Plans rapprochés https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/confinement/plans-rapproches/ De la presse écrite au web Journalisme Tue, 26 Jan 2021 07:45:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/wp-content/uploads/logo-CYU-1-1-150x150.png Plans rapprochés https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/sujet/confinement/plans-rapproches/ 32 32 Art confiné, un boost creatif ? Regard de Cohliens https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/art-confine-un-boost-creatif-regard-de-cohliens-dessin/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/art-confine-un-boost-creatif-regard-de-cohliens-dessin/#respond Wed, 13 Jan 2021 14:41:50 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11120 Entre 4 murs, comment exprimer le monde extérieur ? Frénésie créative ou esquisse d’une inspiration flétrie ? Regards de Cohliens.

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Entre 4 murs, comment exprimer le monde extérieur ? Frénésie créative ou esquisse d’une inspiration flétrie ? Arthur Colomb et Guilhem Pino, étudiants en 5e année à l’école de dessin Emile Cohl dans le cursus Edition, s’expriment sur un contexte de création et d’étude particulier. 

 « Ça m’a un peu coupé les jambes ». L’annonce, soudaine, était déroutante. Avec une belle vue sur les toits de Lyon, un agréable petit carré de ciel propice à la rêverie, rester dans la Ville des Lumières, n’a pas été le plus difficile pour Guilhem, qui a choisi de suivre les cours en présentiel, autant que possible, pour ce semi-confinement. Arthur, en revanche, a préféré rentrer chez lui, pour un suivi entièrement en distanciel.

S’adapter, le maître mot

« On était tous fébriles de se revoir à la rentrée 2020. J’avais l’impression qu’il y en avait pour qui ça n’avait pas changé grand chose. On a traversé une épidémie éminemment mortelle et on se retrouve, on se dit bonjour, presque comme si rien ne s’était passé. C’était comme…banalisé » – Guilhem Pino 

Dans un contexte prudent, l’école Emile Cohl s’est « plutôt bien adaptée » à ce deuxième confinement, qui a suivi ces courtes retrouvailles. Pour cette école à l’enseignement ancré dans la pratique traditionnelle des fondamentaux du dessin, le numérique n’intervient que très légèrement en deuxième année. Le premier confinement a été chaotique : 3 semaines d’interruption pédagogique au mois de mars ont été nécessaires pour repenser la totalité du programme.

Cette fois-ci les locaux de l’école de dessin lyonnaise ont pu rester ouverts. Tables espacées pour les repas, gel à l’entrée du bâtiment et des salles informatiques, horaires de sorties et de pause aménagés afin d’éviter de croiser toute personne extérieure à sa promotion, tout est soigneusement calculé. Pas de report au post-confinement pour les cours inévitablement pratiques, comme ce fut le cas l’an passé. L’année dernière, les premières années de la formation initiale avaient dû rattraper les cours pratiques du confinement pendant l’été. Sculpture, Modèle vivant… Arthur et Guilhem, alors en quatrième année spécialité Édition, ont débuté leur cinquième année une semaine plus tôt afin de rattraper, également, les cours annulés ; 3 semaines pour l’option Jeux-Vidéo, plus impactée.  Au programme de la spécialité Edition post-confinement, les quelques cours de modèle vivant, et l’atelier de gravure devant donner lieu, peu après, à l’exposition hommage dédiée à la prison de Montluc.

Excepté les cours de langues, la totalité du cursus était envisageable en présentiel. Certains cours ont cependant été encouragés à un enseignement à distance de part leur caractère théorique. Pour Guilhem, c’est « un autre rapport au temps qui s’inscrit », une dédramatisation face au regard des autres, « t’as envie d’aller à l’école en slip, tu vas en cours en slip » ponctue-t-il avec humour. 

Le Distanciel : bénéfique pour la création artistique ?

Arthur est satisfait de sa routine COVID. Loin du regard des autres, celui-ci peut travailler de manière plus efficace.

« Il y a eu une impulsion au premier confinement, j’ai commencé à mettre en place mon style. Je suis bien plus productif.  J’ose plus de choses. Lors du premier confinement je me suis fixé comme objectif de réaliser un carnet quotidien, numérique, pour travailler mes lacunes. J’essayais de faire chaque semaine 2 ou 3 créations personnelles que je postais sur Instagram. J’ai continué ce principe pendant les vacances d’été et le deuxième confinement. Je n’aurais pas pu faire ça si j’allais en cours. Tu as plus de temps pour toi, pour les réalisations personnelles. Sur Instagram, beaucoup de choses sont sorties. Moi, en tout cas, j’ai vu plus de choses intéressantes dessus, pendant le confinement.». 

Celui-ci peut alors adapter sa journée en fonction d’un planning bien rodé « je me lève à 7h30, je fais ma séance de sport puis je dessine. A 10h et 16h je prends une pause, j’essaye de prendre l’air le plus possible. Si à la fin de la journée je n’ai pas fait mes 8h, je suis vraiment pas bien ; j’ai une petite conscience qui me dit qu’il faut que je bosse mes 8h donc je m’en sors pas trop mal ». Cependant le jeune homme, particulièrement sensible à la présence humaine, nuance ; son confinement est à la campagne, avec des possibilités de respirer, et sa famille à proximité. Si ils avaient été complètement seuls, Arthur,  comme Guilhem, doutaient de leur productivité artistique. « J’avais peur que psychologiquement, je ne tienne pas le coup. Au début je voulais rentrer chez mes parents, mais j’avais peur que la relation s’envenime trop » commente amèrement Guilhem, qui garde une mauvaise expérience du premier confinement, qui a dûment impacté ses travaux, préférant cette fois un espace de travail solitaire, mais néanmoins soutenu par la présence de ses camarades, en présentiel. Une certaine intimité oui, mais aussi un rapport aux autres, important pour une stimulation positive. Les échanges nourrissent l’esprit, les idées germent, l’émulsion collective est favorable. 

 Ainsi, les ateliers de dessin en présentiel, en petit comité, Guilhem les apprécie. Seulement une quinzaine d’élèves sur la trentaine habituelle par promotion, « Beaucoup de gens sont en distanciel. On a beaucoup plus l’opportunité de rencontrer des gens à Cohl [ndr : avec les effectifs réduits]. On a l’occasion de discuter. On a une continuité pédagogique encourageante [du fait des petits effectifs] que je n’avais pas ressenti jusqu’à présent ». A double face, la réduction des effectifs pour les uns, renforce la solitude des autres.


Seul dans sa chambre en guise d’atelier, Arthur regrette le côté humain de la formation « c’est vraiment ça qui me manque… Si j’avais été en 1e, 2e, 3e…même 4e année, il aurait fallu revenir à l’école. Tous les cours de chara design, de modèle vivant… La 5e année est plutôt autonome, centrée sur notre projet de diplôme. Nos journées, se sont essentiellement des ateliers en solitaire, avec des entretiens quotidiens de suivi personnel avec les enseignants. On n’a que quelques cours pratiques qui nécessitent une présence sur place, par exemple, on a eu un cours de gravure, que je n’ai pas pu suivre, faute de matériel. Mais c’est un cours toutes les deux semaines, le choix est vite fait.  Niveau enseignement, il n’y a pas de problème pour moi. C’est vraiment le côté humain qui est absent, on n’a pas d’interaction avec les autres étudiants, juste un appel le matin, sur Teams.» 

Sur le confinement, Guilhem, comme Arthur, n’ont pas produit spécifiquement de travaux « On en parle tout le temps, à la radio, en BD… Peut-être que j’aurai ma chose à dire. Peut-être que je ferai quelque chose de plus militant qu’un carnet de confinement » confiait Guilhem, sensible aux dernières manifestations sociales. La prochaine étape concerne les stages, 6 mois en 5e année, et la tâche ne sera pas aisée : « Sur le boulot, je suis optimiste. Je sais qu’il y a besoin d’image, encore plus en ce moment. On a besoin de raconter des choses. La BD documentaire ne s’est jamais aussi bien portée. La bande dessinée en général d’ailleurs, même si l’on entend souvent le contraire » affirmait Arthur, « mais pour les stages… Je me fais du souci. Il faut des certitudes, et je ne sais pas si ils pourront prendre des étudiants… On n’en a pas encore parlé ».

Arthur Colomb – études pour le projet de 5e année

Du traditionnel au numérique : quand le COVID-19 s’en mêle

« J’ai une certaine forme de timidité vis à vis de mon travail. Le distanciel c’est plus difficile au niveau communication. Toute la communication corporelle ne passe pas. […] Ce qui est pénible aussi c’est quand on a une manière de bosser touffue comme moi, le fait de scanner est embêtant » confiait Guilhem, dépité face à la cinquantaine de feuilles quotidienne couvertes de croquis et de recherches en tous sens.

Tradition ou numérique ? Si le digital est pleinement gagnant de ce confinement, le papier chancelle et peine à garder pied, face à ce virage numérique. L’écart se creuse, en réponse à ces deux confinements successifs. Malgré les quelques aides d’emprunt de matériel, comme Guilhem qui a pu emprunter à l’école, sous caution, une tablette graphique à écran intégré, la fracture numérique est inévitable, pour nombre d’étudiants, et de professeurs. « Certains professeurs ne parvenaient pas à utiliser les applications Discord et Teams pour les cours, c’était compliqué » expliquait Arthur. Guilhem renchérit « Au lieu de ramener les dessins [ndr: pour un entretien] il faudra un bon scanner, les logiciels pour les mettre en page. Du coup ça risque d’aggraver la fracture numérique parce que les logiciels…c’est un budget quand même, un ordinateur aussi. » L’école Emile Cohl avait ainsi organisé un prêt d’ordinateur pour les 5e années du premier confinement, total, avec l’intégralité des logiciels nécessaires, « sinon la fracture numérique est beaucoup trop grande et empêchait les gens de finir l’année de manière correcte ». 

C’est là que se trouvera probablement l’influence du COVID sur l’avenir de l’illustration et la bande-dessinée traditionnelle « C’est dans la continuité de la numérisation en général. Les usages du travail vont changer. Les entretiens par Teams, démarcher les studios, les book transmis par scan…Je pense que [cet épisode COVID] va accélérer le passage au numérique, non pas vers le livre numérique parce que les deux sont des produits qui sont différents, et deux manières de lire les images qui ne sont pas interchangeables. Il y aura des BD papier, mais est-ce qu’il y aura plus de BD numérique ? Peut-être. »

Le monde de l’édition semble en tout cas suivre le mouvement. Dupuis et Glenat ont remis le couvert pour ce deuxième confinement avec quelques titres disponibles en libre accès sur internet. Un premier pas ? L’heure est encore au tâtonnement pour les grands noms de l’édition pour qui le geste semble relever davantage de la solidarité que d’une véritable transition vers la publication numérique. Mais si les maisons traditionnelles ont longtemps résisté à la dématérialisation, le numérique s’impose quotidiennement dans nos habitudes de lecture. E-book, lecture en streaming, webtoon…la web BD s’est démocratisée, les start-up se multiplient. Véritable stimulant, le confinement a débloqué une étape clé pour l’édition française. « C’est un champ nouveau, l’opportunité pour de jeunes auteurs de tenter des trucs, parce que c’est un nouveau média », à commencer par la start-up « Exemplaire » qui pose les premières pierres d’une maison d’édition en phase avec le numérique et l’aide communautaire, en plein confinement.

Fera-t-on notre provision de lecture sur le net désormais ? « Je dirai qu’il y a des processus qui existaient déjà et qui sont accélérés par le confinement et le COVID : la numérisation du dessin comme le fait de faire ses courses sur le drive et internet. » concluait Guilhem.


Retrouvez Arthur et Guilhem sur leur Instagram respectifs :

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Étudier en étant confiné : « ce qui est moins évident : c’est la motivation » https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etudier-en-etant-confine-ce-qui-est-moins-evident-cest-la-motivation/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/etudier-en-etant-confine-ce-qui-est-moins-evident-cest-la-motivation/#respond Sun, 29 Nov 2020 19:12:53 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10987 Comme la plupart des étudiants français, Mattis, 18 ans, est confiné chez lui et doit suivre ses cours à distance. Une situation compliquée à vivre, surtout pour les jeunes bacheliers qui rentrent tout juste dans l’enseignement supérieur. Un sentiment d’injustice Après seulement 4 semaines de cours en présentiel, Mattis, étudiant en Licence d’Économie Gestion à […]

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Comme la plupart des étudiants français, Mattis, 18 ans, est confiné chez lui et doit suivre ses cours à distance. Une situation compliquée à vivre, surtout pour les jeunes bacheliers qui rentrent tout juste dans l’enseignement supérieur.

Un sentiment d’injustice

Après seulement 4 semaines de cours en présentiel, Mattis, étudiant en Licence d’Économie Gestion à la faculté de Nantes, se retrouve de nouveau bloqué chez lui à tenter de suivre comme il le peut ses cours à distance. C’est une situation qui est difficile à accepter car, selon lui, les mesures sanitaires qui étaient mises en place au sein de l’Université de Nantes étaient efficaces. En effet, avant le confinement, ses camarades et lui n’allaient en cours qu’une semaine sur deux : un compromis acceptable qui permettait de découvrir le monde des études supérieures tout en se protégeant du coronavirus. « Ça nous permettait quand même d’aller à la fac, de rencontrer les gens de notre classe, de rencontrer les profs surtout et d’avoir du contact. Ça permettait aussi de bien respecter le protocole sanitaire et de faire attention au COVID, surtout qu’on respectait des normes obligatoires bien évidemment : le port du masque, l’écart d’une place dans chaque salle (amphis et petites classes) et on faisait attention. » Ainsi, il ne comprend pas pourquoi les universités ont totalement fermé pendant ce deuxième confinement alors que d’autres établissements restent ouverts : « c’était un lieu de contamination, pour moi, moins important que les collèges et les lycées par exemple.»

La motivation mise à rude épreuve

Forcément, sans contact direct avec le milieu universitaire, il est plus difficile pour les étudiants de trouver la motivation de se mettre au travail. Les cours en distanciel via des logiciels de visioconférence sont souvent peu interactifs. Rester concentré face à son écran pendant trois ou quatre heures devient presque une mission impossible. « L’organisation actuelle a mis du temps à se mettre place. J’ai un emploi du temps avec des visios Zoom qui sont programmées. Certains profs font cours en visio, d’autres sont présents sur Zoom pour répondre à nos questions et faire certains approfondissements sur les cours disponibles en PDF en ligne.»

Ainsi, Mattis passe des journées entières enfermé dans sa chambre : « J’ai de bonnes conditions de travail, mais ce qui est moins évident c’est la motivation et je n’ai pas la coupure entre la fac et la maison qui permet de se remettre plus facilement au travail derrière. Là on est tout le temps au même endroit, jour et nuit, donc c’est moins intéressant et on n’a moins envie de se mettre au travail. »

Un stress supplémentaire pour les partiels qui arrivent à grand pas

La distance avec les professeurs, l’absence de travaux pratiques encadrés et de corrections régulières mettent à mal la confiance des étudiants dans leur avenir et surtout pour les partiels du premier semestre qui devraient se dérouler en présentiel, en janvier. Mattis, bon élève au lycée, n’a jamais connu de difficulté au cours de sa scolarité. Aujourd’hui, c’est différent, il avoue avoir un stress supplémentaire pour ses premiers examens dans le supérieur. « J’aurais été plus confiant si les cours avaient été en présentiel. Par exemple, là j’ai peur de passer à côté de quelque chose d’important dans le cours, alors qu’en présentiel c’est quand même plus facile de savoir ce qui se passe et les questions sont plus faciles à poser. »

« C’est quand même autre chose d’aller à la fac ! »

A côté des cours, la vie universitaire c’est aussi l’entrée dans le monde adulte, les premières sorties et l’occasion de nouer de nouvelles relations. Forcément, à distance, ce n’est pas la même chose… La vie universitaire, Mattis a à peine eu le temps de la découvrir. « J’ai l’impression de passer à côté de ce que c’est d’être à la fac et d’avoir 18 ans, et donc de pouvoir faire des tonus ou des sorties en ville avec les personnes de la promo. J’ai l’impression que mon début d’année étudiante est un peu gâchée. »

Heureusement que les réseaux sociaux permettent de garder un minimum de lien : « On a un groupe de classe sur les réseaux sociaux, et donc souvent on se pose des questions et on prend des nouvelles, on est pas mal actif sur le groupe donc ça c’est cool.»

Étudier en étant confiné est donc une situation loin d’être facile qui, on l’espère, est bientôt terminée !

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Moins sérieusement : les fêtes de fin d’année en 2020 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moins-serieusement-les-fetes-de-fin-dannees-en-2020/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moins-serieusement-les-fetes-de-fin-dannees-en-2020/#respond Sun, 29 Nov 2020 14:17:51 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=11081 Autant apporter un peu d’humour au coeur d’un quotidien freiné par le magnifique, le célèbre, l’INEPUISABLE Coronavirus… La chronique « Moins Sérieusement » revient aujourd’hui sur les prévisions des fêtes de fin d’années. Va-t-on pouvoir célébrer Noël et le jour de l’an cette année ? Si vous avez manqué les annonces du président de la République, « Moins […]

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Autant apporter un peu d’humour au coeur d’un quotidien freiné par le magnifique, le célèbre, l’INEPUISABLE Coronavirus… La chronique « Moins Sérieusement » revient aujourd’hui sur les prévisions des fêtes de fin d’années. Va-t-on pouvoir célébrer Noël et le jour de l’an cette année ? Si vous avez manqué les annonces du président de la République, « Moins Sérieusement » vous les résume un peu différemment rien que pour vous ! Pas de masque obligatoire pour l’écouter, mais du second degré recommandé 😉

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Jeux me confine… Avec Marvel’s Spider-Man : Miles Morales https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/jeux-me-confine-avec-marvels-spider-man-miles-morales/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/jeux-me-confine-avec-marvels-spider-man-miles-morales/#respond Sat, 28 Nov 2020 14:47:31 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10953 Marvel’s Spider-Man : Miles Morales était sans doute l’exclusivité Playstation la plus attendue de 2020. Dans ce nouveau jeu qui fait suite à Marvel’s Spider-Man, nous suivons le jeune Miles Morales, un an après qu’il ait découvert ses nouveaux pouvoirs. Et visuellement, c’est une claque. Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons Miles […]

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Marvel’s Spider-Man : Miles Morales était sans doute l’exclusivité Playstation la plus attendue de 2020. Dans ce nouveau jeu qui fait suite à Marvel’s Spider-Man, nous suivons le jeune Miles Morales, un an après qu’il ait découvert ses nouveaux pouvoirs. Et visuellement, c’est une claque.

Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons Miles Morales. Déjà présent en contenu additionnel dans le jeu Marvel’s Spider-Man, il a surtout connu un pic de popularité avec le film d’animation Spider-Man : Into the Spider-Verse. Sorti en décembre 2018, le film réalisé par Sony et Marvel avait été un franc succès, remportant un Golden Globes Awards et un Critics’ Choice Awards. Into the Spider-Verse avait présenté une animation et un graphisme grandement travaillés, offrant des instants cinématographiques sublimes.

Force est de constater qu’Insomniac Games a pris des notes. Marvel’s Spider-Man : Miles Morales, sorti ce 12 novembre 2020, est d’une qualité supérieure que l’on n’attendait presque pas pour un jeu vidéo. Exemple, dans le film Into the Spider-Verse, Miles possède une animation de 12 images par seconde, contre 24 images par seconde pour le reste des personnages. Ce petit détail a pour effet de rendre Miles plus maladroit, de le faire apparaître plus lent aux côtés des autres Spider-Man plus expérimentés. Cette particularité a été gardée dans le jeu vidéo, où le costume Into the Spider-Verse modifie l’animation pour rendre hommage à ce film et à ses effets comics.

L’araignée est dans les détails

Cette exclusivité de Sony pour la Playstation est également incroyable de détails. De nombreux joueurs n’ont pu s’empêcher de remarquer que les rues new-yorkaises avaient été recréées avec une exactitude presque terrifiante, jusqu’au vendeur de hot-dogs. Certains ont même retrouvé des bâtiments existants réellement, comme ceux où ils habitent. Le jeu, qui peut être joué en 4K à 60fps sur la nouvelle Playstation 5, propose également un graphisme d’une grande qualité, permettant d’observer jusqu’à la texture du costume de Miles Morales.

Les joueurs ont également été surpris de remarquer que Miles Morales parlait la langue des signes américaine (appelée ASL aux Etats-Unis) dans ses interactions avec d’autres personnages sourds ou malentendants. Un détail pour certains, un pas de plus pour l’inclusivité pour d’autres. Miles Morales est également Afro-latino américain, le fait qu’il ait maintenant son propre jeu représente une avancée pour beaucoup. Son design a aussi été amélioré par rapport à 2018, où il avait suscité les moqueries des fans. Il n’est en effet pas rare que le graphisme des personnages noirs laisse à désirer.

Un début de succès mérité

Le jeu est pour le moment bien reçu par les joueurs. Les nouveaux pouvoirs de Miles Morales, comme son invisibilité ou son Venom Blast, pouvoir électrique, ajoutent au spectaculaire du jeu. Aucun doute quant au fait que Marvel’s Spider-Man : Miles Morales a des chances de rejoindre le précédent Marvel’s Spider-Man au panthéon des jeux vidéo exclusifs à Playstation les mieux vendus : ce dernier, sorti en 2018, aurait récemment passé la barre des 20 millions de copies vendues.

Gabriel, 21 ans, était déjà un grand joueur de l’opus précédent. Il avait donc précommandé Spider-Man : Miles Morales et il est loin d’être déçu de son achat : “Je suis bluffé. J’ai beau avoir saigné toutes les images, les vidéos de gameplay, toutes les infos possibles avant sa sortie, Insomniac a quand même réussi à aller au-delà de mes attentes.” Même si il est presque à la moitié du jeu, les faiblesses de celui-ci sont selon lui si minimes qu’elles ne le gênent même pas dans sa partie. Le pari est donc gagné du côté des fans.

On notera également que le jeu passe le très apprécié test Can you pet the dog?… avec un chat, qui par la suite pourra accompagner Miles en tant que Spider-Cat.

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Moniteur d’auto-école : « Si ça dure encore, on risque de mettre la clé sous le paillasson » https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moniteur-dauto-ecole-si-ca-dure-encore-on-risque-de-mettre-la-cle-sous-le-paillasson/ https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/moniteur-dauto-ecole-si-ca-dure-encore-on-risque-de-mettre-la-cle-sous-le-paillasson/#respond Tue, 24 Nov 2020 19:08:31 +0000 https://www.master-journalisme-gennevilliers.fr/?p=10993 Avec le deuxième confinement, l’incompréhension règne dans les auto-écoles. Les cours de conduite ne sont pas maintenus, mais les candidats au permis peuvent passer l’examen. Aux Lilas (Seine-Saint-Denis), Alex Benzina, moniteur dans l’auto-école Azur Permis dénonce l’incohérence des mesures prises par le gouvernement. Depuis que le deuxième confinement a commencé, le 29 octobre, les auto-écoles […]

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Avec le deuxième confinement, l’incompréhension règne dans les auto-écoles. Les cours de conduite ne sont pas maintenus, mais les candidats au permis peuvent passer l’examen. Aux Lilas (Seine-Saint-Denis), Alex Benzina, moniteur dans l’auto-école Azur Permis dénonce l’incohérence des mesures prises par le gouvernement.

Depuis que le deuxième confinement a commencé, le 29 octobre, les auto-écoles prennent leur mal en patience. Alex, moniteur aux Lilas, est actuellement en chômage technique et reste cloîtrés chez lui en attendant les nouvelles mesures gouvernementales. « Cette période est très dure, on est fermé actuellement, nous ne sommes pas considérés comme étant vitaux. C’est chômage technique pour l’instant et on attend des nouvelles le 1er décembre pour savoir si on reprend ou pas », témoigne-t-il.

L’incohérence du gouvernement

Le moniteur dénonce le manque de logique du gouvernement. « Au début, on nous a dit que les examens étaient maintenus, donc on était content parce qu’au moins on pouvait rester ouvert et on pouvait continuer à travailler et former nos élèves. Sauf que le lendemain, on a appris que cela concernait seulement les examens et que les auto-écoles n’avaient plus le droit de pratiquer leur métier », explique-t-il.

Leur rôle se cantonne, dans le cas où les auto-écoles le souhaitent, d’inscrire les élèves à l’examen du permis pendant cette période. Une affaire ubuesque au vu du manque de préparation des élèves : « Vu qu’on ne pouvait pas les préparer pour les examens, on a dû rendre toutes nos places d’examens au gouvernement », regrette-t-il.

Leur principale incompréhension provient du fait qu’un élève est autorisé à passer son permis en compagnie de trois personnes dans une voiture, mais il ne peut pas continuer l’apprentissage de la conduite avec son moniteur. Une situation qu’il déplore : « Pourquoi quand on donne des cours, on ne peut pas être tout seul avec l’élève ? Alors que l’inspecteur passe toute la journée avec des élèves différents toutes les demi-heures, avec des moniteurs derrière en plus. Il y a donc plus de risques de contamination ».

« On commençait à sortir la tête de l’eau »

Les leçons du premier confinement n’ont pas été assimilées selon lui : « On commençait à peine à sortir la tête de l’eau que là, on se retrouve avec un deuxième confinement. », explique-t-il. Avant d’ajouter « Si ça dure encore, on risque de mettre la clé sous le paillasson. On est toujours considéré comme la 5e roue du carrosse, on ne sait pas de quel côté on se trouve, si on est utile ou non. »

Les centres de code ne sont pas fermés pendant le confinement. « Si on nous avait prévenus avant on aurait pu mieux nous organiser avec les élèves pour organiser du code en ligne pour qu’ils puissent continuer à se former. Seuls ceux qui disposaient du code en ligne avant le confinement peuvent toujours y accéder, mais ceux qui faisaient le code en présentiel ne peuvent pas. », affirme Alex.

Pourtant, tout était mis en place pour assurer une protection totale aux élèves et moniteurs de l’auto-école Azur Permis. Notamment en ce qui concerne la désinfection des véhicules. Le masque était obligatoire, toutes les commandes touchées par les élèves étaient désinfectées et la voiture aérée à la fin de chaque leçon. Même programme pour les salles de codes, limitée à 6 personnes pour respecter la distanciation sociale et ouverture des fenêtres pour aérer la salle.

« Malheureusement le nerf de la guerre, c’est l’argent »

N’ayant pas pu s’entraîner depuis le second confinement, les élèves qui devaient passer leur permis avant le second confinement risquent d’autant plus d’être pénalisés pour la suite. Comme le souligne Alex, leurs élèves risquent de ne pas le passer avant d’avoir pris de nouveaux cours : « Déjà une semaine sans leçon de conduite, on perd beaucoup. Mais là ça va faire un mois. Quand les élèves avec qui on avait bien avancé vont revenir, il va falloir les remettre dans le bain, qu’ils reprennent des habitudes. Ça les pénalise, c’est plus de dépenses pour eux. Malheureusement le nerf de la guerre, c’est l’argent. »

Selon lui, les auto-écoles en ligne ou les Permis Malins sont les seuls à véritablement tirer profit de la situation. Les permis malins permettent de compléter la formation auto-école à moindre coût avant de passer le permis en candidat libre. Celui-ci peut louer un véhiculer à un tarif abordable et doit simplement être accompagné d’un proche titulaire du permis depuis cinq ans.

« Ils avaient une grande liste d’attente au niveau des permis malins, avec toutes les demandes de candidats libres. Mais ils ont fait un flop avec le précédent confinement et se sont retrouvés avec une grande liste avec une attente de près de 8 mois pour avoir une date d’examen. Ils ont profité de ce confinement-là pour pouvoir épurer cette liste et mettre le maximum d’élèves en sachant que les auto-écoles n’allaient pas assumer de mettre des élèves qui ne sont pas prêt en examen. », assure-t-il.

Pour Alex, c’est la concurrence qui va profiter de cette période : « Ça fait un moment qu’on pleure. Comme quoi on a optimisé sur le virtuel et non le réel. Ils poussent les gens à aller vers le virtuel, mais il n’y a plus le social, plus la personne en face », analyse-t-il. Au risque d’endommager plus encore, la situation des auto-écoles.

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