour les fans puisqu’il s’agit du dernier album du rappeur. Après vingt-six ans de carrière, le Duc de Boulogne range les armes, prêt à naviguer vers de nouvelles contrées. Attendu comme l’apothéose d’une carrière riche et […]

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Quatre ans après Trône, Booba, le patron du rap-game est de retour avec ULTRA. Un nouvel opus très spécial pour les fans puisqu’il s’agit du dernier album du rappeur. Après vingt-six ans de carrière, le Duc de Boulogne range les armes, prêt à naviguer vers de nouvelles contrées. Attendu comme l’apothéose d’une carrière riche et mouvementée, que vaut cet ultime disque ? On l’a écouté pour vous.

Sans forcer, le Duc assure

Il faut être clair d’entrée : l’album est plutôt bon dans l’ensemble. Les fans ne seront pas déboussolés et il n’y a rien à dire, Booba maîtrise son sujet avec ces quatorze nouveaux morceaux. Il reprend la formule qui a fait son succès et c’est efficace. ULTRA commence fort avec « GP », du pur Booba, sans autotune, une prod’ bien sombre et qui met tout le monde d’accord. C’est dit dès le début : la barre risque d’être haute. Les morceaux en solo s’enchainent puis arrivent les premiers featuring. Pour cette dernière, on attendait des grands noms, il faudra faire avec Maes, SDM, JSX, Bramsito, Dala ou encore Gato. Ce n’est pas très ragoutant mais force est de constater que cela fonctionne pas trop mal. Mentions spéciales à « Bonne Journée » avec SDM et « Mona Lisa » avec JSX, qui sont de belles surprises. « VVV », le featuring avec Maes fait, lui aussi, bien le boulot avec son rythme dansant et ses paroles entêtantes.

Comme une dernière sortie en mer, le chef des « ratpi » (« pirate » en verlan, NDLR) emmène ses fans dans un album finalement assez mélancolique et chantant. Booba semble apaisé et n’hésite pas à faire comprendre dans ses lyrics (et interviews promotionnelles) qu’il est lassé d’un rap-game qu’il survole depuis trop d’années. Mais convaincu de dominer la concurrence, « B2O » s’est un peu trop reposé sur ses acquis.

Pas de réelle surprise

Bien qu’il ne fasse aucun doute que Booba maîtrise son sujet, il ne sort cependant pas de sa zone de confort. Lorsqu’on écoute ULTRA, on a l’impression d’écouter une réédition de Trône avec des sons bonus. Plusieurs titres sonnent exactement comme ceux de son ancien projet. Ils ressemblent à des versions 2.0 sans effet de surprise et rendent l’expérience moins bonne. On a la sensation d’écouter du réchauffé. Notamment sur le morceau « Je sais » avec son piano-voix-autotune qui rappelle grandement « Petite fille » présent sur le précédent album et considéré comme une (petite) révolution à l’époque. Mais quatre années ont passées et ces sonorités n’ont plus rien de neuf. Cette impression de déjà-vu se retrouve dans plusieurs autres titres comme « Grain de Sable » ou « Dernière Fois ». Cela n’enlève en rien la qualités des morceaux mais il n’y a pas de révolution et pour le moment, aucun son de l’album ne semble faire le poids avec les anciens hits de Booba. Aux côtés de Trône, Nero Nemesis ou encore Ouest Side, ce dernier opus n’est pas à la hauteur de la carrière de celui que beaucoup considèrent comme le plus grand rappeur français de tous les temps. C’est dommage car il aurait pu finir en grandes pompes avec ce projet en forme d’adieux (même s’il a annoncé dans plusieurs interviews qu’il sortirait des morceaux de temps à autres).

Bien que certains trouvent cet album exceptionnel et que d’autres peuvent être déçus, il faut quand même rendre hommage à cet immense artiste. En vingt-six ans de carrière, Booba aura marqué l’histoire du rap et de la musique française dans son ensemble. Même si ce nouveau disque semble un cran en dessous, on en redemande déjà. Allez Élie, un dernier album pour la route ?

ULTRA, l’ultime album de Booba est disponible à l’écoute juste ici :

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Xbox Series vs PS5 : la next-gen à l’assaut du re-confinement https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/xbox-series-vs-ps5-la-next-gen-a-lassaut-du-re-confinement/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/xbox-series-vs-ps5-la-next-gen-a-lassaut-du-re-confinement/#respond Thu, 19 Nov 2020 15:45:50 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10685 Mer ou montagne ? Messi ou Ronaldo ? Edward ou Jakob ? Tant de dualités qui ont détruit des familles entières et ce n’est pas le milieu jeux-vidéoludique qui dira le contraire. Alors une fois n’est pas coutume, la guéguerre pro-Playstation/Xbox-aficionados va pouvoir repartir de plus belle avec la sortie de la nouvelle génération de console de salon. […]

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Mer ou montagne ? Messi ou Ronaldo ? Edward ou Jakob ? Tant de dualités qui ont détruit des familles entières et ce n’est pas le milieu jeux-vidéoludique qui dira le contraire. Alors une fois n’est pas coutume, la guéguerre pro-Playstation/Xbox-aficionados va pouvoir repartir de plus belle avec la sortie de la nouvelle génération de console de salon. Si lors du dernier round, PlayStation avait écrasé la concurrence avec sa PS4, qu’en sera-t-il de ce nouvel épisode placé sous le signe d’un re-confinement national ?

Quelles différences ?

Pour cette nouvelle génération, les deux constructeurs ont fait le choix de proposer non pas une mais deux consoles disponibles à la vente. Chez Xbox, il y a donc le choix entre la « Series X », le modèle phare à 499€ et sa version « light » la « Series S », moins chère (299€), moins puissante et sans lecteur de disque. Pareil pour Sony qui met en vente deux modèles de PS5. Si elles sont identiques quant à leur puissance, la différence se fait dans le caractère 100% digital de la « PS5 Digital Edition », elle aussi sans lecteur optique. Il faudra débourser 499€ pour la version complète et 399€ pour la digitale. Du point de vue technique, les deux consoles se valent même si la Xbox Series X prend un léger avantage avec une mémoire interne plus importante (1024 Go de stockage SSD contre 825 Go pour la PS5) et quelques Teraflops de puissance graphique en plus.

Côté design, chacun se fera son avis entre les lignes élancées de la PS5 et l’aspect cubique de la Series X. Une apparence rectiligne qui n’a pas manqué de faire réagir de nombreux internautes, allant jusqu’à lancer le meme du ”Xbox Fridge“ (réfrigérateur Xbox, dans la langue de Molière).
Une ressemblance fortuite qui a bien fait rire le net à tel point que le 24 octobre dernier, la firme de Microsoft a présenté le frigo Xbox Series X grandeur nature, en partenariat avec la marque Electrolux et le rappeur Snoop Dog. Un joli clin d’œil plein d’autodérision.

SnoopDog et son frigo Xbox Serie X

On joue à quoi ?

Les machines sont donc plus puissantes que jamais, rutilantes à souhait et prêtes à faire tourner une multitude de nouveaux jeux. Alors quelles licences sont disponibles au lancement de cette nouvelle génération ? Numériquement parlant, l’avantage est encore légèrement à Xbox qui propose 25 jeux à sa sortie dont 7 exclusivités propres à la console (24 jeux dont 6 exclusivités pour la PS5).
La console de Microsoft met à disposition des titres tels que Gears Tactics, Samurai Showdown ou encore Yakuza : Like a Dragon. Une affiche intéressante mais qui peut laisser les adeptes d’Xbox sur leur faim, d’autant plus depuis l’annonce du report d’Halo Infinite, attendu depuis des années par les fans inconditionnels de la saga.

Du côté de la PlayStation 5, Sony repart sur les mêmes bases qui lui ont permis de gagner la 8ème guerre des consoles. En somme : du lourd, du très lourd et du très très lourd. C’était le point fort de la PS4 et ce n’est pas près de s’arrêter tant les exclusivités de la PS5 semblent alléchantes. Au programme dès la sortie, rien d’autre que des triples A tels que Demon’s Souls Remake ou encore le fameux Spider Man : Miles Morales, nouveau volet des aventures de l’homme-araignée. Tout cela sans parler des futurs titres exclusifs à venir comme Final Fantasy XVI ou le nouveau God of War.

Mais un des points forts de cette nouvelle génération se trouve dans la rétrocompatibilité des consoles. Souvent mis de côté par les constructeurs afin de vendre encore plus de jeux, cette solution va ravir les collectionneurs.  Sur PS5 comme sur Xbox Series X|S, il sera possible de jouer aux jeux de la génération précédente. Ceux qui se sont ruinés en achetant la next-gen dès sa sortie pourront donc se consoler en lançant leur vieux FIFA 18 ou The Witcher 3 sur leur nouvelle machine. Chouette.

Résultat des courses, encore une fois, le choix se fera donc en fonction des affinités de chacun avec le constructeur qu’il préfère. Les pro-PlayStation pourront continuer à croire qu’ils sont mieux lotis avec leurs exclusivités pendant que les fervents adeptes d’Xbox soutiendront que leur nouvelle console est un peu plus puissante. De cette guerre sans fin il n’y a jamais eu et il n’y aura sûrement jamais de réel vainqueur. Mais une chose est sûre, cette nouvelle génération va mettre tout le monde d’accord avec ses graphismes époustouflants et ses jeux à couper le souffle. La relève est assurée.



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Reconfinement entre potes : divine idylle ? https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/reconfinement-entre-potes-divine-idylle/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/reconfinement-entre-potes-divine-idylle/#respond Sat, 07 Nov 2020 15:58:28 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10187 Alors que le gouvernement français plongeait, le 17 mars dernier, sa population dans un confinement généralisé, beaucoup de jeunes se sont retrouvés pris de court, contraints à cohabiter avec papa et maman. Avec l’annonce d’un second confinement, nombreux sont ceux qui ont donc eu des envies d’ailleurs, loin du cocon familial. Enfin. Après avoir supporté […]

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Alors que le gouvernement français plongeait, le 17 mars dernier, sa population dans un confinement généralisé, beaucoup de jeunes se sont retrouvés pris de court, contraints à cohabiter avec papa et maman. Avec l’annonce d’un second confinement, nombreux sont ceux qui ont donc eu des envies d’ailleurs, loin du cocon familial.


Enfin. Après avoir supporté difficilement son premier confinement avec ses parents, Clarisse s’en va. Elle s’en va, mais pas si loin de chez elle que ça, six-cents mètres à vol d’oiseau tout au plus.  La jeune femme originaire de proche banlieue parisienne part chez une amie pour s’y confiner à deux. “On en avait déjà parlé cet été et là ça s’est décidé rapidement parce qu’on avait chacune nos plans qui sont tombés à l’eau. Donc au lieu d’être seules on s’est mise toutes les deux, c’était la bonne occasion“ raconte-t-elle.

Clarisse fait partie de ces nombreux jeunes qui ont franchi le pas d’un deuxième confinement entre potes. Une version 2.0 entre copines mais dans un contexte assez différent de mars dernier. Car si la vie s’était suspendue pendant ces quelques semaines, cette-fois ci le monde continue de tourner. Pas évident d’y trouver sa place et de vivre la grande expérience tant rêvée. “ Comme on en est en télétravail toutes les deux, on ne se voit pas trop le matin, à peine le temps de prendre un café et chacune retourne à ses occupations. L’après-midi c’est pareil. On se retrouve vraiment le soir où on discute pas mal, on dine ensemble devant un film et on va se coucher. L’emploi du temps est chargé et finalement on n’a pas la force ni le temps de faire grand-chose “ confie-t-elle.

fête floutée

Même son de cloche pour Eléa, 23 ans. Originaire de Marseille, elle avait passé son premier confinement chez son copain et ses potes à Toulouse. Pour ce deuxième round, elle a décidé de s’y reconfiner avec la même équipe, à deux-trois exceptions près. Pour elle aussi, fini le temps de l’insouciance du printemps dernier : “ Ce qui a changé aussi c’est qu’on a déjà fait un confinement, donc tout le monde s’est adapté beaucoup plus vite au nouveau. Que ce soient les entreprises, les universités ou même nous, il y a un vrai changement de rythme entre ces deux confinements. Comme les écoles n’étaient pas préparées au premier, on avait beaucoup de temps libre, voir pas cours du tout. Pour ce nouveau, toutes nos facs se sont adaptées et sont déjà rodées. Ça veut dire qu’on a cours en visio toute la journée chacun de notre côté. On se retrouve uniquement le soir et du coup on est moins dans l’expérience et la découverte. Je dirais qu’on a perdu le fun de l’inconnu et qu’on est beaucoup plus dans le train-train, la routine “.

Entre nostalgie pour l’une et découverte pour l’autre, ces deux témoignages s’accordent pour dire que la situation a bien évolué. Et c’est la (triste ?) réalité. Le monde qui un temps s’est arrêté à repris son cours. Eléa l’explique avec un certain recul : “ maintenant on a l’habitude de vivre avec cette crise sanitaire. C’est simplement devenu une sorte de quotidien de vivre avec ce virus dans notre société “. Tant idéalisé, ce deuxième confinement entre amis se révèle pour certains moins prometteur qu’ils ne l’avaient imaginé. A l’image de la société, nos quotidiens se sont adaptés à vivre aux côtés de ce virus et l’effet de nouveauté s’est vite estompé pour laisser place à la morosité. Mais comme le printemps, des jours meilleurs viendront. Il ne reste plus qu’à attendre.

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